BOURSEAU Simon 1726 COMPLET
Me Simon BOURSEAU notaire royal à Coutras 1726 - AD 33 3 E 56630
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1 | 1726, 2 janvier. Marie DUBOUCH étant et demeurant à présent à Coutras, maison de monsieur François DE MORIN seigneur de Jaures et Rousillon laquelle approuvant le pouvoir qu’elle a donné à Anne DEBOUCH sa sœur de la ville de Bordeaux par sa procuration du 18 novembre 1725 devant moy au sujet de la division et partage des biens pocédés par Paule COURTADE veuve de Daniel MARC venant de la succession de Jean MARC, elle renouvelle sa procuration. |
2 | 1726, 6 janvier. Jacques ITEY laboureur de la Galostrine à Coutras paye à Guillaume FLORANCEAU marchand à Drouillard à Lagorce 49 livres |
3 | 1726, 7 janvier. Sr Jean CHANDEAU bourgeois et marchand de Saint-Christophe de Double d’une part et Me Nicolas PLAT sergent royal comme mari de Marie CHANDEAU de Rieu à Saint-Saurin-sur-l’Isle entre lesquels a été dit que ledit CHANDEAU mariant ladite CHANDEAU sa fille avec ledit PLAT luy constitua 1000 livres tant de son chef que de celui de sa femme Petronne VIROLLE, depuis ledit PLAT a toujours prétendu que ladit CHANDEAU n’est pas suffisamment remplie de la portion des droits qui doivent lui revenir de Peyronne VIROLLE sa mère qui devoit être d’autant plus considérable que Jean CHANDEAU son frère fils de ladite VIROLLE étant décédé la portion qu’il avoit et les acquets qu’il a fiat ont dû grossir les prétentions de 500 livres… situation compliquée… |
4 | 1726, 8 janvier. Léonard DUNEVY menuisier de la Vergnasse à Saint-Cibard en Puynormand pour Marie DUNEVY sa sœur femme d’André MAUGET, Léonard et Guion BOUYER frères ledit Léonard TIREUR de scie et ledit Guion maître tailleur d’habits de Négrie à Saint-Cibard d’une part et Guillaume COQUILLAUD journalier du bourg des Peintures entre lesquels a a été dit que Claire BOUYER tant et grand tante ayant contracté mariage avec Jean MOUNIER le 5 octobre 1679 retenu par DUSSANDRIER, ledit MOUNIER a pris la dite BOUYER en tous ses droits biens et meubles qu’il affecta et hypothéqua, duquel mariage Charlotte MOUNIER provient ensuite de quoy ladite Claire BOUYER étant décédée ladite Charlotte MOUNIER sa fille maria Jean POURTAU font provient encore XX POURTEAU leur fils et ledit Jean MOUNIER s’étant marié en seconde noces à Jeanne TURPAUD il en seroit provenu Marie MOUNIER à présent femme dudit COQUILLAUD après quoi ladite MOUNIER mourut… histoire de famille bien compliquée… |
5 | 1726, 8 janvier. Jean MILLAUD cardeur de laine et Guillaume COQUILLAUD journalier comme mari de Marie MOUNIER tous du bourg des Peintures entre lesquels a été dit que Jean MOUNIER père de ladite MOUNIER ayant contracté mariage à Claire BOYER il auroit aliéné de ses biens en sorte que ledit MOUNIER et sadite femme étant décédé, Léonard BOUYER frère de ladite BOUYER auroit vendu à MILLAUD une pièce de terre en labeur aux Peintures au Petit Bois par contrat du 3 mars 1710 retenu par ARNAUDINEAU et prétendant ledit COQUILLAUD que ledit BOUYER n’avoit pas été en droit de vendre ladite pièce par ce qu’elle provenoit de la succession de feu Jean MOUNIER, ils transigent à l’amiable. |
6 | 1726, 13 janvier. Louis MOTUT vigneron des Jourdennes à Coutras confesse devoir à demoiselle Judith BONNIN veuve FAURE 41 livres |
7 | 1726, 13 janvier. Jean CONSTANT dit Lalime laboureur à bras du bourg du Fieu adresse cet acte à Me Pierre BARRAUD greffier aux sièges de Coutras, luy a remontré qu’il demeure averti que ledit BARRAUD a jouy l’année dernière et autres précédentes des biens délaissés par feu Sr Jean BOUSSIER et Marguerite BOUSSIER et qu’il a encore le prix des revenus desdits biens en ses mains et comme ledit exposant est créancier de l’hérédité desdits feus Sr et demoiselle BOUSSIER de la somme de 9 livres de capital 3 livres 10 sols 2 deniers de depens contenus dans une condamnation par luy obtenue au siège de Coutras le 10 mars 1725 contre sieur Thomas DUPUY comme tuteur et curateur des enfants mineurs desdits feus Sr et Dlle BOUSSIER |
8 | 1726, 13 janvier. MOULIN DE LAUBARDEMONT. Pierre BAFFE marchand tailleur de pierre de Botreau à Abzac adressent à Messire Guillaume DESSALES conseiller au Parlement de Bordeaux seigneur baron de Laubardemont et autres lieux habitant dans son château de Sales, luy a dit et remontré que le 15 octobre 1724 il a conjointement avec Jean PIRON d’Abzac entrepris de faire un batardeau au devant les 4 moulins à blés apartenants audit seigneur de Sales sur la rivière de l’Isle à Laubardemont qu’ils promirent et s’engagèrent verbalement de rentre bien étanche afin qu’on peut facilement refonder et raccommoder lesdits 4 moulins pour lesquels travaux ledit seigneur de Sales promit leur payer la somme de 100 livres et par une autre convention verbalement faite le même jour entre ledit seigneur de Sales et ledit exposant iceluy exposant auroit promis et se seroit engagé de refonder lesdits 4 moulins de paver XXX les voules jusques à un pied hors des murs derrière, de remettre les pierres dans les courtines qui avoient besoin d’être changées et de faire généralement tout ce qui se trouveroit nécessaire auxdits quatre moulins et de mettre quelques pièce dans le chemin des mailleries le tout à commencer au premier du mois d’août de l’année dernière pour lesquels dits travaux ledit seigneur de Sales promit luy donner 225 livres savoir la moitié au travail demi fait et l’autre moitié à la fin, en exécution desquelles convention l’exposant et ledit PIRON ayant fait ledit batardeau iceluuy exposant se seroit mis à même de faire les autres réparations sus énoncées lesquelles il drut avoir achevées et rendu tout son travail ferme et solide mais ayant levé le batardeau il s’apersut d’abord qu’il avoit posé au dessou des thonnelles et même quelques pièces du dessous dudit pavés ce qui auroit oblié ledit seigneur de Sale de faire au acte audit exposant le 9 du mois d’octobre dernier qui fut retenu par moy notaire par lequel il l’auroit somme de réparer et remettre incessamment en bon état les fondements pavés et voutes desdits moulins aux offres de luy payer 100 livres qu’il luy reste de ses travaux à faute de quoy il le menaçoit de le convenir aux requpetes du palais pour le faire condemner de faire lesdites réparation ou en tout cas luy être permis de les faire faire aux depens dudit BAFFE et quoy que l’exposant convient par la réponse qu’il fit audit acte que c’étoit par sa faute que l’eau avoit enlevé et ravagé les fondements desdits moulins et qu’il se futu engagé de les réparer au premier beau temps néanmoins ledit seigneur de Sales l’auroit fait assigner aux requêtes du palay syr ses fins et conclusion spar luy prises audit acte sur le fondement que l’exposant avoit ignoré dans sa réponse que ledit seigneur luy feroit quelques graces pour le dédommager et luy fourniroit les matériaux nécessaires pour faire lesdits réparations et comme ledit exposant reconnoit sa faute et qu’il a intention d’arrêter ce procés qui le consommeroit en fraix il est obligé de faire le présent acte audit seigneur de Sales pour luy déclarer qu’il veut et entend comme il promet et s’oblige faire toutes les réparations qui sont énoncées dans l’acte dudit seigneur de Sales et qui se trouveront nécessaires aux 4 moulins le tout à ses fraix et déens aussi bien que le batardeau dans que ledit seigneur de Sales soit obligé de luy faire aucune grâces pour le dédommager ny luy fournir aucune matériaux quoy qu’il lui demande par sa réponse comme aussi il offre de payer et rembourser audit seigneur tous les fraix qu’il a fait tant pour raison du susdit acte que pour l’assignation qu’il luy fit donner moyennant lesquelles surdites conditions il le supplie de ne faire aucune suites dudit procés et de luy épargner les fraix qu’il seroit en droit de luy faire et pour l’exécution desdits promesses iceluy BAFFE a obligé envers ledit seigneur de Sales tous et un chacun ses biens et meubles présens et futurs qu’il a soumis à toutes rigueurs de justice et fait les renonciations, foy et serment au cas requis dont et du tout ledit BAFFE m’a requis acte pour être notifié audit seigneur de Sales à ce qu’il ne l’ignore que je luy ay octroyé fait et passé au bourg de Coutras dans la maison de moy notaire en présence de Jean MALEVILLE et François DUBOIS clercs habitants de Coutras témoins connus et requis qui ont signé et ledit BAFFE a déclaré ne savoir signer de ce enquis par moy. MALEVILLE ; DUBOIS ; BOURSEAU, notaire royal. S’ensuit la notification au seigneur de Sales en son château de Sales où il habite qui a fait réponse qu’il accepte les offres dudit BAFFE et a signé. |
9 | 1726, 14 janvier. PRIEURE DE COUTRAS. Messire léonard DE LAMONTAIGNE clerc tonsuré du diocèse de Bordeaux, pensionnaire dans le collège des Jésuites de cette ville y demeurant rue du Mirail paroisse St Elloy constitue pour son procureur général et spéciale Me Louis BROUSSE docteur en théologie, prêtre et vicaire de Coutras y habitant auquel il donne pouvoir en son nom de prendre la possession réelle actuelle et corporelle de la commende du prieuré simple de Saint-Jean de Coutras ordre de Saint-Benoît au présent diocèze dont il a été pourvu en coure de Rome par notre St Père le pape sur le résignation faite en sa faveur par Messire Jean Augustin DE LA MONTAIGNE son frère dernier paisible possesseur de la commande, ensemble des fruits proffits et revenus dépendant dudit prieuré tant en vertu de la provision de cour de rome que du viza donné sur icelle par Messieurs les vicaires généraux de l’archevêché de Bordeaux le 12 du présent mois de janvier et pour raison de ce faire et observer les formalités requises et nécessaires en requérir acte et généralement promettant l’avoir pour l’agréable. Fait et passé à Bordeaux dans l’étude de ROBERDEAU notaire le 14 janvier 1726 après midy et a signé Léonard DE LA MONTAIGNE, SARRAUTE et ROBERDEAU |
10 | 1726, 17 janvier. Sieur Elie CHANTECAILLE fils co-héritier par moitié de feue Jeanne MORLANE demoiselle sa mère et celle-ci cohéritière de feue Marie MOURLANE demoiselle veuve de Sr Armel DAVID jurat de la ville de Libourne habitant ledit Sr CHANTECAILLE de Saint-Denis-de-Pile juridiction de Laubardemont et sieur Michel MARTIN agissant au nom et comme mari de Marie CHANTECAILLE demoiselle aussi fille cohéritière de ladite demoiselle Jeanne MORLANE de Saillans, lesquels adressent cet acte à Me Jean VACHER docteur en médecine du bourg de Coutras, luy ont dit que ladite feue Marie MORLANE se seroit reconnue sa débitrice de 570 livres par contrat du 18 mars 1713 payable dans un an prochain et de la somme de 304 livres par contrat u 16 mars 1714 payable dans un an aussi prochain les deux contrats retenus par Me Guillaume LOUBEYRES notaire royal de Libourne et comme après le décès de ladite Jeanne MORLANE les requérants se sont obligé respectivement de payer les dettes passives par moitié comme étant les seuls héritiers et que le Sr VACHER a fait faire des commandements le 27 octobre dernier au sieur CHANTECAILLE de luy payer les susdites sommes, les remontrants qui vouloient se libérer les auroient offretes réellement comptant audit sieur VACHER, ensemble les intérêts légitimement dus avec les depens depuis le 24 du mois de décembre dernier sans que ledit sieur VACHER, trouvé dans son bien sde campagne situé dans la paroisse de Génissac entre deux Mers aye voulu recevoir son payement ce qui auroit obligé lesdits remontrants d’offrir de nouveau audit sieur VACHER les susdites sommes capitales dans le présent bourg par acte du 3 du mois courant retenu par Me Joseph BATAR notaire royal dans la ville de Libourne et n’ayant par trouvé ledit Sr VACHER lesdites sommes auroient été comptées et réalisées sur une table et offerte à demoiselle sa fille ainée laquelle ayant fait refus de les prendre et recevoir elles auroient été consignées entre les mains dudit Sr BATAR et resté jusques au 15 du mois courant sans que ledit Sieur VACHER les aye retirées en sorte que les remontrants voulant absolument parvenir à leur libération auroient retiré par des mains dudit Sr BATARD les sommes pour les offrir de nouveau par ces présentes au sieur VACHER… |
11 | 1726, 17 janvier. Sieur Michel MARTIN de Saillans adresse cet acte à Mr Me Jean VACHIER docteur en médecine du présent bourg luy a remontré qu’il seroit reconnu son débiteur d’une somme de 83 livres 6 sols 6 deniers suivant contrat du 15 mars 1713 et d’autant que l’exposant veut se libérer il est obligé de faire le présent acte pour luy offrir la somme de 83 livres 6 sols 6 deniers plus les intérêts |
12 | 1726, 19 janvier. Pierre THOMAS journalier du bourg de Coutras comme mari de Madelaine GRENIER déclare avoir reçu de Guillaume GRENIER batelier son beau-père de Coutras tous les meubles et effets que ledit GRENIER et Catherine CROISET sa femme ont promis en jouissance à ladite Catherine GRENIER leur fille par leur contrat de mariage, lesquels il déclare avoir en sa puissance et en donne quittance que les meubles sont de la valeur de 48 livres |
13 | 1726, 19 janvier. Etienne BAILAN laboureur de la Rue à Saint-Médard-de-Guizières reconnait devoir à Me Jean VACHER docteur en médecine du bourg de Coutras 42 livres |
14 | 1726, 21 janvier. Elie BRUARD garçon tailleur de pierre du bourg de Coutras déclare avoir reçu de François BRUARD son oncle Me tuillier de Cholet à la Clotte en Saintonge 30 livres pour reste du prix de l’acquisition faite par François dudit Elie BRUAND par contrat retenu par DETHOMAS |
