QUENTEIN Jean Georges (Gaston)
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières.
Né à Néac le 8 mai 1886, fils de QUENTEIN Jean et de GARDELLE Catherine Marié le 27 avril 1912 à St Seurin-sur-l'Isle avec CHAPUZET Georgette(née le 3.01.1893).
Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :
QUENTEIN Jean, Georges (Gaston)
Il est né le 8 mai 1886 à Bertineau, commune de Néac, Gironde, fils de Jean, 34 ans, charron et de Catherine Gardelle, 28 ans, sans profession. A 20 ans, lors de son recensement à Coutras, il habite Saint Médard de Guizières avec ses parents et il exerce la profession de charron. Il mesure 1m 74, il a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, le front découvert, le nez ordinaire, la bouche moyenne, le menton rond, le visage ovale et un degré d’instruction de 3. Il est incorporé le 7 octobre 1907 au 2ème Régiment de Génie, comme deuxième sapeur- mineur, il est nommé 1er sapeur-mineur le 11 décembre 1908. Il est envoyé en congé le 25 septembre 1909. Le 27 avril 1912, il épouse à Saint-Seurin-l’Isle Georgette Chapuzet, née le 3 janvier 1893, fille de feu Martin et de Pétronille Moreau, 54 ans. Il effectue une période au 2ème Régiment de Génie, du 27 novembre au 19 décembre 1911. Il est rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 2 août 1914 et il arrive au corps le 4 août, du 2ème régiment de génie comme 1er sapeur mineur. Le 20 août, il participe à la bataille de Charleroi, sur les hauteurs de Lobbes. Pendant la retraite, il franchit l’Oise à Saint Algis puis se replie jusqu’à Meilleray qu’il atteint le 7 septembre. Pendant la bataille de la Marne, il prend part à la poursuite de l’ennemi jusqu’à Beaurieux. Le 27 décembre 1914 il est affecté au 1er Régiment du Génie d’Angers qu’il rejoint dans le bois de Bolante, en Argonne. Il participe à la pause de mines à la butte de Vauquois. En 1915, il effectue des travaux de défense de Lachalade. Du 21 décembre 1915 au 24 août 1916, il est stationné en Argonne, secteur de la Fille Morte et de la ferme de Rochamps. Le 25 août, il quitte l’Argonne pour la Somme où il va construire des boyaux, secteur de Curlu. En novembre, il est au ravin de Maurepas. Du 13 au 30 novembre, il est au repos à Haucourt, Seine-Maritime. Fin décembre, il rejoint le front à Montigny-sur-Vesle, Marne. En février 1917, il construit des abris à Cuiry-lès-Chaudardes. A partir d’avril, il entretient les passages de l’Aisne et la route à Pontavert. Le 12 novembre 1917, il est affecté au 10ème Régiment de Génie, stationné à Choloy, banlieue de Toul. Le 2 décembre, il gagne le bois du Juré à Pont-à-Mousson pour construire des abris de bombardement. Après un repos, fin décembre à Choloy, il se dirige le 15 janvier 1918 à Verdun pour entretenir la route Bras-Vacherauville-Louvemont. Le 14 mars 1918, d’après son registre de matricule, il serait affecté au 2ème régiment de Génie, mais d’après sa transcription de décès, il aurait été affecté à la 26ème compagnie du 3ème bataillon du 11ème Régiment de Génie ? Nous ne savons pas non plus quant il a été nommé caporal. Il est tué par éclat d’obus le 17 juillet 1918 à minuit trente, au bois du Gouffre, dans la Marne. Il est titulaire de la Croix de Guerre avec la citation à l’Ordre de la Division n° 243 du 2 août 1918 : « Caporal énergique et dévoué, a toujours donné toute satisfaction à ses chefs. A été tué le 17 juillet 1918 d’un éclat d’obus. » et il est décoré, à titre posthume, de la Médaille Militaire (J.O. du 17 septembre 1919). Le 26 mars 1919, le tribunal de Libourne adopte sa fille Jeanne, Paulette née le 7 septembre 1913 à Saint Seurin-sur-l’Isle comme pupille de la nation. Son nom est transcrit sur les registres de l’état civil de Saint Médard de Guizières le 25 août 1919. ADG 1 R 1384 + livre de route des régiments + E C de Néac.
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