MERLET André

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières.

Né le 17 avril 1891 au bourg de Saint Ciers-sur-Gironde, fils de MERLET Ulysse Jean(né le 14.01.1865 à Reignac, boulanger) et de GARDE Jeanne Elise(née le 25.10.1858 à St Médard-de-Guizières, dcd le 16.05.1896 à St Médard-de-Guizières).

Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :

MERLET Pierre, André

Il est né le 17 avril 1891 au bourg de Saint Ciers-sur-Gironde, il est le fils de Jean, boulanger, 26 ans et de Jeanne Garde, 32 ans. En 1911, il est clerc de notaire à Saint Médard de Guizières, où il réside avec son père, sa mère est décédée. Il mesure 1m 65, il a les cheveux châtain foncé, les yeux marron foncé, le nez rectiligne, le visage osseux et un degré d’instruction de 3. Il est exempté pour faiblesse générale, mais reconnu apte au service armé en 1914, il est incorporé le 17 novembre 1914 au 126ème R.I. de Brive qu’il rejoint au camp de Mourmelon pour y être vacciné contre la typhoïde et pour instruction. Dès le 20 janvier 1915, il est versé dans le service auxiliaire pour faiblesse générale par la commission de réforme de Brive. Le 8 août 1915, il est affecté au 57ème R.I. de Libourne et maintenu dans le service auxiliaire par la commission de réforme de cette ville. Le 27 mars 1917, il est affecté à la 1ère compagnie du 1er bataillon d’étapes du 330ème Régiment d’Infanterie Territorial de Marmande. Il participe à la construction de voies de garage et de quais de débarquement de munitions à Saponay, dans l’Aisne. Le 24 avril, il répare la voie ferrée à Fismes. Le 14 mai, il charge du matériel pour le génie à la gare de Crugny, dans la Marne. Le 6 juin, il construit une voie ferrée à Clermont-en-Argonne. En septembre, il effectue des travaux à Lisle-en-Barrois, dans la Meuse. Le 11 novembre, sa compagnie est dissoute il passe alors à la 2ème compagnie. Le 29 avril 1918, il quitte Souilly pour Envermen, Seine-Maritime pour doubler, avec le 5ème génie, la voie ferrée Dieppe-Le Tréport. Le 28 septembre, il est à Neufchâteau, dans les Vosges. Le 15 décembre 1918, il est rattaché au groupement du commissaire régulateur du Bourget. Je ne sais pas quant il a été dirigé sur le service auxiliaire du 20ème R.I. de Marmande, régiment où il était affecté au moment de son décès le 13 février 1919 à 4h 40, à l’ hôpital mixte de cette ville. A.D.G 1R 1469 + E.C de Saint Ciers-sur-Gironde et de Marmande + journal de route des régiments.

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