SOULE Georges Ismaïl

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras et sur celui de l’église de Coutras.

2è canonnier servant 276è R.A.C. Mle 02073, 30 ans. Décédé le 14/02/1919 à Coutras (33).

Né le 5.03.1889 à Salles de Castillon, fils de SOULE Benjamin et de BONIT Marie, domiciliés à Coutras.

Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD :

Georges Ismaël SOULE, lui, eut le temps de rentrer dans ses foyers où il devait décéder. Il était né le 5 mars 1889 à Salles de Castillon (33) de Benjamin Soulé et feu Marie Bonit, domiciliés à Coutras. En 1909, il résidait à Coutras où il exerçait la profession de journalier.

Il y passait le conseil de révision : matricule au recrutement 147 (centre de Libourne) classe 1909 ; cheveux châtains ; yeux marron ; taille 1,65 m.

Il fut dirigé le 6 octobre 1910 sur le 2e Groupe d’Artillerie de Campagne (matricule au corps 1254). Il arrivait au corps comme 2e canonnier-servant le 16 octobre puis devint 1er canonnier-servant le 28 décembre 1911. Il était envoyé dans la disponibilité le 23 septembre 1912 et placé dans la réserve le 1er octobre 1912. Le 3 août 1914, il était mobilisé pour être intégré au 58e RI (matricule au corps 05722). Ensuite, les aléas de la guerre le feraient passer au 4e Groupe d’Artillerie de Campagne d’Afrique le 23 novembre 1914.

Il décédait à son domicile de Coutras le 14 février 1919 des suites de ses blessures sans que l’on sache où et quand il avait été blessé. L’acte de décès fut dressé à son domicile puis transcrit sur l’état-civil de Coutras.

Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des Pensions.

Si l’on sait peu de chose sur les lieux où il combattit, sa fiche, par contre, nous apprend qu’il reçut plusieurs citations :

Cité à l’ordre de l’Artillerie le 2 juin 1915 : belle attitude au feu pendant les journées du 14-15-16-17 et 18 mai.

Cité le 3 août 1918 : canonnier au front depuis le début des opérations d’un moral élevé, d’un entrain et d’un courage superbes. Grièvement blessé à son poste de combat le 2 septembre 1918.

Croix du combattant.

Source : registre matricule militaire.

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