15 | 1726, 21 janvier. Au devant la grand porte de l’église paroissiale Saint-Jean de Coutras s’est présenté Me Louis BROUSSE docteur en théologie prêtre et vicaire de la paroisse de Coutras y habitant, fondé de procuration spécialle de Messire Léonard DE LAMLONTAIGNE clerc tonsuré du diocèse de Bordeaux pensionnaire dans le collège des Jésuites de la ville y demeurant rue du Mirail paroisse Saint-Eloy du 14 du présent mois signée dudit Sr DELAMONTAIGNE et de SARRAUSTE et ROBERDEAU notaire à Bordeaux controlé audit lieu le même jour par LECLERC laquelle a resté annexée à ces présentes pour y avoir recours quand besoin sera étant aussy signée dudit Sr BROUSSE ne varietur lequel nous a dit que ledit sieur DELAMONTAIGNE a été pourveu par notre très saint Père le Pape en continuation de commande du prieuré simple de Saint- Jean de Coutras ordre de Saint-Benoît au présent diocèze sur la cession de commande de Messire Jean Auguste DELAMONTAIGNE son frère dernier paisible possesseur suivant la signatue dattée à Rome du 27 novembre dernier bien et duement vérifiée ensemble le visa qu’il a obtenu sur icelle de Messieurs les vicaires généraux de Monseigneur l’archevêque de Bordeaux du 12 du présent mois et desirant en ladite qualité de procureur constitué dudit sieur Léonard DE LAMONTAGNE prendre la possession réelle actuelle et corporelle dudit prieuré, ensemble de tous les fruits, revenus et autres dépendances d’iceluy il m’a requis de l’établir en icelle à quoy inclinant j’ay pris ledit sieur BROUSSE audit nom par la main et l’ay conduit dans ladite église ou il a pris de l’eau, allé au grand autel, il s’est mis à genoux, a lu le livre missel, l’oraison du patron et autres, ensuitte de quoy il a visité les fonds baptismaux, s’est assi dans la place de cœur ou se met ordinairement ledit sieur Prieur, a sonné les cloches et a générallement fait tous les autres actes requis et nécessaires en signe d’une vraye possession réelle actuelle et corporelle en dl’entier dit prieuré de Sait-Jean de Coutras et ses dépendances, en laquelle possession je l’ay mis et étably audit nom au vû de plusieurs paroissiens et autres sans aucune opposition ni empechement, de laquelle prise de possession, ledit sieur BROUSSE audit nom a requis acte à moy fit notaire qui luy ay octroyé le présent et en ay dressé le présent procés verbal pour servir audit sieur Léonard DELAMONTAIGNE prieur ainsi que de raison fait et passé dans ladite église de Coutras en présence de Me Jean Léonard MOUNIER conseilller du roy commissaire général aux saisies réelles de la juridiction de Coutras, Sr Jérôme BUTET bourgeois et marchand, Sr Jean DUPUY ouvrier de l’église dudit Coutras et autres habitants de Coutras qui sont signé avec ledit Sr BROUSSE. MOUNIER ; VUTET ; DUPUY ; MALEVILLE ; BOURSEAU, notaire royal. |
16 | 1726, 22 janvier. Jean BORDES fils de Bertrand Bordes tailleur d’habits du bourg de Coutras adresse le présent acte à Martin PLANTIER maître tuillier de Coutras, luy a dit qu’il demeure averti que ledit Bertrand BORDES son père et Jean DUCLION son oncle comme père légal de ses enfants et de feue Guillemette BORDES, luy auroient vendu une maison au présent bourg sur la Grand Rue avec son jardin et aisine au derrière et 3 pièces de terre retenu devant BOURSEAU notaire royal le 22 août 1717 laquelle vente pour 250 livres qu’il promit de payer et comme Jean BORDE se trouve habile et qu’il désire retraire ladite maison et les pièces par droit de retrait lignager il fait cet acte pour les sommer de faire rétrocession |
17 | 1726, 22 janvier. Me Pierre MARTIN huissier demeurant au lieu de la Cabane aux Peintures déclare avoir reçu de François RENON marchand du bourg de Coutras 66 livres 13 sols 4 deniers. |
18 | 1726, 22 janvier. Martin PLANTIER maître tuillier, Bertrand et Jean BORDES entre lesquels a été dit que ledit Jean BORDES ayant été averti que ledit BORDES s auroit vendu audit PLANTIER une maison au présent bourg pour 250 livres, voulant retirer lesdits biens par droit de retrait lignager le somme de lui faire revente |
19 | 1726, Sr Jacques FRANCOIS bourgeois du Chalaure reconnait devoir à François BOUFFARD laboureur des Guiots au Chalaure 38 livres |
20 | 1726, 31 janvier. Sieur Jean ARDOUIN changeur pour le roy du bourg de Coutras comme héritier de feu Sr Jean ROY paye à Jean LALUN marchand et à Pierre PIGNON vigneron fils héritier de feu Antoine PIGNON 71 livres 10 sols |
21 | 1726, 31 janvier. MARIAGE entre Jérôme RALION vigneron de Vignon à Lagorce fils de feu Jean RALION et de François PLAT et Catherine COULOMB fille de Jean COULOMB laboureur et de Jeanne ROUSSEAU de Feneteau |
22 | 1726, 2 février. Jean BRIEU laboureur de la Chapelle à Lussac comme solidaire des ténements appellée le Barrail des Grands Pautouses et Barrail des Coulombs et Grilleau sans la terre et seigneurie de Laubardemont déclare avoir reçu de Jean TROQUAR charpentier de barriques habitant de la banlieue de Libourne, comme mari de Marie GALTEAU fille cohéritière de feu Pierre et celuy ci héritier de feu Jean GALTEAU 43 livres 10 sols pour la nouvelle rente due par ledit TROQUAR pour 25 journaux de terre qu’il possède dans lesdits ténements et ce pour 29 années échues avant la présente, et il a reçu dudit TROQUARD 28 sols 7 deniers pour payement de l’ancienne rente dont lesdits biens sont chargés et ce pour les années 1724 et 1725 dont quittance et promet d’en faire tenir quitte envers le seigneur baron de Laubardemont. |
23 | 1726, 3 février. Jean FELLONEAU laboureur des Petits Sorillons à Abzac reconnait devoir à Jacques TABUTEAU meunier demeurant au moulin d’Abzac 191 livres |
24 | 1726, 7 février. Guillaume COQUILLAUD journallier comme mari de Marie MOUNIER reconnait avoir reçu de Jean MILLAUD cardeur de laine tous du bourg des Peintures 15 livres |
25 | 1726, 9 février. Mr Me François DE MORIN avocat en la cour seigneur de Jaure et Rousillon bourgeois et habitant de la ville de Bordeaux sur les fossés du chapeau Rouge paroisse Saint6Remy étant maintenant au bourg de Coutras, en conséquence du pouvoir à luy donné par Messire Henry GREEN DE SAINT-MARSAUD chevalier de Parcoul écuyer chevalier de l’ordre militaire de St Louis major du régiment de cavalerie de Berry suivant sa procuration spéciale qu’il a représentée en son original dattée à Wissembourg le 27 octobre 1724 signée dudit seigneur chevalier de Parcoul, Jean Christophe, Jean Maurent ERSTINGER témoins et Klein greffier, a substitué en son lieu et place et par tant que de besoin seroit a fait et constitué son procureur général et spécial la personne de Messire Jean CLADRIER chevalier seigneur de Curat demeurant au lieu de Curat juridiction de Chalais d’agir dans les affaires et prétentions que le seigneur de Parcoul a sur les biens et héritages de Louis DE LIVENNE seigneur de Verdille, Jean DE LIVENNE seigneur de Gaillard et Louis DE LIVENNE seigneur de la Ronde, retirer les sommes qui sont dues audit seigneur de Parcoul soit … comme ledit sieur DE MORIN aurait pu faire en conséquence de sa procuration général… |
26 | 1726, 10 février. Guillaume SAUVAITRE dit Lapalu laboureur à bras de la Motte de Mon à Coutras vend à pacte de rachat de 3 ans à Jean SOUDANE vigneron de Baudou dans le bourdieu de la demoiselle FAURE une pièce de terre en labeur à la Motte de Mons appellée au Bois mouvante du seigneur abbée de Guîtres pour 22 livres 10 sols |
27 | 1726, 12 février. Pierre VACHER cabaretier du présent bourg reçoit de Jean GODIN journalier demeurant à la Fiole à Lussac 5 livres |
28 | 1726, 14 février. MARIAGE entre George BOYTARD journalier fils de feu Michel TOYTARD et de Jeanne NEAU et Jeanne AUDON fille de Jean AUDON journalier et de Marie TROQUEREAU tous du bourg de Coutras. |
29 | 1726, 14 février. Jean CHEMINEAU laboureur de Fargues à Coutras adresse cet acte à Jean FROIDEFON de Coutras luy a dit et présenté que Gabriel et Marie BARRAUD se prétendent créanciers de l’exposant comme héritiers de feu Daniel BARRAUD leur frère auroit fait procéder par saisie mobiliaire sur 2 bœufs et une vache aratoires et divers meubles et effets qu’ils auroient fait remettre entre les mains dudit FROIDEFON et iceluy établi séquestre au régime et gouvernement de tout et cette saisie étant nulle et casse l’exposant par ces raison en a demandé cassation… affaire compliquée, vente de bestiaux |
30 | 1726, 18 février. Dame Catherine BONNIN veuve de Jean DELACOSTE écuyer Sr de Saint-Martin habitant du bourg de Coutras fait une donation pure et simple et à jamais irrévoquable à demoiselle Judith BONNIN sa sœur veuve de FAURE de tous les bois de haute futaye taillis bruyères et brandes qui sont en plusieurs pièces avec leurs fonds et soles à Groleau appellée au Grand Enclos des Ecoupeaux qui luy furent donnés par le legat commun qui fut fait à ladite donnatrice et à lademoiselle donnataire par le testament mutuel qui fut fait en leur faveur par leurs père et mère le 8 décembre 1707 lesquels bois et fond sont encore indivis entre elles comme aussi elle luy donne tout icelle pièce de pré appellée de Tenier qui lui a été donnée en son particulier, elle donne toutes les dettes actives qui lui sont dues, droits noms raison actions rescindantes et rescisoires … valeur 10.000 livres |
31 | 1726, 19 février. TESTAMENT MUTUEL de Sr Pierre LUTARD marchand et Clémence CHAUVEAUX mari et femme du bourg de Coutras |
32 | 1726, 27 février. Messire Charles DE PRESSAC écuyer seigneur de Chenaux habitant du bourg de Coutras confesse devoir à François BALESTARD bourgeois et marchand de la ville de Libourne 683 livres 13 sols 6 deniers |
33 | 1726, 3 mars. Jean DELANE laboureur de Reyreau aux Eglisottes reconnait devoir à Samson Gabriel BONNIN sieur de Lignières ancien capitaine au régiment de Champagne habitant du bourg de Coutras 163 livres 6 sols 8 deniers qu’il lui a prété depuis qu’il est son metayer à Reyreau en plusieurs fois |
34 | 1726, 8 mars. Pierre DENORD laboureur de la Nègre au Fieu et Jean BENOIT journalier du bourg de Coutras adressent cet acte à sieur Jean BARRAUD bourgeois et à demoiselle Elisabeth GAUTIER son épouse leur ont dit et remontré que le 26 janvier dernier ils ont coupé quelques branches à quelques ormeaus qui sont dans les possessions de Monsieur Maître Jean BOUSSIER ancien lieutenant de maire de Coutras et aisines du puy de la Nègre lesquelles branches ils fagotèrent et laissèrent les fagots auprès des arbres depuis lequel temps et le 28 février dernier les sieurs et demoiselle BARRAUD les ont fait assigner pour les remettre et réintégrer dans la possession annale ( ?) qu’il prétendent avoir acquis desdits arbres et leur payer la valeur des branches par eux coupées ensemble pour se voir condamner de leur payer certains dommages intérêts qu’ils prétendent avoir souffert et de rétablir une hute qu’ils disent que les exposants ont deffait… |
35 | 1726, Jeanne BARBOTIN du bourg de Coutras fait et constitue pour son procureur général Jean BARBOTIN son frère de Coutras auquel elle donne pouvoir de se transporter au lieu de Chevanceau et de pour elle recevoir des mains de Marie ROCHER veuve de Simphorien LAUJAY maitre de poste toutes les sommes qu’elle luy doit soit en capital ou comme héritière de feu Clément ROCHER son frère en conséquence d’une transaction passée entre la constituante et ledit feu ROCHER pardevant LAMOTTE notaire royal à Baigne |
36 | 1726, 10 mars. Jean MILLAUD laboureur de Bonnet à la Clotte fait revente à Charles MILLAUD laboureur de Bonnet 3 pièces de terre en labeur acquises par Pierre CAILLAUD oncle dudit MILLAUD par contrat retenu pa feu Me Jean BOURSEAU notaire royal ténement de Grenon, à la Petite Maison, et au Grand Bois pour 75 livres |
37 | 1726, 10 mars. Elie EGRETEAU laboureur et Françoise BOUSSEMOT veuve de Romain EGRETTEAU comme tutrice de ses enfants iceux EGRETEAU héritiers de feu Elie EGRETTEAU leur oncle vendent une pièce de terre en labeur ténement de Rolland aux Peintures mouvant du duc de Richelieu pour 90 livres |
38 | 1726, 10 mars. Antoine RAMBAUD galocher de Champeville à Porchères vend à Me Pierre POINTET praticien et Jean DURANDEAU beau-frères tous deux de al Grosse Croix à Porchères, tous les biens et héritages par lui acquis de Jacques BERNARD laboureur de Vignon à Lagorce comme mari de Suzanne QUANTIN tels qu’ils sont exprimés dans le contrat du 23 juillet 1702 devant VIROLLE notaire royal qui consistent en bâtiments jardins aisines, prés vignes, terres labourables, pacages chaumes bruières brandes et autres natures, PLUS une pièce de terre ténement de Champeville appellé le Pré de l’Isle, PLUS une autre pièce même lieu PLUS autre pièce en labeur à Lioterie, au Baraillot, à L’Ouche de la Croix, plus dans le ténement de Vignerie, au Fournet, au Jarouillat, au Barrail de la Catin, PLUS ténement de Chollet au Ravaillaud et au Maurier mouvant du duc de Richelieu pour 530 livres |
39 | 1726, 11 mars. Elis EGRETTEAU laboureur et François BOUSSEMOT veuve de Romain EGRETTEAU comme mère de ses enfants, iceux EGRETEAU héritiers de feu Elie EGRETEAU de Roland aux Peintures, payent à Me Jean VACHER docteur en médecine du bourg de Coutras 64 livres 15 sols |
40 | 1726, 15 mars. François SORILLON laboureur de Fargues à Coutras d’une part et Peyronne TURLAY femme de François BOITAR de Janguet aux Peintures, entre lesquels a été dit que Peyronne MOSSION femme dudit SORILLON et tante de ladite TURLAY ayant fait son testament le 24octobre 1695 devant feu Me Jean BOURSEAU notaire royal elle a donné et légué audit SORILLON son mary tous ses meubles, tout son acquet, la tierce partie de tous ses biens immeubles et généralement tout ce qu’elle peut donner et léguer et a nommé ladite TURLAY pour son héritière universelle. Il réglent leur comptes |
41 | 1723, 17 mars. Mathias PETIT laboureur de Sablon aux Peintures vend à François SORILLON de Fargues à Coutras une pièce de terre en labeur ténement de Sablon à la Petite Brande mouvante du duc de Richelieu pour 50 livres |
42 | 1726, 17 mars. Demoiselle Marie D’OYASSON veuve de Me Jean MOLEON sergent royal comme mère tutrice et curatrice de ses enfants et Sr Jean MOLEON son fils co-héritier de son père du Petit Bois à Saint-Martin-de-Mazerac juridiction de Saint-Emilion vendent à Sr André HUGUET marchand des Abés à Camps une pièce de terre en pré à Maubati à Saint-Seurin-sur-l’Isle, plus une autre pièce, plus autre pièce ténement de la Cabane au lieu appelé la Favière autrement au Debas le Chay contenant 11 brasses 12 carreaux, PLUS une autre pièce en vigne à la Blancharde, plus autre pièce, plus autre pièce de Dessous le chay de la Favier et une dernière pièce en vigne même lieu mouvantes du seigneur de Monbadon et au sieur BUCHERIE pour 903 livres 15 sols |
43 | 1726, 17 mars. Elie et Jean GUEYDON frères vignerons, Elie de Drouillard à Coutras et Jean du Port du Mas à Abzac, Pierre GALLEAU tailleur d’habits du bourg de Sablon de Guistres, Raymond MONDIN, vigneron de Drouillard à Lagorce et Jean CAYLAY vigneron de Drouillard à Coutras, ces trois derniers comme maris de Jean, Anne et autre Jeanne GUEYDON sœurs desdits Ellie et Jean GUEYDON tous héritiers de feu Berthome GUEYDON leur père vendent à Sr Pierre EYMAR bourgeois et marchand du bourg de Coutras, une pièce de terre en pré et labeur ténement de Drouillard à Lagorce à la Gaillardeterie, plus autre pièce en vigne labeur et pré au Patry, plus autre pièce en labeur vigne, bruière et taillis à Gourdeaux, plus à la Grière et autre pièce ténement de Guillot à la Brande au devoir du seigneur abbé de GUistre et au seigneur de Belisle pour 300 livres |
