SAINT-BLANCARD Célestin Bernard
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras et sur celui de l’église de Coutras.
2è cl. 7è R.I.C. Mle 019488, 38 ans. Décédé le 25/09/1918 à Ville sur Tourbe (51).
Né le 3.07.1880 à Mont-de-Marsan, fils de SAINT BLANCARD Jean et de JOSEPH Marie, domiciliés à Bordeaux.
Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD:
Célestin Bernard SAINT BLANCARD était natif des Landes. C’est à la mairie de Mont-de-Marsan que sa naissance fut déclarée. Le futur fantassin était né le 3 juillet 1880, de Jean Saint-Blancard, restaurateur et Marie Joseph.
En 1900, il résidait à Bordeaux et y exerçait la profession d’employé de commerce. De 1901 à 1908, on le trouvait successivement à Bordeaux, Paris, Mont-de-Marsan. A partir de 1909, il n’avait plus d’adresse fixe. Il embarquait à bord de différents navires : en 1913 sur le paquebot « Séquana » et sur le croiseur « Lutétia » ; en 1914 : sur le paquebot « Gallia » puis, de nouveau, sur le croiseur « Lutetia ».
Le conseil de révision de Bordeaux en donnait le signalement suivant : classe 1900 ; matricule au recrutement 2199 (centre de Bordeaux) ; cheveux châtains, ; front ordinaire ; nez moyen ; bouche moyenne ; visage ovale ; yeux châtains ; taille 1,59m ; degré d’instruction 2 (sait lire et écrire).
Il fut classé dans les Services Auxiliaires pour une pointe de hernie à gauche puis rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et classé dans le service armé par décision de la commission de réforme de Bordeaux du 24 novembre 1914. Il était affecté au 7e Régiment d’Infanterie Coloniale le 21 décembre 1914.
Il disparut en 1915 au cours des combats de Ville-sur-Tourbe dans la Marne (51) à l’âge de 35 ans. La date de son décès était fixée au 25 septembre 1915 par décision déclarative du tribunal de Libourne en date du 23 mars 1921. Son acte de décès fut transcrit sur le registre d’état-civil de Coutras le 7 mai 1921.
Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des pensions.
Il fut décoré de la médaille commémorative.
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