Publications sur Facebook
LE CARDINAL DE RICHELIEU, SEIGNEUR DUC DE FRONSAC
On l’a un peu oublié aujourd’hui, mais la seigneurie de Fronsac couvrait toute la partie nord de l’Isle. C’était une seigneurie riche et convoitée qui couvrait 38 paroisses depuis Asques jusqu’à Lapouyade puis jusqu’à Chamadelle et Saint-Antoine-sur-l’Isle.
Le cardinal de Richelieu, Armand-Jean du PLESSIS, personnage bien connu de l’histoire de France devient le principal ministre d’état de Louis XIII à partir de 1624 et il reste en fonction jusqu’à sa mort en 1642. Il est considéré comme l’un des fondateurs majeurs de l’état moderne en France. Rappelons aussi qu’il a créé l’académie Française en 1635.
Le 16 juin 1633, le cardinal de Richelieu achète à Claude CHARLOT et à sa femme Anne AYMERET toute la terre de Fronsac et de Coutras pour 600.000 livres. C’était une somme considérable pour une seigneurie qui rapportait environ 24.000 livres par an à l’époque.
Louis XIII lui-même rétablit alors le titre de duché-pairie pour la terre de Fronsac en janvier 1634.
Vraisemblablement, le Cardinal n’est jamais venu dans ses terres libournaises mais il a pris plusieurs décisions pour améliorer le sort des habitant à une époque où la misère était généralisée dans le royaume de France.
Par exemple, dès 1635, il met de l’ordre dans l’administration locale. Il répare et embelli le château de Coutras et fait curer les douves et les bassins, agrandir le parc et les jardins.
Il fait établir un nouveau passage pour traverser la Dronne, à l’emplacement de la passerelle actuelle.
A la mort du cardinal de Richelieu en 1642, c’est son neveu Arnaud DE MAILLE-BREZE qui entre en possession du duché de Fronsac. Des contestations s’élèvent au sein de la famille, et c’est par transaction familiale que le duché passe aux mains d’Armand-Jean de VIGNEROT DU PLESSIS, en 1674. La famille DU PLESSIS DE RICHELIEU restera seigneur de Fronsac jusqu’à la Révolution Française.
... Voir plusVoir moins


+2
LE MOULIN DE PENOT A ABZAC
C’est le 30 septembre 1482 qu’Odet d’Aydie, seigneur de Fronsac autorise Pénot HORREYREAU à construire un moulin sur l’Isle en amont de celui d’Abzac. Au fil des années, il prendra le nom de Moulin de Penot, prénom de son fondateur et le village également.
Générations après générations les descendants se partager les parts du moulin qui finit par être racheté. Au XVIIIème siècle il connait 3 copropriétaires, les LIMOUZIN, SEGUR et RICHON qui mettent le moulin en fermage à des meuniers.
Le moulin est alors un moulin qui transforme le blé en farine avec 6 paires de meules ce qui en fait un moulin particulièrement important par sa capacité d’écrasement.
Saisi comme bien national, il passe aux mains de Jean PERRIN, puis d’André MALESCOT. Il y a alors 2 bateaux attachés au moulin qui font des allers-retours à Bordeaux pour livrer le blé et la farine. C’est le caractère navigable de l’Isle, sur cette partie aval qui permet cette dynamique économique.
En 1853, un nouveau propriétaire, le notaire Jean SEIGNOLLES et son gendre le docteur Jean Emile COURCELLE-DUVIGNAUD vont investir pour développer la capacité d’écrasement du moulin de Penot.
En 1932, le moulin produit jusqu’à 130 quintaux de farine par jour c’est-à-dire 13 tonnes.
Après 1950, l’activité commence à décliner. Tout comme d’autres usines, celle-ci subit la concurrence sévère des Grands Moulins de Bordeaux et en 1960, le moulin de Penot doit cesser son activité. Détruit, en grande partie en 1967, il est remplacé en 1970 par une microcentrale hydroélectrique construite par EDF. Le magasin industriel, aujourd’hui transformé en appartements, a abrité entre 1960 et 1970 une fabrique de bateaux en plastique.
... Voir plusVoir moins


+3
Adhérer à l'association
Partager notre intérêt pour l’histoire locale. Echanges de découvertes dans les fonds d’archives, aide à la recherche en histoire : généalogie, histoire d’une maison ou d’une propriété.
Adhésion annuelle 20 euros par an. (6 euros pour les moins de 25 ans (bulletin compris), possibilité d’adhérer via hello asso.
Collectage, recherches, dépouillement de fonds d’archives publics et privés, publications : page Facebook, bulletins, publications (voir la boutique hello asso), visites de sites.