44 | 1726, 27 mars. Jean VIAUD dit Leprince laboureur du Chalbat à Porchères vend à Sr Pierre POINTET praticien de la Grosse Croix à Porchères une pièce de terre en labeur à présent ensemensée de blé prise de Cholet au Chardon mouvante du duc de Richelieu pour 18 livres payées au moyen de 2 sacs de blé sègle que ledit POINTET luy a tout présentement livré évalués ç 8 livres le sac et les 40 sols restantes payées en deux pièces de 20 sols |
45 | 1726, 28 mars. MOULIN DE REYREAU. Samson Gabriel BONNIN sieur de Lignière ancien capitaine au régiment de Champagne demeurant au bourg de Coutras afferme à Sébastien GROS meunier demeurant au moulin de Monfourat aux Eglisottes, les premières herbes seulement des prés que le sieur de Lignières a au lieu de Reyrau aux Eglisottes contenant 4 journaux 23 brasses pour 7 années pour 20 livres par journal montant à 99 livres 10 sols 3 deniers par an. A été néanmoins convenu que si ledit Sr BONNIN venoit à vendre ou faire racommoder ses moulins de Reyreau avant le terme de 7 ans échaus ladite ferme cessera dès le jour de la vente ou que les moulins seront racommodés sans laquelle condition ledit Sr BONNIN n’eust passé ledit bail. |
46 | 1726, 31 mars. Jean REYREAU laboureur de Beaulieu aux Peintures reconnait devoir à sieur Pierre DELUZE le Cadet bourgeois et marchand taneur du bourg de Coutras 45 livres 5 sols 2 deniers pour prêt de blé fait pour sa subsistance et des a famille et d’argent prêté par plusieurs fois |
47 | 1726, 3 avril. Sr Pierre EYMAR bourgeois et marchand du bourg de Coutras prend possession des pièces acquises le 17 mars précédent. |
48 | 1726, 4 avril. Pierre TURPAUD laboureur du Gué de Saint-Nac aux Peintures vend à Me François DE MORIN avocat en la cour seigneur de Jaure et Roussillon bourgeois de Bordeaux y habitant sur les fossés du chapeau Rouge paroisse Saint-Rémy étant maintenant dans sa maison de Coutras, une pièce de terre en pré dans les prés appellée de Janguet aux Peintures mouvante du duc de Richelieu pour 27 livres. |
49 | 1726, 6 avril. Jean MILLET farinier du moulin de Coutiat à la Clotte comme mari de Marguerite VIGNON fille cohéritière de feu Nicolas VIGNON paye à Guillaume FLORANCEAU marchand de Drouillard à Lagorce 30 livres |
50 | 1726, 7 avril. Sieur Joseph ROUSSEAU bourgeois et marchand des Peintures rétrocède à Mr Me François DE MORIN avocat en la cour seigneur des Mottes Jaure et Roussillon bourgeois et habitant de la ville de Bordeaux sur les fossés du chapeau rouge paroisse Saint-Remy comme procureur général de Monseigneur le duc de Richelieu et de Fronsac, savoir est les droits de prélation et retrait féodal que le sieur DE MORIN en ladite qualité de procureur constitué du seigneur duc luy avoir ceddé par acte du 14 septembre 1720 passé devant DEJANNEAU et FAUGAS notaire à Bordeaux pour retirer par retrait féodale et puissance de fief la partie des biens que sont dans la mouvance dudit seigneur duc acquise par Charles GAST sieur de Ponfoucaud par sentence du décret rendu au sénéchal de Libourne sur la saisie réelle faite à la requête de monseigneur de la MONTAIGNE conseiller du roy et son procureur au sénéchal de Guienne au préjudice dudit sieur ROUSSEAU sur la tête de sieur jean BARRAUD son curateur pour la somme de 700 livres, consent que ledit sieur DE MORIN en ladite qualité de procureur général dudit seigneur duc agisse et retire lesdits biens si bon luy semble tout ainsi et comme il eut py faire avant ladite cession moyennant quoy ledit sieur DE MORIN audit nom a déchargé ledit ROUSSEAU de tous les engagements portés par ladite cession dont et du tout a été requis acte |
51 | 1726, 12 avril. François ROY charpentier de haute futaye de Picard à Coutras a reçu de Michel TRIGANT procureur fiscal du sénéchal de Fronsac au siège de Coutras habitant du lieu de Péristève à Maransin 17 livres 10 sols pour la façon d’une maison que ledit ROY s’étoit engagé de luy faire comme du tout en résulte le contrat entre eux passé devant ARNAUDINEAU notaire, le surplus ayant été payé avant |
52 | 1726, 13 avril. MARIAGE entre François TROQUEREAU journalier de Troquereau-de-l’Isle à Coutras fils de feu François TROQUEREAU et Peyronne MARTIN et Marguerite LAURENT fille de feu Jean LAURENS journalier et Marguerite BOISSEAU de Janguet aux Peintures |
53 | 1726, 14 avril. Jacques TURLAY journalier du bourg de Coutras vend à François ITEY laboureur des Mougneaux aux Peintures une pièce de terre en labeur ténement Mougneaux dans le champ appellé Champoulleau au lieu appellé la Chaume mouvante du duc de Fronsac pour 45 livres. |
54 | 1726, 14 avril. George HORREYREAU charpentier de barriques du bourg de Saint-Michel de Rivière marquisat de al Roche d’une part et Jean CLEMENCEAU dit la Fleur journalier de la Bombarde au Fieu entre lesquels a été dit que ledit HORREYREAU a fait procéder par saisie mobiliaire sur les fruits pendant sur racine appartenant à Jean GAUTRIAS pour se procureur le payement des sommes énoncées dans icelle et étably commissaire à iceux ledit CLEMENCEAU comme du tout en résulte le procès verbal de saisie di 19 juin 1724 fait par MIE huissier et prétendant ledit HORREYREAU que ledit CLEMENCEAU n’avoit pas voulu percevoir tous les fruits et revenus desdits biens et qu’au contraire il les avoit laissé prendre audit GAUTRIAS il s’y seroit mu procès entre eux au siège de Coutras où est intervenu appointement le 1er septembre 1725 qui a condamné ledit CLEMENCEAU au payement des sommes dues audit HORREYREAU… histoire compliquée… |
55 | 1726, 14 avril. André COULOMB vigneron de Guérin à Porchères vend à Jean MORANGE tisserand de Guérin faisant pour Marie COUPERIE sa mère, 2 chambres de maison l’une joignant l’autre en apand sans cheminée ni plancher constuites de pierres bois et torchis couvertes de tuiles creuses au village de Guérin avec les aisines d’icelles et un petit morceau de jardin au devant mouvante du duc de Richelieu pour 45 livres |
56 | 1726, 15 avril. Jean TAILLEDET le Jeune marchand du bourg de Coutras adresse cet acte à sieur Pierre QUEYREAU ME perruquier du bourg du Palais luy a dit et remontré qu’il demeure averti que Pierre BARDINAT agissant au nom et comme mari de Elisabeth RIVALEAU fille de feu Antoine RIVALLEAU dit « Petit du Grand » demeurant en Saintonge luy a affermé les biens et bâtiments et comme ledit TAILLEDET est créancier de l’hérédité dudit feu RIVALEAU il s’oppose |
57 | 1726, 23 avril. Georges CORBINEAU laboureur de Troquereau de l’Isle à Coutras vend à Mr Jean BOUSSIER licencié ez loix ancien lieutenant de maire de Coutras habitant de Coutras une pièce de terre en pré ténement du village de Picard au lieu appellé au Grand Pré PLUS autre pièce, plus autre pièce, Plus autre pièce à la Nègre ténement de Groleau, plus autre pièce en vigne, plus autre et finalement 4 autres pièces en chaume et vigne perdues même lieu, mouvantes du monseigneur le duc de Richelieu pour 160 livres |
58 | 1726, 24 avril. Marie PETIT veuve d’Etienne BLANCHON et Simon BOITAR son gendre de Janguet à Saint-Médard-de-Guizières pour eux et pour Jean et Suzanne, Marie, Philippe et Claude BLANCHON reconnaissent que Messire Louis ARLOT DE FRUGIE chevalier Seigneur de la Rocque chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis mestre de camp et exempt des gardes du Roy demeurant à Janguet leur a donné et remis en main à leur garde et conduite dès le 21 septembre 1724 une paire de bœufs de la valeur de 300 livres lesquels joints au chetel de la métairie du seigneur de la Rocque à Janguet que les susnommés font à moitié fruits lesquels bœufs ledit PETIT et BOITAR tant pour eux que pour les autres promettent de garder et soigner du mieux de leur possible et le profit s’il y en a sera partagé… |
59 | 1726, 25 avril. François DEBORDE hôte du bourg de Coutras adresse cet acte à sieur Jacques DEVIN marchand de Coutras, luy a représenté que le 29 novembre dernier le Sr DEVIN a fait mettre un cheval dans l’écurie dudit exposant lequel il a toujours gardé et l’a nouri et soigné avec autant d’assiduité que s’il eut été à luy en propre et comme ce cheval étoit en très mauvais état dans le temps que ledit DEVIN le laissa dans ladite écurie et que l’exposant l’apppercevoit que bien loin de se rétablir il dépérissoit chaque jour nonobstant les soins qu’il an avoit et la bonne nourriture qu’il luy fournissoit cela l’auroit obligé d’en avertir à plusieurs fois ledit Sr DEVIN et de luy dire de reprendre son cheval en luy payant son droit de nourriture et de garde ce qu’il auroit refusé sous prétexte que ce cheval causoit un procès entre luy et sieur Pierre EYMARD, en sorte que l’exposant l’avoit fait assigner par exploit du 15 du présent mois fait par GRILLEAU sergent pour qu’il fut condamné à reprendre son cheval et à luy payer la nourriture qu’il luy avoit fournie et luy fourniroit jusques au jour qu’il le reprendre doit ensemble son droit de garde à quoy ledit Sr DEVIN auroit encore insisté en sorte que le cheval a toujours resté entre les mains et sous la garde de l’exposant jusques à cejourd’huy qu’il est mort environ les 6 à 7 heures du matin ce qu’il dénonce audit sieur DEVIN afin qu’il n’en puisse ignorer et qu’il put luy imputer aucun blâme le tout sans préjudice de poursuites des fins de son exploit de demande dont il fait acte pour être notifié au sieur DEVIN à ce qu’il ne l’ignore |
60 | 1726, 27 avril. Demoiselles Marie DUPUY veuve de sieur François FELLONNEAU et Marie et Françoise FELLONNEAU sœurs mère et filles de Saint-Christophe de Double reconnaissant devoir à Me Jean LOYSEAU notaire et procureur ez sièges de Fronsac et Coutras habitant de Maransin, absent mais Michel TRIGANT procureur fiscal au sénéchal de Coutras habitant de Maransin pour luy, la somme de 206 livres 19 sols |
61 | 1726, 29 avril. Vincent CHABIRAN tailleur d’habits de Boisbellet à Coutras d’une part et Jean JONAT charpentier de barriques du bourg de la Barde en Saintonge font un échange. CHABIRAN donne une petite maison dans laquelle il y a 2 chambres l’une bas et l’autre haut construite de pierre bois et torchis couverte de tuile creux… lesquels héritages ledit CHABIRAN a acquis dudit JONAT comme mari de Marie QUANTIN par contrat retenu par feu Me Jean MEYDON et en retour JONAT a donné une pièce de terre en vergnes ténement de Mouchat au Taillis plus aune autre pièce en chaume, plus une autre pièce au Grand Pré de Rodier avec devoir seigneuriaux à monseigneur le duc de Fronsac et au seigneur de MOuchat |
62 | 1726, 30 avril. Me Pierre LABAT receveur des revenus du duché de Fronsac au nom et comme procureur constitué de très haut et puissant seigneur Louis François Armand DUPLESSIS, pair de France, duc de Richelieu et de Fronsac suivant la procuration du 20 septembre 1721 retenue par LE CHANTEUR et CHENARD notaires au Chatelet habitant du bourg de Paroisse de Fronsac a baillé à fief nouveau à Jeanne BERGER veuve de François RIBOULET marchand de la paroisse de Saint-Seurin sur l’Isle toute icelle place vacante appartenante audit seigneur duc de 21 carreaux au bourg de Coutras et au derrière de la maison de ladite BERGER confrontant du levant au chemin de la procession qui passe devant le château de Coutras, lequel chemin est de 12 pieds de large, d’autre côté du couchant au passage et chemin et passage pour aller de la halle et place de Coutras à la Rue St Jean, du nord au restant de ladite place appartenante audit seigneur duc et du midy à la maison de ladite BERGER pour en jouir à l’avenir comme de son propre domaine et héritage, batir et s’en servir ainsi qu’elle avisera, ladite baillette faite moyennant la somme de 30 livres de droit d’entrée que ladite BERGER a payé comptant audit Sr LABAT dont il luy en octroye quittance et outre ce à la charge de payer annuellement audit seigneur duc 4 sols de cens et rente au jour et fête de Noël ez mains du seigneur duc ou ses fermiers, receveur ou commis au château de Coutras ou ailleurs et 12 denier d’exporle à muance de seigneur ou tenancier laquelle rente ser payée solidairement par ceux qui seront à l’avenir possesseurs de ladite place et batisse qui y sera faite et seront tenus d’exporler et reconnoitre quand le cas y échera… |
63 | 1726, 30 avril. Me Pierre LABAT receveur des revenus du duché de Fronsac comme procureur du duc de Richelieu baille à fief nouveau à Bertrand BORDES maître tailleur d’habits du bourg de Coutras toute icelle place au bourg de Coutras faite en pointe vers le levant contenant 27 pieds en carré outre la pointe le tout faisant 30 carreaux confrontant du levant au chemin qui conduit de la place et halle de Coutras vers la rue Saint-Jean, du douchant au chay du sieur curé de Coutras et à une autre place vuide appartenant audit seigneur duc, du nord à une autre place vuide dudit seigneur et du midi à la muraille du jardin du sieur BUTET dans laquelle place ledit BORDES pourra bâtir et édifier une maison et autres bâtisses et en disposer ainsi qu’il avisera et en jouir à l’avenir comme de son propre domaine et héritage et pourra faire deux portes l’une au nord et l’autre au levant, pour 30 livres de droit d’entrée et pour 4 sols de rente et cens et 12 deniers d’exporle |
64 | 1726, 1er mai. Jean CASSAT laboureur à bras et Marie GAUTIER sa femme vendent à Vincent LANDRY l’aîné tisserand de Sablon aux Peintures une pièce de terre en barde dans les Bardes et ténement de Sablon au lieu appellé aux Chaumes , PLUS une pièce en labeur ténement de Sablon au Caillau et finalement une autre pièce en labeur même ténement à la Vache mouvant du duc de Richelieu pour 93 l ivres |
65 | 1726, 1er mai. Sr Jean BARON marchand du bourg de Coutras adresse cet acte à sieur Pierre RALION marchand de Coutras luy a dit et remontré qu’il demeure averti qu’il a en ses mains le provenu en partie d’une pièce d’eau-de-vie appartenante à Jérôme PECLIE maitre sargeur de Coutras que Jean VACHER dit el Coudot luy a délivré et comme il est son créancier il est obligé pour s’assurer son dû de s’opposer comme il s’oppose par ces présentes que ledit RALION ne vuide ses mains de la valeur des eau de Vie qu’au préalable il n’ait été payé de son dû… |
