MOTARD Jean

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras et sur celui de l’église de Coutras.

2è cl. 257è R.I. Mle 015597, 34 ans. Décédé le 28/03/1916 dans l’ambulance 1/68 à Chiffour (55) suite à ses blessures de guerre. Jugement rendu le 4 avril 1919 à Libourne et transcrit le 18 avril 1919 à Coutras.

Né le 10 mai 1882 aux Peintures, fils de MOTARD François(né le 3.08.1860 au Fieu, dcd le 8.09.1921 aux Peintures) et de CHAILLOT Jeanne(née le 2.01.1860 aux Eglisottes, dcd le 26.07.1923 aux Peintures), domiciliés aux Peintures. Marié le 20.04.1907 à Petit-Palais avec CHAZEAU Marie.

Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD :

Jean MOTARD vit le jour le 10 mai 1882 aux Peintures (33) de François Motard et Jeanne Chaillot, domiciliés à Les Peintures. En 1902, il résidait dans cette commune et y exerçait la profession de maréchal-ferrant.

Le 20 décembre 1911, il résidait rue de l’Eglise à Coutras. Il y passait le conseil de révision : matricule recrutement 133 (centre de Libourne), classe 1902 ; cheveux et yeux noirs ; taille 1,63m ; degré d’instruction 3 (sait lire, écrire et compter.

Il était dirigé le 15 novembre 1903 sur le 18e Escadron du Train des Equipages Militaires et arrivait au corps comme soldat de 2e classe le dit-jour (matricule au corps 3238). Cette unité avait pour rôle d’organiser et coordonner la logistique, et le transport du matériel. Il passait au 5e Escadron du Train des Equipages Militaires le 20 octobre 1904 comme soldat de 2e classe. Il participait à la campagne d’Algérie du 20 octobre 1904 au 29 septembre 1906. Il était envoyé dans la disponibilité le 29 septembre 1906 avec le certificat de bonne conduite. Mobilisé le 11 août 1914, il gagnait les rangs du 57e Régiment d’Infanterie.

Le 9 avril 1915, pendant la reconnaissance de Bezange-la-Grande, en Meurthe-et-Moselle, il était blessé à la jambe gauche par un éclat d’obus et évacué. Il réintégrait son corps le 7 juin 1915 et, de nouveau blessé, ce coup-ci à l’omoplate toujours par éclat d’obus, il était évacué à l’ambulance 1/68 le 27 mars 1916. Le lendemain, il décédait dans cette ambulance à Chiffour dans la Meuse (55) à l’âge de 34 ans. La date du décès fut fixée au 28 mars 1916 par jugement déclaratif du tribunal de Libourne le 4 avril 1919. L’acte de décès fut transcrit sur le registre d’état-civil de Coutras le 18 avril 1919.

Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des pensions.

Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Douaumont, à Fleury-devant-Douamont dans la Meuse (tombe n° 4920).

A reçu la médaille de la Victoire et la médaille commémorative.

Sources : Registre Matricule Militaire ; Livre d’or des pensions de Coutras ; site mémoire des hommes.

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