BOURSEAU Simon, notaire

BOURSEAU Simon, époux de Jeanne LOISEAU

o 1761, 6 mai. Déjà mort. « notaire royal ». Il a une fille Marguerite qui se marie à Coutras avec Jean TRIGANT

Notaire royal au sénéchal de France entre 1721 et 1758. Ses archives sont déposées aux archives départementales de la Gironde. Prédécesseur : BOURSEAU Jean. Successeur : FROUIN François. Décédé à France le 8 mai 1758. Il était né en 1685. Sa mort est relatée par M. Lebeuf, lieutenant du premier chirurgien du roi, dans le journal de médecine, chirurgie, pharmacie… en Février 1760, tome XII. Il est mort d’une constipation incurable. Son corps a été autopsié et inhumé dans l’église de France. Il avait épousé Jeanne LOISEAU ou LOYSEAU, décédée après lui, issue d’une famille de notaires.

Notaire royal au sénéchal de Coutras entre 1721 et 1758. Ses archives sont déposées aux archives départementales de la Gironde. Prédécesseur : BOURSEAU Jean. Successeur : FROUIN François 4. Décédé à Coutras le 8 mai 1758. Il était né en 1685. Sa mort est relatée par M. Lebeuf, lieutenant du premier chirurgien du roi, dans le journal de médecine, chirurgie, pharmacie… en Février 1760, tome XII. Il est mort d’une constipation incurable. Son corps a été autopsié et inhumé dans l’église de Coutras. Il avait épousé Jeanne LOISEAU ou LOYSEAU, décédée après lui, issue d’une famille de notaires. AD 33 fond Bigot 8 J 585.

« Extrait du journal de médecine, chirurgie, pharmacie etc. Dédié à S. A. S. Mgr le comte de Clermont, prince de sang. Par M. Vandermonde, docteur en médecine de la faculté de Paris, ancien professeur en chirurgie françoise, censeur royal, et membre de l’institut de Bologne.

Février 1760. Tome XII. A Paris, chez Vincent, imprimeur libraire de Mgr le duc de Bourgogne, rue S. Severin Avec approbation et privilège du roi. (…) p. 123 – 124 – 125. Observation : Sur une constipation incurable, par M. LE BŒUF, lieutenant de M le premier chirurgien, à Coutras.

M. Bourseau, notaire royal et procureur au sénéchal de Coutras, âgé de 66 ans, fut attaqué vers le mois de décembre 1757 de quelques douleurs de coliques, accompagnées de borborygmes qui se faisoient sentir par intervalles. Il les supporta sans employer aucun remède, jusqu’au commencement du mois de Mai suivant, que son estomac se gonfla, son ventre de tendit et qu’il éprouva une constipation totale : il tenta vainement plusieurs espèces de remèdes ; il rejettoit tout ce qu’il prenoit, sans pouvoir rien garder ; le hoquet se mit se la partie, et le vomissement devint continuel : on eut recours au mercure, dont on lui fit avaler cinq onces mais inutilement. Il mourut le 7 ou le 8 de sa maladie, laissant le médecin, deux de mes confrères et moi persuadé que sa maladie avoit pour cause un volculus. Pour nous en convaincre, je fis l’ouverture de son cadavre, en présence de M. M. Pointet, Chataigner et Joyeux, mes confrères. Nous parcourûmes le canal intestinal que nous trouvâmes rempli de matière liquide et infecte, jusqu’à la tête du rectum, ou étoit situé l’obstacle que nous cherchions. C’étoit une excroissance charnue qui remplissoit exactement la capacité de l’intestin, dans l’espace de 12 à 15 lignes ; elle avoit une consistance ferme et compacte ; mais plus dure au centre qu’à la circonférence ; elle étoit si adhérente aux parois de l’intestin qu’elle sembloit ne faire qu’en même corps avec lui. Je crois pouvoir attribuer la production de cette excroissance à la vie sédentaire que M. Bourseau menoit : sa profession de notaire et de procureur, l’obligeoit à être presque toujours assis ; et lorsqu’il avoit un moment de liberté, il l’employoit à jouer pour se distraire. Dans cette situation, la tête du rectum a dû souffrir une légère courbure très-propre à procurer l’arrêt des sucs nourriciers, dont les parties grossières ont sans doute formé cette tumeur. »

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