66 | 1726, 6 mai. André COULOMB vigneron de Guérin à Porchères reconnait avoir reçu de Jean MORANGE tisserand de Guérin 18 livres |
67 | 1726, 6 mai. François TERRASSON laboureur de la Chaussée à Saint-Antoine juridiction de Coutras d’une part et Pierre GRENIER journalier demeurant audit village entre lesquels a été fait un échange. GRENIER donne à TERRASSON une pièce de terre en brande et bruières ténement de la Rivière au Pizou en Périgord au lieu appellé au Lisottes, PLUS une autre pièce en labeur ténement des Grands Fauchers au lieu appellé au Champ de la Peyre paroisse de Saint6Antoine en Bordelois évaluées, les pièce en Périgord à 8 livres et la dernière à 10 livres et en retour TERRASSON donne une pièce de terre en vigne ténement des Moujoux à Saint-Antoine plus une autre pièce en vigne ténement de Chastres au lieu appellé au Fort du Poirier et finalement une autre pièce au même lieu le tout mouvant du duc de richelieu et du seigneur de Montpon |
68 | 1726, 7 mai. Pierre TURPAUD laboureur du Gué de Saint-Nac vend à Vincent TURLAY charpentier de barriques du bourg des Peintures une pièce de terr en labeur ténement du Gué de Saint-Nac à la Petite Barde, PLUS 6 brasses et demie de terre en labeur et rangs de vigne au village du Gué de Saint-Nac au Jardin et Houche, n’entendant le vendeur comprendre dans ladite vente le puy qui se trouve du côté de ladite place vendue lequel il se réserve avec une petite place autour, auquel puy ledit acquéreur ne pourra avoir ni prétendre aucun droit de puisage ni les siens à quoy il a par exprès renoncé, pour 34 livres |
69 | 1726, 7 mai. Jean RABIER filassier du bourg de Coutras vend à Thomas DUBOIS son gendre aussi filassier de Coutras toute icelle portion de maison par luy acquise de Marie MICHENOT et Jean BLANC son neveu au présent bourg rue appellée la Petite Rue avec un petit jardin au derrière consistant en 2 petites chambres une basse et l’autre au dessus dans chacune desquelles il y a une cheminée construite de pierres bois torchis couverte de tuile creux pour 110 livres. S’ensuit la prise de possession. |
70 | 1726, 7 mai. Jean TAILLEDET l’aîné marchand du bourg de Coutras vend à Thomas DUBOIS fillassier de Coutras un petite morceau de chambre de maison et aisines à la Petite Rue ainsi et de même que ledit TAILLEDET d’a acquis de Jean DUCLION par contrat du 31 juillet 1723 retenu par moy notaire mouvante de monseigneur le duc de Richelieu pour 30 livres. S’ensuit la prise de possession. |
71 | 1726, 8 mai. TESTAMENT de Arnaud BENOIT charpentier de barriques des Vallées à Lagorce époux de Jeanne TURLAY |
72 | 1726, 9 mai. Elie PETITE dit Taugnon laboureur des Grands Rois à Coutras vend à Marie ROY veuve de Sr Léonard GARITEY du bourg de Coutras la part et portion qu’il a dans une pièce de terre venant du chef de feue Jeanne DUCLOU sa femme située dans le ténement des Grands Rois appellé au Bardot qui consiste en une troisième partie en pré et chenevoir d’une pièce de 4 brasses mouvant du duc de Richelieu pour 13 livres |
73 | 1726, 12 mai. Jeanne VIGNON veuve de Pierre DEROUZIER dit Chadirat, vigneron comme tutrice de ses enfants et pour François DEROUSIER sa fille majeure renouvelle en faveur de Guillaume FLORANCEAU marchand de Drouillard à Lagorce l’obligation qui fut consentie par feu François DEROUSIER son beau-père et ledit feu Pierre DEROUSIER en faveur de feu Jean FLORANCEAU le 23 juillet 1698 retenue par DETHOMAS notaire au duché pour 54 livres, plus une autre obligation du 11 juin 1697 et un autre du 7 mai 1702 |
74 | 1726, 15 mai. Pierre BRISSAU marchand du bourg du Pizou reconnait devoir à François TURPAUD maréchal taillandier du bourg des Peintures 50 livres provenant de la vente d’un cheval fait il y a environ 15 ans pour 18 livres et d’une jument vendue et livrée il y a environ 8 ans pour 32 livres |
75 | 1726, 18 mai. RENTE SUR LE MOULIN DE REYREAU. Samson Gabriel BONNIN sieur de LIGNIERE ancien capitaine au régiment de Champagne habitant du bourg de Coutras reconnait avoir baillé ceddé quitté et transporté à titre de rente et promet garantir de tout trouble à Pierre VILATE marchand natif de Liman à Festalin demeurant au bourg du Beau juridiction de Saint-Aulaye, tout iceux moulins à blé avec leurs meubles et soutres, droits d’ecluse et d’agravage eaux allantes et venantes droit de pêches le tout situé sur la rivière de Dronne avec les prairies, pâturages appartenances et dépendances sans du tout en rien réserver ni excepter, PLUS la métairie du village de Reyreau consistant en maison granges cave grenier parcs toits à cochons, terres labourables bois prés vignes bruières jauges chaumes et autres natures avec le chetal en dépendant moitié du croit d’iceluy moitié de la récolte qui est à présent sur racine, charrette, areau et autres outils aratoires dans le ténement de la Groy paroisse St Michel en Périgord, aussi bien que les héritages dans La Barde, à commencer ladite jouissance de ce jour, le présent bail de délaissement fait sa charge des cens rentes et droits seigneuriaux et de payer, bailler et délivrer annuellement audit Sr BONNIN acceptant pour lui les siens et autres ayant causes la somme de 400 livres d’argent monnoyé, 2 paires de chapon, 2 paires de canards et 50 lattes d’aubier propre à planter, annuellement de rente qui est à raison du denier vingt du prix et valeur desdits héritages… VILATE devra entretenir les biens en bon état… ladite rente rachetable en rendant baillant et payant 8130 livres avec les arrerages |
76 | 1726, 19 mai. Sieur Jean BASSIEU bourgeois du bourg de Chamadelle vend à Pierre CHEVALIER marchand blanchier du bourg de Coutras 12 brasses de terre en pré au cordeau et mesure de Coutras à prendre dans une pièce de plus grande contenance ténement des Petits Sablons au dessus de la Fourchée mouvante du Duc de Richelieu pour 100 livres. S’ensuit la prise de possession. |
77 | 1726, 19 mai. Sieur Jean DASSIEUR bourgeois du bourg de Chamadelle vend à Jean BARON maître tondeur du bourg de Coutras une pièce de terre en pré en deux arrollements ténement des Petits Sablons au dessus la Fourchée près de la rivière de Dronne à Coutras de 2 journaux mouvant du duc de richelieu pour 350 livres. S’ensuit la prise de possession. |
78 | 1726, 20 mai. Jacques AGASSEAU laboureur d’Audebeau vend à pacte de rachat et réméré de 3 ans à Jean BARRAUD charpentier de haute futaie de Lauvirat à Coutras une pièce de terre en pré ténement de Lauvirat au Grand Pon, plus une autre pièce même ténement qui confronte à la rivière de l’Isle mouvantes du duc de Richelieu pour 55 livres |
79 | 1726, 20 mai. Jean TAILLEDET marchand et Antoinette DURANDEAU veuve de Martial PECLIE tous deux du bourg de Coutras entre lesquels a été dit que par contrat du 1er mai 1725 retenu par moy ladite DURANDEAU a vendu à TAILLEDET un petite morceau de chambre de maison haut et bas à Coutras au derrière de la chambre où ladite DURANDEAU fait sa demeure dans l’entre deux ils se sont obligé de faire un mur muant commun entre eux au dessous de la poutre qui fait séparation du bas et haut, ils se mettent d’accord sur les accès… |
80 | 1726, 22 mai. François MOREAU veuve de Pierre BOSSUET du bourg des Peintures vend à Jean RALION laboureur de Malibaud aux Peintures pour luy et pour Anne GILET sa mère, Jean autre Jean et Charles RALION ses frères et pour Françoise BOUSSIER sa femme, une pièce de terre en labeur ténement des Peintures au Bois, plus une pièce de terre en pré à la Nauve des Turpaud qui confronte à la rivière de Dronne, PLUS une pièce de terre en pré au Pont du Got, plus une autre pièce au Bois près la première et finalement une pièce en chenevoir aux Peintures mouvant du duc de Richelieu pour 200 livres |
81 | 1726, 23 mai. DOUBLE MARIAGE entre Jacques MIE journallier fils de feu Jean MIE et Catherine PLUMET de Lauvirat et Léonarde CAILLER veuve de Bernard GUILLON fille de feu jean CAILLER et Françoise ARUOIR de Frouin et second contrat de Jean GUILLON fils de feu Bernard GUILLON charpentier de barriques et ladite CAILLER avec Marie MIE fille de Jacques MIE et de feue Françoise CATHERINEAU de Lauvirat |
82 | 1726, 24 mai. Monsieur Me Jean DOLIER avocat en Parlement prêtre docteur en théologie de Saint-Christophe-de-Double constitue pour son procureur général sieur BENAGUET bourgeois et marchand e la ville de Dunes en Condommois pour en son nom recevoir des mains de sieur BES-ALOS Me chirurgien de Dunes tous les arrerages de rente annuelle que ledit DES-ALOS llui doit en conséquence du bail à rente passé par DOLIER en sa faveur |
83 | 1726, 24 mai. Me Pierre POINTET praticien de la Grosse Croix à Porchères comme acquéreur de certains biens de Antoine RAMBAUD par contrat du 10 mars dernier paye 80 livres à Jacques BERNARD vigneron de Vignon à la décharge dudit RAMBAUD |
84 | 1726, 26 mai. Raymond VACHER charpentier de haute futaye du bourg de Coutras vend à François SORILLON marchand de Fargues à Coutras une pièce de terre en labeur ténement d’Audebeau à la Petite Garenne mouvant du duc de Richelieu pour 33 livres |
85 | 1726, 3 juin. MARIAGE entre Sr Elie RALION maître épinglier fils de Sr Pierre RALION et Marie TURMET et Françoise MEYDON fille de feu Sr Jean MEYDON et de Elionne SEGUINEAU du bourg de Coutras. |
86 | 1726, 4 juin. François RENON marchand d’une part et Pierre CHEVALIER et Pierre RALION marchand entre lesquels a été dit que ledit RENON comme mari de Marie DESCAZEAU étant créancier de 200 livres sur l’hérédité de Jean DESCAZEAU son beau-père sur le contrat de mariage du 21 octobre 1706 retenu par BOURSEAU, ils ont formé opposition entre les mains de Pierre MERCIER fermier des biens dudit Jean DESCAZEAU au préjudice de Jean Léonard DESCAZEAU son fils qui est ssigné à comparoir devant le juge ordinaire de Coutras… ils transigent, dossier compliqué. |
87 | 1726, 10 juin. PARTAGES des biens délaissés par feu Berthome GUEYDON et Françoise RICHON communs entre Jeanne, Elie, Anne, Jean et autre Jeanne GUEYDON leurs enfants ladite Jeanne aîné femme de Pierre GALTEAU, ladite Anne femme de Raimond MONDIN et la dernière de Jean CAULAY, à Drouillard |
88 | 1726, 10 juin. Les même que précédemment attribuent les lots. |
89 | 1726, 1er juin. Bernard GUILLON laboureur de Sablon aux Peintures reconnait devoir à François TURPEAUD maréchal des Peintures 45 livres |
90 | 1726, 10 juin. Thomas BARRAUD laboureur du bourg des Peintures reconnait devoir à François TURPAUD maréchal du bourg des Peintures 36 livres |
91 | 1726, 10 juin. François COURSELLE laboureur de Laroze à Menestérol paye à François VOULGRE laboureur de la Gravette à Ménestérol 30 livres |
92 | 1726, 10 juin. MARIAGE entre Jean VALAIZE domestique de Jeanne ROBINEAU à Larré à Porchères fils de Pierre VALAIZE journalier et de feue Françoise PIARROIS du bourg de Saint-Seurin sur l’Isle avec Marguerite BLANCHARD fille de Denis BLANCHARD journalier et de Peyronne PHELIPEAU de Larré à Porchères |
93 | 1726, 11 juin. Marie DROUHAUD relite de feu Pierre DUCLION et à présent femme de Jean VAISSIERE laboureur et Marie DUCLION fille héritière dudit feu DUCLION tous du bourg des Peintures vendent à Me Jean GUIMARD huissier du bourg de Maransin la part et portion d’une grange et aisines venant de l’hérédité dudit feu DUCLION au village de la Motte à Coutras plus une pièce de terre au Petit Pré ténement de la Motte, plus la moitié d’une pièce de terre en pré et chenevière qui confronte à la tenure des Grands Roi et à la rivière de l’Isle, plus une pièce de terre en labeur au Taillis, plus autre pièce de terr en labeur au Petit Bois, plus autre pièce de terre, plus autre pièce de terre en chaume à la Petit Motte, au Grand Lac, au Four des Landes, aux Essards mouvant du duc de Fronsac pour 80 livres |
94 | 1726, 16 juin. Catherine GUILDON veuve de Bernard LAVIGNE de Lavergne aux Eglisottes et Antoinette LOYSEAU veuve de Charles BOUJUT et Marie BOUJUT sa fille veuve de François BOIREAU comme tutrisse de ses enfants, toutes deux des Mougneaux à Coutras entre lesquelles pour terminer le procès et différent qu’elles ont ensemble au sujet de la succession de feu François GUILDON pendant en la cour sénéchal de Coutras, pour éviter à frais et vivre en union sont convenu d’arbitres arbitrateurs amiables compositeurs pour juger et terminer ledit procès et contestations… |
95 | 1726, 20 juin. Samson Gabriel BONNIN sieur de Lignière ancien capitaine au régiment de Champagne du bourg de Coutras paye à la décharge de Jean LALUN dit Petit Jean de Lagrave au Fieu à François RANGEARD vigneron du Testeau à Porchères comme fils héritier de feu ses parents 36 livres |
96 | 1726, 22 juin. TESTAMENT de Sr Jean CHANDEAU marchand du bourg de Saint-Christophe de Double, marié en premières noces à Peyronne VIROLLE et en secondes noces à Jeanne ARNAUDEAU |
97 | 1726, 24 juin. Me François DE MORIN avocat en la cour, bourgeois et habitant de Bordeaux comme procureur constitué de monseigneur le Duc de Richelieu et Arnaud HORREYREAU praticien de Lavergne aux Eglisottes comme co héritier de feu Me Jean HORREYREAU sergent royale son père entre lesquels a été dit que Monsieur le procureur fiscal a porté plainte et fait informer contre ledit feu HORREYREAU pour fait de chasse dans les terres de mondit seigneur, il auroit été condamné en la somme de 100 livres d’amandes envers mondit seigneur et en tous les depans comme en résulte le sentence rendue au sénéchal du présent lieu le 19 décembre 1716 de laquelle ledit feu HORREYREAU a fait appel elle a été confirmée par autre sentence de la chambre du conseil de la table de marbre du Palais le 22 juin 1717 et HORREYREAU condamné… ils font un comte et MORIN fait une relâche de 50 livres pour clore toute cette affaire |
98 | 1726, 24 juin. François RICHON laboureur des Auvergnats à Sablons paye à Guillaume GALTEAU marchand du bourg de Chamadelle 90 livres |
99 | 1726, 30 juin. Jean DRILLON vigneron de Boinard à Bayas vend à Jean CAILLAUD vigneron de la Guillonne à Coutras une pièce de terre en vigne ténement des Ouillers à la Biscaye, PLUS 2 tiers d’une autre pièce en vigne indivise entre ladite DRILLON et le vendeur au Poirier des Vidals même ténement mouvant du seigneur abbé de Guîtres pour 34 livres 10 sols |
