TEURLAIS Émile
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières.
Né le 9 février 1896 à St Médard-de-Guizières, fils de TEURLAIS Michel et de ACHAT Marie.
Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :
TEURLAIS Emile
Il est né au bourg de Saint Médard de Guizières le 9 février 1896, fils de Michel, 56 ans, tailleur d’habits et de Marie Achat, 37 ans. A 20 ans, lors de son conseil de révision à Coutras, il y est dit exercer la profession de tailleur d’habits, son père est décédé. Il mesure 1m 63, il a les cheveux châtain foncé, les yeux marron clair, le front moyen, le nez rectiligne et un degré d’instruction de 2. Il est incorporé le 9 avril 1915 au 107ème R.I. d’Angoulême qu’il rejoint à Fey-en-Haye pour prendre part à l’offensive de Woëvre. Fin juillet, il gagne l’Artois pour participer à la 3ème offensive, secteur du Labyrinthe. Début mars 1916, il est au repos à Montdidier. Le 30, par chemin de fer, il arrive au fort du Regret à Verdun. En juillet, il se déplace à Soupir sur le Chemin des Dames. Fin septembre, il est au repos au camp de Ville-en-Tardenois puis il gagne la Somme, fin octobre. En janvier 1917, après un court repos à Courtisols, il rejoint les tranchées de Champagne, secteur de la ferme de Navarin. Début novembre, par chemin de fer, il gagne la région de Vicence en Italie. Le 15 janvier 1918, après un court séjour en Italie, il rentre en France pour être affecté à la 11ème compagnie du 152ème R.I. de Gérardmer, stationné à Lunéville, en Lorraine. Le 20 mai, son régiment par 4 trains doit embarquer à Bayon pour Amiens. Les permissionnaires sont autorisés à rejoindre les trains le 21 à Rosières-aux-Salines. C’est au cours de ce déplacement qu’il manque à l’appel le 23 mai, son régiment se trouve à Amiens, il est aussitôt porté déserteur mais rayé des contrôles de désertion le 26 août 1918, son régiment étant alors à Lhuys, sur les bords de la Vesle où il participe à la 2ème bataille de la Marne. Le 21 septembre, il reprend le train à Château-Thierry pour Gravelines, de là, il gagne le front entre Langemark et Poelkapelle. Le 30 septembre, il se trouve en soutien de l’armée belge pour faire une attaque générale devant Roulers. C’est certainement au cours de cette attaque qu’il est blessé au thorax par un éclat d’obus, car le 5 octobre, son journal de marche fait état de 84 tués et 326 blessés. Il est décédé à 10 h, le 14 octobre 1918, des suites de ses blessures à l’ambulance Océan, stationnée à Vinkem, en Belgique. Il aurait été inhumé à Bulskamp, le 15 octobre, au sud de Furnes. Son nom est transcrit sur les registres de l’état civil de Saint Médard de Guizières le 8 décembre 1921. ADG 1R 1576 + livre de route des régiments.
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