ROBERTEAU Victor

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras et sur celui de l’église de Coutras.

Sergent 123è R.I. Mle 005811, 29 ans. Décédé le 09/06/1918 à Amb.5/59 Compiègne (60).

Né le 27.09.1889 à Coutras, fils de ROBERTEAU Jean et de BONCHAUD Elisabeth, domiciliés à Coutras. Marié le 18.07.1914 à Coutras avec DEAU Jeanne.

Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD :

Victor ROBERTEAU : l’acte de naissance déposé en mairie de Coutras en date du 27 septembre 1889 indique qu’il naquit dans cette commune ce jour au lieu-dit Millet de Jean Roberteau, 33 ans, cultivateur et Elisabeth Bonchaud, 30 ans, sans profession Le 18 juillet 1914, il épousa Jeanne Déau à Coutras.

En 1909, il exerçait la profession de cultivateur dans cette commune où il passa le conseil de révision : matricule recrutement 198 (centre de Libourne) ; classe 1909 ; cheveux châtain moyen ; yeux « orangé verdâtre » ; taille 1,67 m ; degré d’instruction 2 (sait lire et écrire).

Le 7 octobre 1911 il rejoignait les rangs du 123e RI comme soldat de 2e classe puis était nommé soldat de 1re classe le 15 septembre 1912. Envoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1913 avec le certificat de bonne conduite, il était placé dans la réserve le 17 octobre 1913. Le décret de mobilisation générale du 1er août 1914 le renvoyait dans le 123e Régiment qu’il rejoignit le 3 août comme soldat de 1re classe. Arrivé sur le front le 8 septembre 1914, il était blessé à la jambe droite le 2 novembre 1914. Il reprenait le combat le 26 décembre 1914, et était nommé caporal le 29 septembre 1914 puis sergent le 24 juillet 1917.

Mais, le 1er juin 1918, il était de nouveau blessé (plaie à l’abdomen). Il mourut le 9 juin 1918 des suites de cette blessure à l’ambulance 5/59 de Compiègne dans l’Oise (60). Son acte de décès fut transcrit sur le registre d’état-civil de Coutras le 10 avril 1919.

Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des pensions.

Mentions. Lettres de félicitations. Récompenses diverses.

Cité à l’ordre de l’armée n° 420 : se trouvant isolé avec sa demi-section sous les plus violents tirs de barrage, a de sa propre initiative, contribué à arrêter les forces ennemies qui s’élançaient à l’assaut leur faisant subir de lourdes pertes et les repoussant à plusieurs reprises. Croix de guerre.

Sources : Registre Matricule Militaire ; Livre d’or des pensions de Coutras ; site mémoire des hommes.

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