100 | 1726, 30 juin. Sr Claude GENSONNET bourgeois et marchand du bourg de Saint-Médard-de-Guizières en Puynormand faisant pour sieur Antoine DECHAMPS son beau-frère de Saint-Sauveur a payé Demoiselle Judith BONNIN veuve de sieur Pierre FAURE 2100 livres |
101 | 1726, 3 juillet. Jean POIRIER galocher cède à Sr Léonard BINIER marchand de la Boujade à Bourg-du-Bois juridiction de Ribérac 110 livres 6 sols |
102 | 1726, 3 juillet. Jean CHEMINEAU laboureur de Fargues à Coutras adresse cet acte à Pierre MONDAIN tisserand du bourg de Coutras, luy a dit qu’il est apellant par ces présentes d’un appointement qu’il obtint par defaut de son préjudice de Mr le procureur d’office du siège de Coutras le 22 décembre dernier sur un conflit en BONNIN et CHEMINEAU |
103 | 1726, 5 juillet. Antoinette DURANDEAU veuve de Martial PECLIE du bourg de Coutras comme mère de Jean, Antoine et Marie PECLIE, et Jérôme PECLIE son fils aîné sargeur, et Sr Antoine VACHER marchand de la Motte de Mons entre lesquels a été dit que ledit feu PECLIE seroit mort débiteur dudit VACHER de 323 livres 8 sols, de laquelle voulant être payé il a faire faire des lettres en chancellerie et commandements, ils s’entendent et vendent une pièce de terre en bois et taillis au lieu appellé la Taillis du Prêtre ténement de la Motte de Mons, plus une autre pièce en bois et chaume, PLUS autre en labeur et rang de vigne au Cousteau, PLUS autre en labeur et chaume au Grand Champ et finalement autre pièce en labeur et rang de vigne Devant les Portes même ténement mouvant du seigneur de Bellisle pour 390 livres 19 sols 4 deniers |
104 | 1726, 7 juillet. Peyronne FELLONNEAU femme de Jean DUCLION laboureur de Malibeau aux Peintures adresse cet acte à Jean JONAT de Bignac à Chamadelle, luy a dite qu’ayant obtenu sentance contre luy de Me le juge ordinaire de Coutras le 16 mars dernier il a interjeté appel et comme cet aper est sujet à désaveu elle fait cet acte pour confirmer cet appel. |
105 | 1726, 7 juillet. Vincent JONAT laboureur de Durandeau à Coutras reconnait devoir à demoiselle Judith BONNIN veuve FAURE 99 livres 19 sols |
106 | 1726, 7 juillet. Marguerite CARRE veuve de Sr Jean RALION marchand de Coutras déclare avoir reçu de Pierre MONTEIL Me épinglier de Coutras comme tuteur des enfants mineurs de feu RALION tous les meubles et effets qu’elle s’étoit constitué par son contrat de mariage du 4 octobre 1719 retenu par BOURSEAU |
107 | 1726, 9 juillet. Jean BIGOT maître sargeur du bourg de Coutras reconnait devoir à sieur Moïse FAURE seigneur de Mouchat bourgeois et habitant du bourg de Coutras 90 livres |
108 | 1726, 13 juillet. Jean TEXIER dit Laviote metayer de sieur Pierre-Izaac BARRAUD du bourg de Coutras adresse cet acte à sieur Jean BOUSSIER ancien lieutenant de maire de Coutras, y habitant lui a dit que pour n’entrer dans la discussion de savoir lequel des deux est pas la pocession de jouir du dernier an et jour dernier ans et exploit du pred quy est au bout d’une pièce de terre labourable au lieu appellé au Champ de Coutras prise de Tournerie il luy a formé arrest de querelle devant le lieutenant général de Guienne il le remet rétablit et réintègre par ces présentes dans la possession dans laquelle il estoit |
109 | 1726, 14 juillet. Demoiselle Jeanne ROBINEAU veuve VIROLLE à Larret et héritière de feue Catherine DUCLION sa mère cède transporte à sieur Guillaume DESCHAMPS son beau-frère bourgeois de Biroche à Saint-Médard comme lari de demoiselle Marie ROBIENAU 2000 livres à elle due par sieur Jean et autre Jean DUCLION oncle et neveu tous deux habitants de Logerie à Saint-Seurin-sur-l’Isle qu’ils lui doivent suite à l’acte passé entre eux le 19 mai dernier retenu par MASSON notaire royal |
110 | 1726, 14 juillet. MARIAGE entre Jean DEVAURE fils de Pierre DEVAURE pauvre journalier et de Françoise CATHERINEAU habitant du Fieu et Jeanne BERAUD fille de feu Jean BERAUD journalier et de Mauricette GUESLIN de Millet à Coutras. |
111 | 1726, 19 juillet. Pierre VILATTE marchand du bourg du Beau juridiction de Sainte Aulaye en angoumois a dit que par contrat du 18 mai dernier Samson Gabriel BONNIN luy a fait vente de tous iceux moulins à blé et métairie à Reyreau aux Eglisottes pour 406 livres 10 sols de rente constitué payable à perpétuité, le fonds du tout évalué à 8135 livres et désirant en prendre possession réelle et en faire état et procès verbal il m’a requis et aux témoins de l’accompagner sur les lieux pour y vaquer et de fait y étant allés avec ledit VILATTE il nous a conduit dans lesdits moulins aussi bien que dans les batiments de ladite métairie dans lesquels endroits il s’est promené, y a allumé du feu, ensuite de quoy il nous a conduit dans les prairies, jardins et autres terres qui sont aux environs de ladite métairie et desdits moulins ou il s’est aussi promené, a béché la terre et arraché de l’herbe au veu de plusieurs personnes le tout en signe d’une vraye possession érelle actuelle et personnelle sans aucun trouble ni empechement en laquelle possession réelle actuelle et personnelle le j’ay mis et établi ensuite de suoy nous avons retourné auxdits moulins et avons remarqué qu’il n’y reste au pon de l’entrée d’iceluy qu’un madrier et qu’il est nécessaire d’y en ajouter deux autres de la longueur chacun de 14 pieds, que la fonsure de l’essac du moulin de la porte qui est de madriers a besoin d’être réparée et qu’il faut même y mettre un bois appellée gravier aui derrière de la roue, que la roue, l’arbre et le rouet du même moulin sont à peu prés demi usée, que les mets de l’un et de l’autre desdits moulins sont si mauvaises qu’elles ne scauroient plus servir, que les garnitures qui étoient aux côtés et au dessus des deux meules ont été enlevées que les 2 tremures sont forts mauvaises, que la roue de l’autre moulin est aussi fort mauvaise l’arbre et les rouets d’icelle demi usées, qu’il y manque un madrier à la fonsure de l’essac dudit moulin, comme aussi François BOISBETTEAU charpentier de moulin travaillant actuellement à la réparation desdits moulin nous a dit qu’il étoit nécessaire de racommoder le chemin de la roue à quoy il faudra employer 6 madriers, qu’il faudra au derrière de ladite roue un bois appellé chapeau avec 3 coulombes, qu’il faudra une autre coulombe au chapeau de devant, qu’il faut aussi à l’essac du moulin de la porte un chapeau au derrière de la roue avec trois coulombes comme aussi nous avons remarqué que le madrier qui a servi de planche du moulin à la pile est très mauvais et ne scauroit plus servir, que le pile est en très mauvais état, ledit BOISBELLEAU nous ayant assuré qu’elle ne pouvoit être réparée sans la refaire entièrement et ayant examiné le chaussée desdits moulins, nous avons remarqué qu’il à 15 pas au dessus de la pile il y a une ouverture de 50 pas de long ou environ à laquelle il ne paroit y avoir resté que 3 piquets et quelques liarnes que nous n’avons pû compter à cause que les bateaux sont hors de l’eau par laquelle ouverture toute l’eau de la rivière passe les moulins étant à présent à sec par le dessus, comme aussi ayant examiné le restant de ladite chaussée d’un travers de rivière à l’autre n’ayant pû nous y transporter faute de bateau nous avons jugé qu’il y a longtemps qu’on n’y a rien fait et qu’il est absolument nécessaire de la faire réparer pour en empêcher la ruine totale, et étant retournés dans lesdits moulins ledit VILATTE nous a fait remarquer qu’il y a 6 pales qui sont fort mauvaises et qu’il faut nécessairement racommoder et ledit BOIBELLEAU nous a aussi dit qu’il en faudroit faire 2 neuves, comme aussi il nous afait remarquer qu’on a enlevé les 2 liens de fert qui étoient au bout de l’arbre du moulin du fon vers le dehors, aussi bien qu’à celuy de la porte et étant sorti desdits moulins nous avons trouvé une pile de vieux morceaux de piquets et liarnes qu’on nous a dit venir de la chaussée parmi lesquels il y en a deux d’une grosseur raisonnable de la longueur de 15 pieds qu’on étoit à même de carrer que l’on a tiré les deux bateaux hors de l’eau, l’un desquels qui est le petite, François PARET charpentier de bateau nous dit ne pouvoir plus le raccomoder paroissant effectivement fort vieux et mauvais, l’autre qui est appellé Tercière qu’on racommode actuellement paroissant assez bon, qu’il faut 3 planches et des traverses sur les picquets qui sont sur le ruisseau appellé de Lisle au dessus de l’entrée desdits moulins pour faire un pon pour pouvoir aller auxdits moulins, ledit ruisseau étant souvent inondé à ce qu’on nous a dit, et étant retourné à la grange ledit VILATTE nous a fait remarquer qu’il n’y a point de portal à son entrée et qu’il y a besoin de torchis en plusieurs endroits et ayant été aux bâtiments qui sont au devant nous avons remarqué qu’ils sont en très mauvais état, la chambre de ferrière étant même défaite en sorte qu’il ni reste qu’un montant et 2 chevrons à la charpente, 8 gros soliveaux qui paroissent même pourris au plancher qui sont soutenus vers les nors sur un entrelas qui est sur un bois appelleé Jambage et 3 mauvaises coulombes et ayant été dans les batiments qui ont sur le grand chemin nous avons remarqué que les 2 portes sont très mauvaises et que le bas du mur a besoin de quelques petites réparations, que l’apand et le balet qui sont au derrière desdits bâtiments lequel balet a son entrée du côté du nord sont en très mauvais état, ledit balet menaçant même une ruine entière s’il n’est incessament réparé ou apuié, PLUS nous avons remarqué qu’entre le grand chemin et lesdits batiments il y a une pile de bois qui ont servi à ladite chaussée qui paroissent fort vieux dans laquelle pile il y en a environ 7 charetée dont et du tout nous avons dressé le présent procès verbal à la réquisition dudit VILATTE qui nous en a requis acte à luy octroyé pour luy servir à telles fins que de raison. Fait et passé sur les lieux ledit jour et an que dessus en présence de François BOIBELLEAU de Simonneau à Clairac en Saintonge, de François PARET de Camps en Puynormand et de Jean DELANNE metayer de Reyreau témoins connus à ce appellée et requis qui et ledit VILATTE ont déclaré ne savoir signer de ce enquis, sauf ledit BOISBELLEAU qui a signé avec moy. BOISBELLAUD ; BOURSEAU, notaire royal. |
112 | 1726, 21 juillet. Jean TAILLEDET l’aîné marchand du bourg de Coutras adresse cet acte à Jérôme PECLIE Me sargeur de Coutras luy a dit et remontré qu’il est averti que ledit PECLIE a conduit son cheval dans le parc de justice du présent lieu, il a été chez luy pour luy demander s’il luy avoit fait du dommage à quoy il auroit répodu qu’il l’avoit trouvé dans une pièce de terre ensemensée en gesses au dessous la garenne du présent lieu ou il a fait un dommage considérable, ledit exposant luy ayant dit qu’il vouloit le payer comme il seroit estimé, ils auroient été sur ladit pièce avec les nommés HUEYDON du Port du Mas et Charles JAY sacristain du présent lieu lesquels ont procédé à la visite des dommages, ils ont convenu entre eux qu’il y avoit un picotin de gesses de dommages et ce qu’ayant dit audit exposant et audit PECLIE ils se seroient retirés et ledit exposant ayant mesure un picotin de gesses il les a portées chez luy et les luy a offerte en présence des témoins et par luy donnant son consentement qu’il retirat son cheval des mains du geôlier qu’il vouloit payer de son droit de garde et nourriture à ses depans outre et par-dessus ledit picotin de gesses à quoy ledit PECLIE n’auroit jamais voulu consentir, ce qui oblige ledit exposant de luy faire le présent acte pour luy offrir un picotin de gesses pures et nettes pour la valeur du dommage, le sommant de les prendre et recevoir, de luy en donner quittance et son consentement à ce que ledit exposant retire des mains du geôlier son cheval en luy payant son droit et faute à lui d’adhérer auxdits sommations, il proteste de laisser par manière de dépôt lesdits gesses entre les mains de moy notaire pour être retirées par ledit PECLIE quand bon luy semblera. PECLIE a refuse et le notaire a gardé les gesses ! |
113 | 1726, 23 juillet. Jean VACHER cabaretier du bourg de Coutras vend à Pierre SARRAZIN cardeur de laine de Coutras la troisième partie de 2 chambres de maison qu’il a verbalement acquises de François SARRAZIN marchand depuis plusieurs années pour 60 livres qu’il paya audit SARRAZIN, que François SARRAZIN avait acquises de Jeanne DUBOIS fille de Romain DUBOIS par contrat du 28 août 1708, avec droit de puiser au puits, mouvant du duc de Richelieu pour 60 livres. |
114 | 1726, 23 juillet. Sr Jérôme BUTET marchand du bourg de Coutras vend à Bertrand BORDES Me tailleur d’habits de Coutras la moitié du mur et place d’iceluy qui est au bout de son jardin joignant une place à bâtir acquise par ledit BORDES de Mgr le duc du présent duché lequel mur ledit BORDES pourra faire racommoder même le démolir et réédifier si bon luy semble et e hausser tout autant qu’il voudra pour y bâtir à cette condition que tout ledit mur et l’augmentation que ledit BORDES y fera faire à ses frais et depens demeurera commun et mittoyen entre ledit BORDES et ledit BUTET… pour 27 livres et la moitié du fonds pour 3 livres faisant 30. |
115 | 1726, 24 juillet. Antoinette DURANDEAU veuve de Martial PECLIE en son vivant sergent ordinaire aux sièges de Coutras comme tutrisse de ses enfants mineurs et Jérômes PECLIE son fils cohéritier, du bourg de Coutras vendent à Guillaume FLORANCEAU marchand du village de la Bergère à Lagorce une pièce de terre en chaume à la Croix de Drouillard paroisse de Lagorce, PLUS autre pièce en taillis et chaume à la CHataigneray, PLUS une uautre pièce en jaugue au Mauvais pas du Millaud, PLUS autre pièce en taillis ténement du village de Guillot fief de Belisle, PLUS une autre pièce en taillis et bruières ténement des Guillot et finalement autre pièce au Trois Fourg ou à l’Espis ténement de Drouillard mouvants du fief noble de Belisle pour 157 livres 11 sols |
114 | 1726, 25 juillet. Sr Pierre et autre Pierre ROUSSEAUX frères le premier marchand couroyeur de Ste Foy en Agenois et le dernier bourgeois du Grand Chemin à Saint-Christophe de Double entre lesquels a été dit qu’ils ont un bien commun en indivis ténement de Cholet et autres prises voisines à Porchères dont ils ont toujours jouy en commun parce qu’il n’ont pu procéder au partage parce que cela auroit considérablement diminué la valeur soit par ce qu’il ny a qu’une seule grange qui ne peut être partagée ou soit encore parce qu’il y a dans lesdits bien plusieurs petites pièces qu’on ne scauroit non plus partager sans pertes, ils font une licitation |
