ROUMEGOUX F.
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras.
Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD:
Paul ROUMEGOUX : Nos recherches n’ont pas permis d’identifier formellement ce soldat. Plusieurs soldats portant ce patronyme peuvent correspondre. Deux hommes nommés « Roumaigou » ont attiré notre attention. Le premier, Félix ROUMAIGOU, s’était présenté devant le conseil de révision de Coutras en 1904 car il résidait dans cette commune. Cependant, il était né le 19 avril 1884 dans le canton de Tours en Indre-et-Loire, puis, de 1907 à 1911 résidait dans la Seine où il exerçait le métier de garçon de café. Ses parents, Félix Roumaigou et Eugénie Ségala habitaient Coutras. Il fut dirigé le 9 octobre 1905 sur le 57e RI (numéro matricule 6405). Il obtenait le grade de caporal le 13 février 1907. Envoyé dans la disponibilité le 28 septembre de la même année avec le certificat de bonne conduite, il passait dans la réserve de l’armée active le 1er octobre 1908. Mobilisé le 4 août 1914, il gagnait les rangs du 57e RI puis passait au 22e RIC le 2 décembre 1915, au 1er RIC le 3 décembre 1915, au 5e RIC le 15 avril 1916 et enfin au Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc le 23 juin 1916. Il décédait le 22 décembre 1916, des suites de blessures de guerre, à l’hôpital temporaire de Revigny dans la Meuse. Pas de mention « Mort pour la France. Source : Registre Matricule Militaire.
Un autre soldat portant le patronyme de ROUMAIGOU mais se prénommant Paul, était né à Coutras le 28 mars 1893 de Félix Roumaigou et de Virginie Ségala. Il résidait à Coutras où il était zingueur. Il passait donc le Conseil de révision dans cette commune. Le 26 août 1913, il s’engageait volontaire pour cinq ans à la Mairie de Rochefort (Charente-Maritime) pour les Equipages de la Flotte comme matelot de 2e classe breveté canonnier le 1er août 1914. Mais, le 17 juin 1915, il était renvoyé dans ses foyers ayant été réformé n°2 par la commission de réforme du port de Toulon dans sa séance du 14 juin 1915 pour « tuberculose pulmonaire, affection contractée hors des armées de terre ou de mer. » Maintenu réformé par la commission du 17 août 1915, il se retirait à Coutras et y décède le 24 avril 1917. Pas de mention « Mort pour la France. » Source : Registre Matricule Militaire.
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