MONTAUT Léon
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Antoine-sur-l’Isle.
Soldat du 418ème régiment d’infanterie. Décédé le 20 juillet 1918 à Saconin (Aisne) tué à l’ennemi. Né le 5 janvier 1896 à Saint-Martin-de-Gurçon (Dordogne). Acte transcrit le 4 mars 1921 à Saint-Antoine-sur-l’Isle.
Né le 5 janvier 1896 à Saint Martin-de-Gurçon, fils de MONTAUT Jean et de GUIGNER Marie.
Extrait du livre “Les morts pour la France de St Antoine-sur-l'Isle de Philippe DEVILLE:
MONTAUT Léon
Né le 5 janvier 1896 à Saint Martin de Gurson en Dordogne, fils de Jean MONTAUT et Marie GUIGNER. En 1915 lors du conseil de révision de la classe 1916 à Coutras, en Gironde, il reçoit le matricule n° 920 du recrutement de Libourne. Il mesure 1m 67, possède les cheveux châtain clair et les yeux bleu clair, avec un degré d'instruction noté « 2 ». Le 9 avril 1915 il arrive au 123ème RI. Le 3 septembre 1916, il passe au 418ème RI (créé le 1er avril 1915 au camp de Souges) de Bordeaux. Ce régiment obtiendra 5 citations d'Armée, 1 citation au titre du Corps d'Armée et le port de la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire … pour un nouveau régiment c'est un gage de bravoure et d'efficacité !
Le 20 juillet 1918, à l'âge de 22 ans, il décède comme soldat « tué à l'ennemi » à l'offensive de l'Aisne à Saconin et Breuil dans l'Aisne, à proximité de Soissons.
D'ailleurs la 3ème citation à l'ordre de la Xème Armée n° 342 du 30 septembre 1918 est obtenue pour le comportement du 18 juillet où le régiment « s'est porté à l'assaut d'importantes positions ennemies, les a enlevées d'un seul élan, sur une profondeur de 7 kilomètres, en quelques heures a fait 905 prisonniers et s'est emparé de 16 pièces de canon. Les 19,20 et 21 juillet 1918 soumis a un bombardement incessant et à un feu intense de mitrailleuses, a réussi, malgré ses lourdes pertes non seulement à maintenir ses positions, mais à gagner encore du terrain au cours de deux nouvelles attaques. » Son décès est transcrit sur le registre d'état-civil de Saint Antoine sur l'Isle le 4 mars 1921 avec la mention « mort pour la France ». Sa sépulture n'est pas documentée dans les fichiers publiés par le Ministère de la Défense. Son nom est inscrit au Livre d'Or des soldats morts pour la France de la commune de St Antoine/Isle et figure sur le monument aux morts communal.
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