115 | 1726, 26 juillet. Pierre BOUSSIER cardeur de laine de Benauge aux Eglisottes paye à Jean CAILLAUD vigneron de la Guillonne à Coutras 36 livres |
116 | 1726, Pierre CHOQUEUX sergeur fils héritier de feue Françoise BERGER du bourg de Coutras vend à Jean CAILLAUD fils de Pierre, vigneron de la Guillonne une pièce de terre en chaume et vigne perdue ténement de Guillot, PLUS une autre pièce en même nature, PLUS autre pièce, mouvant du seigneur de Belisle pour 63 livres |
117 | 1726, 28 juillet. MARIAGE entre Jean GUILLON journalier de Brisset à Saint-Aigulin fils de feu Guillaume GUILLON et Marie NICOLAS et Marie PEYNEAU fille de feu Jean PEYNEAU charpentier de barique et de Marie MILLET. |
118 | 1726, 29 juillet. Pierre BOSSUET laboureur de Beurret à Lussac reconnait devoir à Antoine VALETTE laboureur de la Feole à Lussac 60 livres |
119 | 1726, 29 juillet. Guillaume FLORANSEAU marchand de la Bergère à Lagorce a dit que par contrat du 4 du présent mois il a acquis d’Antoinette DURANDEAU certains biens, il en prend possession. |
120 | 1726, 3 août. Me Jean Léonard MOUNIER conseiller du roy, commissaire général des saisies réelles de la juridiction de Coutras ya habitants donne à faire valoir à moitié fruits profits et revenus pour 3 années à Jean DELAGE fisl d’autre Jean DELAGE laboureur de Pineau à Saint-Denis-de-Pile toute icelle métairie de Tournerie consistant en maison, granges, chays, terres labourables, vignes, prés, bois, jaugues, nauves, chaumes et autres natures. MONIER a remis une paire de jeunes bœufs, un jeune veau, 2 vaches et un veau à la suitte, une charrette ferrée pour 482 livres, plus un joug, une paire de juilles, un areau garny, un échelleau et une perche, 26 brebis ou moutons, 3 oyes et un jard, une cane et un canard, 5 sacs de froment, 6 sacs de sègle, 2 quards pesclin, 2 quards baillard, un quard blé d’Espagne, un quard gesse, un quard comble avoine, et un quard garrobes. Touty se partagera en moitiés sans que les preneurs puissent donner aucun menus grains soit de Millet, blé d’Espagne, gesses, peseclins ou autres à cercler par autruy en sorte que la moitié qui en devra revenir audit Sr MOUNIER puisse etre amoindrie en aucune manière, les semences seront levées sur la pile commune. En outre le preneur devra donner annuellement un cent d’œufs, 6 paires de poulets, une paire de poules et 2 paires de chapon : les oysons et les canards seront partagés par moitié … le preneur sera tenu de faire briller les filasses, les revenus de cette métairie sont évaluées à 145 livres par an |
121 | 1726, 5 août. Jacques MAUGET laboureur du village des Moulins à Camps reconnait devoir à Jeanne BERGER veuve de sieur François RIBOULET marchand de Saint-Seurin-sur-l’Isle 110 livres 12 sols |
122 | 1726, 5 août. Jean DUFOSS2 laboureur du Galostre et Perrine RABIER veuve de Me François DUFOSSE notaire au duché de Fronsac comme commune en acquêts et tutrice de leurs enfants habitante du Galostre à Saint-Martin-de-Laye, renouvellent envers Judith BONNIN veuve de FAURE l’obligation consentie par Jean DUFOSSE avec feu François DUFOSSE son frère en faveur de feu sieur BONNIN le 19 août 1696 devant BODET notaire du duché de Fronsac |
123 | 1726, 11 août. MARIAGE entre André SAUVAITRE journalier fils de Jean SAUVAITRE journalier et de Marie CAULAY des Ouliers à Coutras et Françoise CROISET fille de Pierre CROISET journalier et d’Elisabeth MOREAU d’EYgreteau à Coutras. |
124 | 1726, 11 août. Pierre EYGRETAU laboureur du Gué de Saint-Nac aux Peintures paye à Pierre GAUTIER laboureur de Loreau à Lussac 21 livres 10 sols 6 deniers |
125 | 1726, 12 août. François QUANTIN laboureur à bras reconnait devoir à François TURPAUD maréchal 72 livres pour le prix d’une jument et prêt d’argent. |
126 | 1726, 13 août. TESTAMENT MUTUEL de Sieur Jean BOUSSIER bourgeois et demoiselle Catherine RICHON son épouse du bourg de Coutras |
127 | 1726, 13 août. TESTEMENT d’Elie PETITE pauvre laboureur des Grands Roys à Coutras époux de Louise BINET |
128 | 1726, 13 août. Sr Pierre Izaac BARRAUD bourgeois de Coutras donne à faire valoir à moitié fruits et revenus pour 3 ans à Léonard DALIDET laboureur du Canton à Sablon toute icelle métairie de la Bodeterie. Il luy a remis une paire de bœufs avec leur joug et juilles, une paire de vaches et leurs jougs, un grand veau et un petite 7 cochons, une charrette ferrée avec les garnitures et un areau garni pour 362 livres plus 30 brebis ou moutons, 2 oyes et un jard et une poule, ainsi que 7 sacs de sègle, 9 cards de froment, 2 cards d’avoine, 1 quard de gesses et un quard de peseclin, lentilles, pos et maugettes pour ensemenser les terres. Tout sera partagé par moitié et le preneur fera tous les chrrois dont le sieur BARRAUD aura besoin et le preneur fera macher et brier les filaces, récurera les fossés. EN outre les preneurs donneront 100 œufs par an moitié à noël moitié à paques, les revenus de cette métairie sont évalués à 80 livres. |
129 | 1726, 16 août. Sieur Jean DASSIEU bourgeois de Chamadelle et Jean BARON marchand retondeur du bourg de Coutras entre lesquels a été dit que ledit DASSIEU a vendu à BARON 2 journaux de pré ténement des Petits Sablons à Coutras par contrat du 19 mai dernier retenu par même notaire pour 350 livres dont 250 payé contant et il s’est trouvé que les pièce ne font qu’un journal et demi… ils traitent à l’amiable. |
130 | 1726, 16 août. Jean DASSIEU bourgeois de Chamadelle vend à Sr Jean BARON maître retondeur du bourg de Coutras 2 tierces de toute icelle métairie appellée des Yvonnets aux Peintures consistant en maison, granges et autres bâtiments terres labourables preds vignes jaugues et autres héritages qui est à présent donnée à faire valoir, ainsi que les 2 tiers de bestiaux, gros et menus, outils aratoires, mouvant du duc de Richelieu pour 1700 livres |
131 | 1726, 18 août. MARIAGE entre Georges FORTIN vigneron de Picard à Coutras fils de feu François FORTIN et Marguerite EYMERY et Catherine CORBINEAU fille de Pierre CORBINEAU laboureur et de Marie FAUCON de Durandeau. |
132 | 1726, 18 août. MARIAGE entre Jean PARET vigneron natif de Porchères habitant depuis 5 ans de Picard à Coutras fils de Jean PARET laboureur à bras et de feue Jeanne MARTINON et Marie TROQUEREAU fille de feu Jean TROQUEREAU journalier et de Marie RIVALLEAU de Durandeau à Coutras. |
133 | 1726, 18 août. Demoiselle Françoise FELONNEAU de Saint-Christophe de Double fait et constitue pour son procureur générale t spécial sieur Benoist BINET son beau-frère bourgeois et marchand e la ville de Bordeaux pour se transporter dans la ville de Redon et ailleurs en Bretagne pour faire la recherche des biens et droits tant meubles qu’immeubles qui sont échus et obvenus à la constituante, à Marie FELONNEAU sa sœurs ainée épouse dudit sieur BINET de la succession des demoiselles CHENAIS leur grande tante, sœurs de feue Jeanne CHENAIS ayeule de la constituante |
134 | 1726, 21 août. Sr Jean BARON Maître retondeur du bourg de Coutras paye à Sr Jean DASSIEUR bourgeois du bourg de Chamadelle 265 livres |
135 | 1726, 21 août. Sr Jean BARON maître retondeur du bourg de Coutras a dit que par contrat du 18 du présent mois retenu par moy notaire il a acquis de Sr Jean DASSIEUR bourgeois de Chamadelle les deux tierces parties d’une métairie des Yvonnets aux Peintures, il en prend possession. |
136 | 1726, 25 août. VENTE DE BATEAU. Jean PICOT batelier du bourg de Coutras vend à Mr Me Jean BOUSSIER ancien lieutenant de maire de Coutras la moitié de tout iceluy bateau appellée la Catherine du port de 25 tonneau qui est à présent au lieu de la Fourchée sur la rivière de l’Isle avec la moitié de son exquif et de tous ses appareaux consistant en 2 câbles, 2 ancres, une voile et autres nécessaires dont et du tout il s’est démis, dévêtu et désaisi, en a vetu et saisi ledit sieur BOUSSIER et consent qu’il jouisse et dispose désormais de la moitié dudit bateau exquif et appareaux tout ainsi et comme il avisera, cette vente faite par ledit PICOT audit sieur BOUSSIER pour 500 livres que PICOT a déclaré avoir reçue avant la passation de ces présentes en espèce d’argent du cours dont il fait quittance |
137 | 1726, 29 août. Jeanne HORRUT veuve de Pierre GODICHEAU laboureur des Yvonnets aux Peintures reconnait devoir à Jean CONSTANTIN laboureur de Peuvry paroisse de Bonne en Angoumois 56 livres provenant de vente et délivrance de blé |
138 | 1726, 29 août. Jean QUEYREAU galocher de Toreau à Lussac reconnait devoir à Jean PETITE laboureur de Grezard 60 livres |
139 | 1726, 29 août. Charles BOUJUT laboureur de Sorillon à Abzac reconnait devoir à Jean THOMAS laboureur de Tripoteau à Abzac 54 livres |
140 | 1726, 29 août. Bertrand PARIS laboureur de la Moulinasse à Saint-Michel Larivière en Périgord paye à Simon POINTET laboureur de Teurlay à Chamadelle 75 livres prêté par plusieurs fois par POINTET lorsque ‘il était son métayer au village du Breuil pour sa part et profit sur les bestiaux et du blé |
141 | 1726, 31 août. Sieur Pierre-Izaac BARRAUD bourgeois et marchand du bourg de Coutras comme héritier de feu Sr Isaac BARRAUD son père cède et transporte à Mr Me Jean DEROUSANNES docteur en théologie prêtre chanoine et théologal de l’église métropolitaine de Bordeaux place Saint-André 300 livres à luy due par Messire Jean Baptiste BOUSSIER écuyer enseigne des vaisseaux du Roy contenu dans l’obligation consentie par ledit BOUSSIER en faveur de feu BARRAUD le 24 septembre 1705 devant feu Me Jean BOURSEAU notaire royal |
142 | 1726, 30 août. Catherine GUILDON veuve de Bernard LAVIGNE de Lavergne aux Eglisottes constitue pour son procureur général et spécial sieur Pierre HORREYREAU son gendre de Lavergne pour faire juger le procès qui est mû entre elle, Antoinette LOYZEAU veuve de Charles BOUJUT et Marie BOUJUT comme mère tutrice de ses enfants et de François BOYREAU son défunt mari à raison de la succession de feu François GUILDON frère de la constituante |
143 | 1726, 9 septembre. MARIAGE entre Jean MARTIN journalier fils de feus Pierre MARTIN et Françoise TROQUEREAU de la Cabane des Pluies aux Peintures et Catherine REYREAU fille de Jean REYREAU journalier et de Catherine TURPEAU des Beaulieu aux Peintures. |
144 | 1726, 12 septembre. François et Michel MAZEAU frères du bourg des Peintures et Etienne CHAMBEAU laboureur à bras de Durandeau à Coutras comme mari de Marie MAZEAU, iceux MAZEAU héritiers de feu Jean MAZEAU et Marie DUCLION payent à Guillaume REAULT laboureur à bras leur beau-frère comme mari de Benoite MAZEAU 12 livres |
145 | 1726, 13 septembre. François BOUFFARD porteur de chaise habitant de la ville de Bordeaux à la Porte d’Albret paroisse Sainte-Eulalie comme héritier de feu Pierre BOUFFARD son père d’une part et Pierre GANIVET laboureur de Rangeard à Porchères entre lesquels a été dit que ledit BOUFFARD a fait assigner ledit GANIVET à comparoir devant Me le juge de Coutras par 2 différents exploits en 1722 et 1726 pour qu’il eust à se désister des biens et héritages que ledit feu BOUFFARD avoit délaissés et qui sont mentionnés dans son lot de partage du 6 mars 1683 retenu par DUCHAZEAU notaire au duché de Fronsac vidimé en 1721 par MEYDON notaire auxquels exploits GANIVET se seroit présenté par le ministère de FOURIN son procureur et a même fourni de ses deffences tendantes à sa relaxance ; cependant aimant mieux régler à l’amiable que de plaider il se seroit retiré vers ledit BOUFFARD et luy auroit représenté que le morceau de chambre de maison aisine jardin et autres héritages compris dans les premiers, second troisième, quatrième, 5èe, 6ème, 7ème, 8ème, 9ème, 10ème et 14ème article dudit lot et que les pièces qui sont comprises dans lesdits articles 8, 9 et 10 dudit lot luy appartiennent et luy avoient été délaissés par ledit feu BOUFFARD pour luy tenir lieu des 9 brasses de terre en vigne qu’iceluy BOUFFARD luy avoit vendues par contrat retenu par VIROLLE notaire royal dans lesquels biens il aoit été évincé et que sur les autres biens il avoit hipothèque de la somme de 30 livres par luy payée à feu Me Mathurin DUCLION à la décharge des héritiers dudit feu BOUFFARD à quoi ledit BOUFFARD a répondu qu’il étoit en droit de contester ledit PAYEMENT par ce qu’il avoit été fait sans aucun titre valable, voulant néanmoins lesdites parties vives en bonne union, ils se sont cejoud’huy assemblés devant moy notaire et ont convenu det demeuré d’accord de ce qui suit, c’est à savoir que ledit GANIVET s’est désisté et a quitté et délaissé audit BOUFFARD la moitié de ladite chambre de maison et ses aisines, le jardion et autres héritages énoncés au lot de partage comme était biens lui appartenant venant de l’hérédité de feu BOUFFARD , les autres 3 pièces de terres comprises et énoncées demeurant toujours audit GANIVET… etc… |
146 | 1726, 15 septembre. Pierre BOSSUET tailleur d’habits du Gué de Saint-Nac aux Peintures comme mari de Marie DROUHAUT relite de feu Léonard MARTINON reçoit d’André AUDEE sacristain de Lagorce et de Pierre DROUHAUD laboureur de Sablon des Peintures comme maris de Marie et autre Marie MARTINON 35 livres 14 sols |
147 | 1726, 17 septembre. Izaac DELANES écuyer sieur du Genet demeurant au Genet à Saint-Sicaire marquizat de la Roche reconnait devoir à demoiselle Judith BONNIN veuve de FAURE 1009 livres 2 sols 6 deniers |
148 | 1726, 20 septembre. Sieur Jean DUPUY bourgeois et marchand du bourg de Coutras reconnait devoir à demoiselle Judith BONNIN veuve de FAURE 634 livres 12 sols |
149 | 1726, 21 septembre. Jean COLARD laboureur de Sablon aux Peintures reconnait devoir à demoiselle Judith BONNIN 36 livres |
150 | 1726, 22 septembre. Vincent LANDRY m’ainé tisserand de Sablon aux Peintures paye à Jean CASSAT laboureur à bras de Bonneau paroisse de Montagne pour luy et Marie GAUTIER sa femme 33 livres |
151 | 1726, 26 septembre. Peyronne MELON veuve de Pierre MAGNEN et Gilbert DUFOSSE marchand son gendre tous du bourg de Sablon juridiction de Laubardemont renouvellent en faveur de demoiselle Judith BONNIN veuve de FAURE l’obligation que ladite MELON et ledit DUFOSSE passèrent en faveur du feu Sr MOYSE BONNIN le 3 octobre 1695 retenu par Me Jean BOURSEAU pour 464 livres |
