VERGNAS Pierre
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières.
Né le 9 février 1877 à Chalagnac, fils de VERGNAS Pierre 1 et de LABONTE Catherine. Marié le 4 mars 1905 à Petit Palais avec FAURE Louise Madeleine(née le 9.02.1877 à Libourne).
Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :
VERGNAS Pierre
Il est né le 9 février 1877 aux Combettes, commune de Chalagnac, Dordogne, fils de Pierre et de Catherine Labonté, cultivateurs. Lors de son conseil de révision à Vergt, Dordogne, il est cultivateur avec ses parents à Saint Paul de Serre et il est déclaré ajourné pour un an. Il mesure 1m 67, il a les cheveux et les sourcils blonds, les yeux gris, le front ordinaire, le nez droit, la bouche moyenne, le menton rond, le visage ovale et un degré d’instruction de 1. Il est incorporé au 108ème R.I. de Bergerac le 15 novembre 1899, il est envoyé en congé le 23 septembre 1901. Il réside successivement le 6 décembre 1903 à Saint Médard de Guizières, le 22 avril 1905 à Villefranche-de-Lonchat, le 14 décembre 1905 à Gours, le 8 novembre 1906 à Saint Seurin-sur-l’Isle, le 9 mai 1907 à Gours, le 12 août 1908, chez M. Albert, au village de Goizet, commune de Saint Denis de Pile, le 22 octobre 1911 à Petit Palais et le 21 septembre 1913 à Saint Médard de Guizières. Au cours de ces années il effectua trois périodes successives, deux au sein du 50ème R.I. de Périgueux, du 22 août au 18 septembre 1904 et du 21 août au 17septembre 1907 puis la 3ème au 93ème R.T.I. de Périgueux du 25 mars au 2 avril 1913. Il se marie le 4 mars 1905 à Petit Palais avec Louise, Madeleine Faure, née le 9 février 1877 à Libourne, fille de Pierre, 37 ans et de Dubreuil Madeleine, 38 ans, cultivateurs dans cette commune. Il est rappelé le 1er août 1914 au 93ème R.T.I., il arrive au corps le 7, il quitte Périgueux par chemin de fer le 12 août pour Ivry d’où le 13, il gagne Le Chesnay pour instruction jusqu’au 31 août. Le 1er septembre, il prend position entre Trappes et Elancourt. Pendant la bataille de la Marne, il est au Bois d’Arcy. Le 8 octobre, par chemin de fer, il rallie Cherbourg où il embarque le 10 sur le Savoie pour Dunkerque. Le 14 octobre, il rejoint par chemin de fer Poperinge où il reçoit l’ordre de défendre le canal de l’Ijzer entre Sint-Jacobs-Kapelle et Knokkeburg. Fin novembre, il occupe les tranchées au sud de Diksmuide. Le 5 décembre, il rejoint pour 15 jours le 78ème R.I. de Guéret, à Mourmelon. Le 17 décembre 1914, il est affecté à la 19ème compagnie du 226ème R.I. de Pierre-la-Treiche, stationnée à l’arrière du front d’Artois, à Camblain-l’Abbé. En avril 1915, il quitte les tranchées pour effectuer une marche de manœuvre, dès le 5 mai il prend part à la 2ème offensive d’Artois, secteur d’Ablain-Saint-Nazaire puis Souchez où il est tué le 15 juillet 1915 à 11 h. En une semaine, son régiment a eu 38 tués, 3 disparus et 172 blessés. Son nom est transcrit sur les registres de l’état civil de Saint Médard de Guizières le 16 décembre 1916. Sa femme décède dans cette commune le 9 octobre 1918. Le tribunal civil de Libourne adopte comme pupille de la nation le 5 mai 1920, sa fille Andréa, née le 14 juin 1913 au bourg de Petit Palais. ADD 2R 899 + livre de route des régiments.
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