152 | 1726, 1er octobre. Guillaume METAYER l’aîné laboureur de Mignoterie à Maransin reconnait devoir à Me Jean MOYSEAU notaire et procureur au duché de Fronsac et sièges de Coutras habitant de Péristève à Maransin 41 livres 6 sols |
153 | 1726, 3 octobre. Mathurin SARRAZIN tisserand de Roland aux Peintures a dit que par contrat du 20 mars dernier retenu par moy notaire il a acquis d’Elie EYGRETEAU et François BOUSSEMOT une pièce de terre pour 90 livres, il en prend possession. |
154 | 1726, 6 octobre. Claude MOUGNEAUX tisserand des Landes à Coutras vend à Louis RALION charron de Vignon à Lagorce une pièce de terre en labeur ténement de Loyseau autrementd e Dizet à Lagorce appellée à la Croix, PLUS autre pièce en labeur, plus une pièce de chenevoir, PLUS une pièce en pré au Baraillot autrement le pré de la Bodette, PLUS une pièce de vigne ténement de Vignon, PLUS autre pièce en vigne, au Jardin, plus une chambre de maison en apand ou courpe en fort mauvais état, PLUS une pièce en vigne tènement du Maine Pommier en Saintonge et générlament tous les biens qu’il a en qualité de mari de ladite BOSSUET mouvants de monseigneur le duc de Richelieu, du seigneur e Montguion, de Me de MORIN pour 141 livres |
155 | 1726, 15 octobre. TESTAMENTS d’Etienne LANDRY tailleur d’habits et Jeanne ARNAUDIN maris et femmes de Fargues à Coutras |
156 | 1726, 17 octobre. CODICILE de demoiselle Françoise SOULIGNAC veuve de Sr Jean RICHON bourgeois et marchand, de la ville de Libourne étant maintenant au bourg de Coutras |
157 | 1726, 20 octobre. MARIAGE entre Jean POUPARD métayer et faisandier des biens de plusieurs particuliers fils de Elie POUPARD et de feue Elisabeth BARRAUD de Bottereau à Abzac et Marie AURIT fille de feu Mathurin AURIT et de Catherine FORET de bourg de Sablon juridiction de Laubardemont. |
158 | 1726, 20 octobre. MARIAGE entre Maturin AURIT fils de feu Maturin AURIT galocher et de Catherine FORET du bourg de paroisse de Sablon et Anne POUPARD la Jeune fille d’Elie POUPARD charpentier de barriques et de feue Elisabeth BARRAUD de Bottereau à Abzac. |
159 | 1726, 22 octobre. François RENON laboureur de Millet à Coutras et Guillemette RENARD fille de feu Pierre de la Coutaude à Sablons, étant tous deux majeurs et maîtres de leurs droits entre lesquels a été dit que le 13 juin 1723 ils auroit contracté mariage devant moy notaire et auroient même fiancé à l’église depuis lequel temps il seroit survenu un accident sur le poignet droit à ladite RENARD et comme cette incomodité continue depuis longtemps et qu’elle l’empêche même de travailler, considérant que son travail doit être son unique ressource pour gagner sa vie et des enfants qu’il auroit plut à Dieu leur donner s’il sétoient venus à se marier elle l’auroit représenté audit RENON son fiancé qui leur auroit fait connoitre de sa part qu’il seroit bien aise que ledit contrat de mariage fut recindé et annullé à quoy ladite RENARD ayant consenty ils se sont cejourd’huy assemblés devant moy dit notaire et déclaré de leurs bonnes volonté qu’ils consentent que ledit contrat soit recindé nul et sans effet et que chacun d’eux preine tel autre party quil uy conviendra et comme il est nécessaire de se pourvoir à l’officialité de Bordeaux pour faire recinder ledit contrat et que ladite RENARD ne sauroit s’y transporter elle a fait et constitué pour son procureur général et spécial qui sera porteur de ces présentes auquel elle donne pouvoir de pour elle et en son nom requérir la récision dudit contrat de mariage et générallement faire tout ce qu’il jugera à propos ce concernant, promettant l’avoir pour agréable ferme t stable et exécuter et entretenir à condition qu’elle ne sera à aucun fraix qui pourroient être fait ce concernant , lesquels ledit RENON déclare assumer sur luy et promet d’en garantir et relever indemne ladite RENARD à peine de tous depens dommages intérêts. Tout ce que dessus a ainsi été convenu stipulé et accepté par lesdites parties qui promettent d’exécuter et entretenir sous obligation de tous et un chacun leurs biens présents et futurs qu’il sont soumis à toutes rigueur de justice et fait les renonciations foy et serment au cas requis… |
160 | 1726, 23 octobre. Marie BOSSUET veuve d’Antoine BARRY paye à Jeanne BIGOT sa nore veuve de Bernard BARRY tous du bourg de Coutras, 70livres 7 sols |
161 | 1726, 23 octobre. TESTAMENT de Jeanne RANGEARD femme de Jonat CHOQUEUX maître sargeur du bourg de Coutras |
162 | 1726, 24 octobre. Jean et autre Jean CARTAUD, l’aîné mailler demeurant au moulin de Chandeau à Saint-Martial juridiction de Montpon en Périgord et ledit Jean le Jeune menuisier du bourg d’Abzac, et Jean BERNARD leur beau-frère mari de Jeanne CARTAUD de Lauvirat et Jeanne DECHAMPS veuve de Jacques TURLAY de Lauviat d’autre part entre lesquels a été dit que Jean CARTEAU premier mari de ladite DESCHAMPS a régi et gouverné les biens et meubles desdist CARTAUD ses neveux qui n’étoient pour pourvus de tuteurs qui sont resté après le décès dudit CARTAUD au pouvoir de ladite DESCHAMPS et ils lui ont demandé la remise et restitution de leurs biens. Ils s’accordent. |
163 | 1726, 24 octobre. Jean CARTEAU mailler de Chandeau paroisse de Saint-Martial juridiction de Montpon vend à Jacques TABUTEAU meunier demeurant au moulin d’Abzac une pièce de terre en vigne ténement de Picampeau à Lussac mouvant du seigneur abbé de Faise pour 33 livres |
164 | 1726, 24 octobre. Jean BERNARD le second des 5 enfants de feu Louis BERNARD maréchal de Lauvirat à Coutras vend à Jacques TABUTEAU meunier du moulin d’Abzac une pièce de terre en pré ténement des Arnauds à Abzac au Grand Pré pour 80 livres mouvant du duc de Richelieu et de Fronsac |
165 | 1753, Messire Henry DE PRESSAC chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis vend à Charles RALION laboureur de Malibeau aux Peintures une pièce de terre en friche au bourg des Peintures mouvante du seigneur de Richelieu F FROUIN, notaire royal. |
166 | 1726, 24 octobre. Sieur Michel TRIGANT NOBLECOUR procureur fiscal du sénéchal de Fronsac au siège de Coutras habitant de Maransin comme cessionnaire de feu demoiselle Marie DUPERRIEU sa mère d’une part et Jean PICOT laboureur de Beauregard à Saint-Christophe-de-Double faisant pour luy et pour Thomas, Marie, Jeanne et autre Marie PICOT ses frères et sœurs, iceux PICOT enfants héritiers de feu Bernard PICOT peur père, entre lesquels a été dit que par contrat du 21 mars 1710 retenu par BOUSSIER notaire, ledit feu Bernard PICOT s’est constitué débiteur de feu Mr François TRIGANT du Petit Fort père dudit Sr TRIGANT de 36 livres 3 sols et par autre contrat de novembre 1714 retenu par ROY notaire royal il s’est constitué débiteur de la demoiselle DUPERRIEU de 161 livres 6 sols 2 deniers faisant le tout 197 livres 9 sols 2 deniers. Elles ont été céddées au sieur TRIGANT par ladite DUPERRIEU par acte entre eux du 10 mai 1720 devant feu Me Jean BOURSEAU, mais les PICOT n’ont rien payé pour le moment et ne se trouvent point en état de payer, et désirant néanmoins se libérer pour faire cesser les intérêts qui montent avec les autres frais à 72 livres 10 sols, alors PICOT vend à pacte de réméré de 3 ans la moitié d’un anef de grange consistant en 3 travées au village de Beauregard, plus une pièce de terre en labeur et bruières aux Jarrouilles, plus autre pièce de terre en labeur au Clau des Traule, plus autre pièce à la Landes, tenure de Cholet, plus pièce en labeur vigne et pré le tout mouvant du duc de Richelieu pour exactement la somme des dettes |
167 | 1726, 27 octobre. Sieur Jacques DUPUY bourgeois comme donataire de Pierre DUPUY LARUE son père suivant donation du 10 septembre 1715 reçue par Me Jean BOURSEAU fait cession à Pierre RIDEAU garde chasse de Monseigneur le duc de Richelieu et de Fronsac, habitant de Bayas de 249 livres due au nom de cette donation par la succession de feu Jean RIDEAU père dudit |
168 | 1726, 27 octobre. Pierre RIDEAU garde chasse du duché de Fronsac et conté de Coutras habitant de Bayas a déclaré que le payement de 100 livres qu’il vient de faire à sieur Jacques DUPUY bourgeois de Lagorce est des mêmes espèces reçues de Me Pierre LABAT receveur du duché de Fronsac par les mains de moy dit notaire |
169 | 1726, 2 novembre. Pierre BOUSSIER cardeur de laine de Benauge aux Eglisottes paye à Jean CAILLAUD vigneron de la Guillone à Coutras 36 sols 6 deniers |
170 | 1726, 2 novembre. Jean CAILLAUD vigneron de la Guillone à Coutras paye à Jean DRILLON laboureur à bras de Boinard à Bayas 35 livres 1 sol 6 deniers |
171 | 1726, 2 novembre. Jean LAFUE laboureur de la Mothe-Soudane à Saint-Christophe de Double cedde et transporte à demoiselle Jeanne ROBINEAU veuve de VIROLLE de Larré à Porchères 1000 livres de capital à luy due par Jacques LAGASSON maître sargeur de Villefranche pour la vente de certains biens énoncés dans le contrat passé devant BATU notaire royal à Saint-Cibard, consent que la demoiselle ROBINEAU se fasse payer et la subroge |
172 | 1726, 3 novembre. Pierre MOREAU meunier au moulin de Laubardemont à Sablon adresse cet acte à Jean GAGNER tireur de cye de Tournerie à Coutras luy a dit et représenté qu’il demeure averti que ledit GAGNER a surpris contre luy un appointement par defaut au siège de Coutras qui le condamne à payer des prétendus dommages avec dépens et comme cet appointement est injuste, il déclare appel |
173 | 1726, 3 novembre. Jean AUDON laboureur du bourg de Coutras vend à André RENARD laboureur des Petits JAULINS à Sablons une pièce de terre en pré au Petit Pré à Sablon mouvant de Monsieur DE RICHON seigneur DE MONFAVIER, pour 75 livres |
174 | 1726, 3 octobre. Pierre PICARD faiseur d’areau des Petits Picards à Saint-Médard de Guizières paye à Me Jean VACHER docteur en médecine du bourg de Coutras 44 livres |
175 | 1726, 3 novembre. MARIAGE entre Jean GARDEAU journalier de Feneteau à Lagorce fils de Michel GARDEAU laboureur à bras et de Marguerite DALON et Marie CHOLET fille de feu Jacques CHOLET vigneron et de Marguerite BERLAN de Féneteau à Lagorce. |
176 | 1726, 5 novembre. AFFERME DES MOULINS DE COUTRAS. Messire Charles DE PRESSAC, écuyer, seigneur de Chenaud, habitant du bourg de Coutras, afferme pour 5 ans à Jean MARSAUD dit Gentil, meunier habitant de Coutras, toute sa part et portion comme mari de dame Catherine CHAPERON dans les moulins à blé du présent bourg de Coutras sur la rivière de Dronne anciennement appelés les Moulins de Goins. Il afferme aussi la maison située au-dessus desdits moulins sur la grand rue dans laquelle les précédents meuniers faisoient leur demeure avec une grange y joignant. PRESSAC s’engage à faire les réparations nécessaires à proportion de sa part dans les moulins et à la chaussée d’iceux, la ferme faite pour 424 livres par an et 24 sacs froment pur et net, 24 sacs de méture telles qu’il la gagnera auxdits moulins. MARSAUD devra aussi donner un cochon de la valeur de 30 livres ou la somme de 30 livres chaque année au jour et fête de Noel ainsi que la moitié de la pêche des colacq et autres poissons et 400 anguilles chaque année. MARSAUD devra moudre tout le blé dont ledit Sr de CHENAUX a besoin pour sa maison et ses domestiques sans qu’il puisse prendre aucune mouture. MARSAUD devra entretenir les moulins et bâtiments en bon état, même les murs s’ils venoient à manquer pendant le bail au dessus de l’eau, à ses fraix et sans diminution du prix de ferme. Bien entendu que s’il faisoit toutes les réparations il pourra se faire rembourser de ce que les autres propriétaires devraient en supporter, mais si les moulins venaient à manquer par les fondements le sieur de CHENAUX devra les faire réparer à ses fraix et déduire le temps que les moulins pourroient cesser de moudre à ce deffaut ou par la rupture de la chaussée. MARSAUD devra fournir un homme à ses frais pour aider à racommoder la chaussée pendant le temps que le sieur de CHENAUX y fera travailler dans les cours des 5 années et de laisser à la fin du bail les meules, soutre et moulanges de l’épaisseur de 42 pouces en tout comme ils sont à présent et les rouets, pelles, cables et autres choses servant audit moulin en bon état et le tout en état de faire farine comme lesdits moulins sont à présent et comme ledit Sr de CHENAUX a affermé lesdits moulins à Pierre BRISSET marchand pour 5 ans le 26 juin 1724 et que ledit bail n’est pas fini ledit BRISSET a déclaré consentir au présent bail en faveur dudit MARSAUD et renoncer à la jouissance qu’il pourroit prétendre sur lesdits moulins et qu’il demeure déchargé du prix de l’afferme et ayant fait compte, BRISSET doit à CHENAUX 211 livres 13 sols 8 deniers |
177 | 1726, 5 novembre. Marguerite et Jean EYMERY de Durandeau à Coutras et pour Jacques EYMERY leur frère adressent cet acte à Pierre GAUTIER laboureur de Toreau à Lussac luy ont dit et remontré qu’iceluy GAUTIER a obtenuy par deffaut un appointement du juge de Coutras le 15 décembre 1725 à leu préjudice, ils font appel. |
178 | 1726, 6 novembre. Marie TURPAUD veuve d’Antoine CATHERINEAU tisserand de Drouillard à Coutras fait don et donnation entre vifs à Marie TURPAUD femme de MINVIELLE, sa nièce de Drouillard de tous ses biens meubles, immeubles, se réservant la somme de 50 livres à condition que sa nièce l’entretienne et la nourrice durant sa vie |
179 | 1726, 7 novembre. François FRAPIER marchand et Antoinette DURAND veuve de Martial PECLIE sergent aux sièges de Coutras du bourg de Coutras font un échange. FRAPIER donne une pièce de terre en labeur ténement des Georgets et en retour il reçoit une pièce de terr en labeur au Barrail de Langlay |
180 | 1726, 9 novembre. Jeanne DECHAMPS veuve de Jacques TURLAY de Lauvirat vend à Jacques TABUTEAU meunier du bourg d’Abzac une pièce de terre en vigne ténement de Picampeau à Pépin à Lussac, PLUS autre pièce en vigne mouvant du seigneur abbé de Faise pour 54 livres |
181 | 1726, 9 novembre. Jean CARTEAU mailler demeurant au moulin de Chandeau à Saint-Martial juridiction de Montpon vend à Jeanne DESCHAMPS veuve de Jacques TURLAY de Lauvirat à Coutras, une pièce de terre en labeur et vigne ténement de Lauvirat mouvante du duc de Richelieu pour 120 livres |
182 | 1726, 10 novembre. Pierre BOUSSIER cardeur de laine de Benauge aux Eglisottes paye à Jean CAILLAUD vigneron de la Guillonne à Coutras 23 livres 7 sols |
183 | 1726, 10 novembre. Pierre CHOCUX maître sargeur du bourg de Coutras a reçu de Jean CAILLAUD laboureur de La Guillone à Coutras 27 livres |
184 | 1726, 10 novembre. Pierre MOUGNEAUX tireur de scie et Claude MOUGNEAUX tisserand frères de Lauvirat vendent à Magdeleine TURLAY veuve de Jacques MOUGNEAUX tisserand et à Claude MOUGNEAUX son fils aussi tisserand du village des Landes à Coutras, tous les biens et héritages qu’ils ont et possèdent dans les ténements des Landes, de la Galostrine et la Mileterie à Coutras qui viennent du chef de Claude MOUGNEAUX mouvant du duc de Richelieu pour 165 livres |
185 | 1726, 11 novembre. Jean et Louis GUILMONS vignerons des Hilaires à Abzac déclare que Jean ALEXANDRE laboureur au village des Goins à Saint-Denis-de-Pile beau-père dudit Louis GUILMON leur a remis les meubles qu’il avoit promis à Jeanne ALEXANDRE sa fille par leur contrat de mariage retenu par CROISIER notaire royal à l’exception d’un coffre |
186 | 1725, 11 novembre. Jean AGASSEAU laboureur des Petits Roys à Coutras comme légal des enfants de feu Pierre AGASSEAU et Françoise EGRETTEAU adresse cet acte aux collecteurs de 1727 pour les Peintures, leur a dit que Pierre EGRETTEAU laboureur était cotisé sur les rolles des Peintures et étant décédé il laissa 3 enfants et filles, l’une desquelles nommée Françoise EGRETTEAU fut mariée audit feu AGASSEAU, Marie EGRETTEAU sa sœur fut mariée à Jean VACHER et François EGRETTEAU leur frère vendit toute la portion qu’il avoit dans les biens délaissés par ses père et mère à Jean BOUJT laboureur du Gué de Sénac depuis 5 ou 6 ans et ils auraient dû diminuer la cotisation de l’hérédité dudit feu EGRETTEAU d’un tiers et en charger ledit BOUJUT, il les somme de modifier le role. |
187 | 1726, 16 novembre. MARIAGE entre Simon RALION maître épinglier fils de feu Jean RALION aussi maître épinglier et de Elisabeth MONTEUIL et Jeanne JUILHARD l’aînée fille de feu Sr Jean JUILHARD marchand et Anne VAISSIERE tous du bourg de Coutras. |
188 | 1726, 18 novembre. Marie FROIDEFON veuve de Sr Pierre BARRAUD maître chirurgien d’une part et Thomas FEITIS charpentier de barriques d’autres, tous du bourg de Coutras entre lesquels a été dit qu’ils auroient fait faire un mur mitoyen entre leurs jardins au présent bourg ténement de la Gobertonnerie lequel mur lefit FEITIS auroit fait hausser à ses depens et fait batir sur iceluy du côté de ses possession et comme ladite FROIDEFON ne veut pas perdre son droit de mittoyenneté et d’apuy sur ledit mur elle a offert de rembourser audit FEITIS la moitié de tous les frais qu’il a fait pour la construction du sur haussement dudit mur à quoy ayant consenti, ils ont compté et réglé entre eux pour pierre, chaux, sable, façon 34 livres soit 17 livres chacun |
189 | 1726, 18 novembre. Anne DEQUISSAC demoiselle des Chapelles habitant de Beaulieu à Parcoul fait et constitue pour son procureur Louis DEQUESSAC écuyer sieur du Billat son frère pour régler et terminer à l’amiable le procès et différent qu’elle a intenté contre Messire Charles DE PRESSAC écuyer seigneur de Chenaux pour le payement de 2000 livres |
190 | 1726, 20 novembre. Messire Louis DE QUESSART écuyer Sr du Billat comme procureur de sa sœur et Messire Charles DE PRESSAC et dame Catherine CHAPERON son épouse entre lesquels a été dit que le sieur de CHENAUX a emprunté à la demoiselle DE QUESSART 2000 livres qu’il devait rembourser sous 4 ans… ils traient à l’amiable. |
191 | 1726, 21 novembre. MARIAGE entre Simon POINTET fils de Simon POINTET métayer de Me DE MORIN et d’Antoinette HORRUT de Turlay à Chamadelle et Antoinette BOIREAU fille de feu Raimond BOIREAU journalier et de Marie TURLAY du bourg des Peintures. |
192 | 1726, 23 novembre. Charles GAST Sr de Ponfoucaud habitant de Lapouyade à Saint-Médard-de-Guizières a reçu de Pierre MONTEIL Maître épinglier du bourg de Coutras 65 livres 10 sols |
193 | 1726, 24 novembre. MARIAGE entre Jean BERTOUMIEU journalier fils de feu Michel BERTHOUMIEU journalier et de Jeanne COULOMB et Catherine TOUBEE fille de feu Jacques TOUBEE laboureur à bras et Peyronne RAPEAU des Peintures. |
194 | 1726, 24 novembre. Jean COUSIN vigneron des Grands Barraud au Fieu comme mari de Marguerite DRILLON vend à Jean CAILLAUD vigneron de al Guillonne à Coutras, une pièce de terre en vigne ténement des Jourdaines à la Biscaye, PLUS autre pièce en vigne même ténement à Velue mouvant du seigneur abbé de Guîstre pour 17 livres |
195 | 1726, 24 novembre. Jean GAGNER tireur de scie de Tournerie à Coutras comme tuteur de Catherine PAIGNON et Elisabeth PAIGNON sœur de ladite Catherine vendent à Me Mre Jean BOUSSIER licencié ez loix lieutenant de maire de Coutras habitant du bourg de Coutras une pièce de terre en chaume à la Nègre ténement de Groleau au Fieu mouvant du duc de Richelieu pour 20 livres |
196 | 1726, 28 novembre. Charles RALION, faisant pour Anne GILET sa mère, Jean, autre Jean, encore autre Jean RALION ses frères et Françoise BOUSSIER sa belle sœur lesquels ont dit que par contrat du 22 mai dernier Françoise MOREAU veuve de Pierre BOSSUET des Peintures a vendu certains biens ils en prennent possession. |
197 | 1728, 30 novembre. TESTAMENT de Catherine BLOUIN femme de Pierre RENON cardeur de laine du bourg de Coutras |
198 | 1728, 1er décembre. MARIAGE entre Jean GRIGNON journalier de Durandeau à Coutras fils de feu Pierre GRIGNON journalier et de Françoise PIARROU et Marie GUILLON fille de feus Guillaume GUILLON brassier et Françoise MOSSION de Janguet aux Peintures |
199 | 1726, 2 décembre. Sr Pierre ROUSSEAU le Jeune bourgeois de Saint-Christophe de Double a reçu de Sr Pierre ROUSSEAU son frère aîné bourgeois et marchand e Sainte-Foy 100 livres |
200 | 1726, 2 décembre. Guillaume REAU laboureur à bras comme mari de Benoîte MAZEAU fille de feu Jean MAZEAU et Marie DUCLION habitant du bourg des Peintures vendent à Mr Me Jean BOUSSIER ancien lieutenant de maire de la juridiction de Coutras toute la part et portion que ledit MAZEAU a dans une pièce de terre en brande et jaugues venant de la succession de ses père et mère ténement de Groleau appellé à l’Enclos de Maître Guillaume, portion qui consiste en la quatrième partie de la pièce entière mouvant du duc de Richelieu pour 40 sols |
201 | 1726, 5 décembre. MARIAGE entre sieur Jean MORANGE bourgeois et marchand de Meynard à Saint-Martin du Bois fils de feu sieur Simon MORANGE praticien et de demoiselle Pétronille PICHET et demoiselle Marie DUPUY fille de feu Sr Jean DUPUY marchand et de demoiselle Marie MORANGE |
202 | 1726, 6 décembre. Martial CHOLET laboureur de la Lagune à la Clotte comme mari de Magdeleine MICHENOT d’une part et Jeanne MICHENOT veuve d’Etienne RANGEARD laboureur à bras du Dézert au Pizou entre lesquels été dit qu’il est échu et obvenu auxdites MICHENOT du chef et succession de feu Marie TERRADE leur père certains biens à Chamadelle et Lagorce. Au vu de la difficulté de les partager, il font une licitation |
203 | 1726, 6 décembre. MOULIN DE LAGRAVE A LA CLOTTE. Sieur Simon MAUGET marchand du bourg de Mirilat principauté de Chalais en Saintonge adresse cet acte à sieur Gaspard BARDOT bourgeois et marchand de Lagorce luy a dit qu’il demeure averti que le sieur BARDOT a acquis de Pierre BODET et autres, un moulin et dépendances situé sur la rivière de Lary paroisse de la Clotte en Saintonge appelé la moulin de Lagrave, le prix duquel il a en ses mains et comme l’exposant a des hypothèques considérables sur ledit moulin et dépendances il déclare s’opposer à ce que le sieur BARDOT ne vuide ses mains de ce qu’il doit du prix dudit moulin audit BODT son vendeur qu’au préalable il n’ait été payé de la créance que ledit BODT luy doit |
204 | 1726, 8 décembre. Catherine DUCLION femme de Pierre POITEVIN galocher des Grands Sorillon à Abzac, laquelle DUCLION ne pouvant se transporter au lieu apellé MENSANS à Saint-Denis-de-Pile pour donner son consentement au mariage qui a été proposé entre Pierre MOQUET son neveu par alliance avec ladite BERTIN a constitué pour son procureur son mari pour en son nom s’y transporter et donner son consentement au futur mariage |
205 | 1726, 9 décembre. MARIAGE entre Pierre MOQUET galocher de Sorillon à Abzac fils de feu Jean MOQUET journalier et de Jacquette POITEVIN d’une part et Jacquette BERTIN fille de feu Jean BERTIN et de Marguerite LALANDE de Mexans à Saint-Denis-de-Pile |
206 | 1726, 19 décembre. MARIAGE entre Pierre AUDON fils de Thomas AUDON vigneron et Françoise BERNARD de Vignon à Lagorce et Marie VIGNON fille de Jean VIGNON journalier et de feue Catherine RAMBAUD du bourg de Lagorce. |
207 | 1726, 19 décembre. MARIAGE entre Jean COQUILLAUD journalier fils de Guillaume COQUILLAUD journalier et de Marie MOUNIER et Jeanne LAVERGNE fille de feux Jean LAVERGNE vigneron et Marie FOURESTIER tous du bourg des Peintures. |
208 | 1726, 21 décembre. Elie SOULARD laboureur de la Verrie à Coutras et Françoise LAMBERT fille cohéritière de feue Françoise CARMEL du bourg de Coutras entre lesquels a été dit que par contrat du 21 novembre 1722 retenu par moy ladite CARMEL a vendu une pièce de terre de 12 brasses pour 75 livres et il s’est trouvé que la contenance n’est que de 11 brasses, elle rembourse donc 6 livres 5 sols |
209 | 1726, 21 décembre. MOULIN DE COUTRAS. Jean MARSAUD dit Gentil meunier du bourg de Coutras adresse cet acte à Pierre BRISSET mailler de Coutras luy a dit et remontré que ledit BRISSET ayant affermé les moulins de Coutras de Messire Charles DE PRESSAC écuyer seigneur de CHENAUX par contrat du 26 juin 1724 retenu par moy notaire il se seroit expressément engagé de faire réparer et entretenir à ses frais et depens non seulement lesdits moulins mais encore tout le corps des bâtiments au dessus de l’eau c’est-à-dire les murs, la charpente et le toit et voulant ledit BRISSET quitter lesdits moulins avant le terme échu il auroit proposé à l’exposant de prendre sa place luy assurant qu’il puy feroit passer un bail par ledit sieur de CHENAUX ce qui auroit engagé ledit exposant avant entrer en aucune proposition avec ledit sieur DE CHENAUX de visiter lesdits moulins et s’informer pour quel prix et sous quelles conditions ledit bail avoit été fait ce que ledit BRISSET luy auroit luy même appris et voyant ledit exposant que ledit BRISSET n’avoit point fait les réparations auxquelles il s’étoit engagé puisque les murs et le toit desdits moulins menaçoient une ruine prochain, il auroit dit audit BRISSET qu’il ne pouvoit accepter ladite ferme qu’à cette condition que ledit BRISSET feroit faire à ses fraix et depens lesdits réparations au plus tôt ce que ledit BRISSET luy ayant promis en présence de Jean GOUTEYRON marchand d’Abzac, ledit exposant sur cette assurance et à la prière dudit BRISSET et de son consentement auroit pris ladite ferme par contrat du 5 novembre dernier retenu par moy et ce fait l’exposant l’ayant pressé pour faire faire lesdits réparations iceluy BRISSET en exécution de sa promesse verbale auroit prié à diverses fois le nommé BONZAC Me tailleur de pierre de racommoder les murs dudit moulin ce que luy cy n’ayant pu faire il seroit arrivé que le mur au dessous du trac ( ?) est qui à l’entrée près le premier desdits moulins vers le midy auroit manqué en sorte que le 5 du présent mois ledit trac ( ?) auroit tombé et entrainé avec luy partie de la charpente et toit du moulin par laquelle chute ledit trac se seroit rompu par le bout du côté du midy ce que l’exposant dit sur le champs audit BRISSET et le pria encore de faire faire lesdites réparations ce que n’ayant voulu faire iceluy exposant se trouve dans la nécessité de luy faire le présent acte pour luy dénoncer ladite chutte et le somme comme il le somme de faire incessamment réparer les murs charpentes et toit desdits moulins, faute de quoy il luy déclare qu’il le conviendra en justice pour le faire condamner de faire réparer le tout ou en tout cas pour luy payer et rembourser lesdites réparations si tant est qu’il se trouve en état de faire faire lesdites réparations, pour le faire condamner en outre aux dommages intérêts que ladite chutte luy a et pourroit causer et généralement proteste de tout ce qu’il peut et doit protester dont il fait acte pour être notifié afin qu’il ne l’ignore. |
210 | 1726, 24 décembre. Pierre BRISSET marchand du bourg de Coutras paye à Messire Charles DE PRESSAC écuyer seigneur de Chenaux 211 livres pour le prix de ferme de sa portion de moulin de Coutras |
211 | 1726, 26 décembre. MARIAGE entre Pierre TISON journalier fils de feu Jérôme TISON tisserand et de Marie CATHERINEAU et Marie PICOT fille de Jean PICOT pêcheur et de Marie LOYSEAU tous du bourg de Coutras. |
212 | 1726, 26 décembre. Michel RALION tailleur d’habits de Moulin-Neuf paroisse du Pizou vend à Arnaud SAGET laboureur et à Jeanne RALION sa femme, ses sœurs et beau-frère du Chalbat à Porchères, 2 chambres de maison l’une joignant l’autre faite en anef en pierre bois torchis couvert et de tuile creuses avec leur fonds soles aisines entrées issues au village de Teste à Porchères plus un petit morceau de jardin près ladite raison et un autre morceau de jardin mouvant du duc de Richelieu pour 200 livres |
213 | 1726, 29 décembre. Martial CHOLET laboureur de la Lagune à la Clotte en Saintonge paye à jeanne MICHENOT veuve d’Etienne RANGEARD laboureur à bras du Dézert au Pizou 28 livres 10 sols |
214 | 1726, 29 décembre. CONTRAT D’APPRENTISSAGE DE CHARPENTIER DE BARIQUES. Messire Jean Baptiste BOUSSIER écuyer enseigne des vaisseaux du roy habitant de Libourne a loué et mis en apprentissage pour 2 ans le nommé Petit Jean son laquay entre les mains et sous la conduite de Jean MICHEL maître charprentier de barriques du bourg de Saint-Georges qui promet et s’oblige de nourrir coucher et blanchir ledit Petit Jean et luy enseigner et montrer du mieux de son possible et avec douceur sondit métier de charpentier à la fin duquel temps il sera loisible audit sieur BOUSSIER de le retirer et audit Petit Jean de sortir pour lequel apprentissage, nourriture et blanchissage ledit sr BOUSSIER paye 60 livres … Promet ledit Michel de rabattre et raccommoder toutes les barriques, cuves et autres vaisseaux vinaires dont ledit sieur BOUSSIER aura besoin audit lieu de Tourblanche l’année prochaine sans frais supplémentaires seulement les aliments nécessaire pour la vie pendant que ledit travail durera |
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