MALIFARGE Second
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Porchères.
Né le 26 février 1887 à Porchères, fils de MALIFARGE Pierre(né le 5.11.1854 au Fieu) et de RIVIERE Marie(née le 4.07.1858 à Coutras, cultivatrice)
Marié avec BAUDU Léa(née le 8.10.1895 à Ménesplet)
Extrait de la biographie des morts pour la France de Porchères de Gérard RENVERSADE:
Né le 26 février 1887 à la Combette, commune de Porchères, fils de Pierre Malifarge, cultivateur, et de Marie Rivière. Classe 1907, agriculteur. Marié à Ménesplet avec Léa Baudu. Décédé le 17 septembre 1918 à 16 heures à Allemant (Aisne) tué à l’ennemi.
Conseil de révision ajourné un an, classé service armé en 1908, il a les cheveux châtain, les yeux gris, le front haut, le nez moyen, le visage ovale, sa taille est de 1 mètre 60, instruction niveau 2.
Il est dirigé sur le 49 RI de Bayonne le 8 octobre 1908, envoyé dans la disponibilité en septembre 1910, certificat de bonne conduite accordé. Rappelé par décret du 1er août 1914, arrivé au 49 RI le 3 août affecté à la 5e compagnie sous la direction du Lieutenant-colonel Burgalat le régiment se compose de 3 bataillons pour un effectif de 56 officiers, 189 sous officiers, 3128 hommes de troupe, et 156 chevaux.
Le 7 août se dirige par voie ferrée sur Bricon Haute-Marne, il fait partie du 18e corps d’armée cantonnement à Royaumeix pour se rendre à Crézilles, le 12 le 3e bataillon organise la défensive du village de Gazée et le pont de la jambe de bois sur la Sambre, le 20 l’infanterie ennemie cachée dans les bois de la rive gauche progresse sur Edix, premier coup de feu de l’ennemi, premières pertes françaises, 1 tué, 9 blessés, 8 disparus.
Le 23, la 11e compagnie obligée de battre en retraite, mais à 17 heures, nous étions de nouveau maître du village de Gazée, l’ennemi contre attaque, malgré le courage le 2e et le 3e sont débordés presque entourés, heureusement l’ennemi ne poursuit pas et l’on peut se retirer avec d’énormes pertes, 35 officiers et 266 hommes de troupe tués, et 867 blessés. Repos à, Le Crochet, et Le Bivet.
Septembre 1915, en position au sud de Craonnelle, confection de tranchées, la fin de l’année situation inchangée, mars cantonnement à Beaurieux et retour aux tranchées en alternance avec le 274 RI, l’année 1915 toujours dans les tranchées des obus tombent faisant de nombreux tués et blessés chaque jours les journées calmes sont rares.
Janvier 1916, toujours des obus de 77 tombent près du Moulin de Bas, direction Hurtebise, en mai départ pour le ravin du Bazil, relève du 274 RI au bois Flubris les compagnies 5e et 7e continuent avec bravoure leur marche sur la tranchée de Douaumont, la 8e est clouée sur place sous les obus asphyxiants.
Janvier 1917, toujours sous les bombes dans les tranchées de Falbertini, et boyaux du Désert. Le 30 mars nettoyage des boyaux et des tranchées jusqu’au village d’Oi, où il obtient une citation.
Janvier et avril 1918, tranchée de la route de Courcelles sous les obus asphyxiants ou le soldat Malifarge est gazé.
Le 15 avril 1918, aussitôt dirigé sur l’hôpital numéro 45 de Cognac d’où il sort le 22 mai 1918 pour regagner son régiment qu’il retrouve dans le sous-secteur de Courcelles à la côte 140.
Le 10 juin, soumis à un tir d’écrasement de torpilles de gros calibres, la poussière, la fumée constituent un nuage opaque, à 3 heures les Allemands déclenchent une attaque, ils s’élancent à la grenade, la progression de l’ennemi est lente les deux premières lignes se défendent avec acharnement. La 5e compagnie se défend et résistera jusqu’au bout, les nettoyeurs Allemands ne visitent pas les tranchées, au cours de la nuit le Lieutenant Artheon avec 17 hommes traversent les lignes ennemies et rejoignent le 3e bataillon à Courcelles. Les pertes s’élèvent à 25 tués 86 blessés, 574 disparus, le 49e RI a obtenu deux citations à l’ordre de l’armée pour sa belle conduite devant l’ennemi pour les journées des 10, 11 et 12 juin.
Juillet et août, il cantonne à Monchy-Saint-Éloi, mouvement dans la région nord-est des Islettes, le 25 août embarquement dans des automobiles des 2e et 3e bataillons. Ils débarquent à Neuville sur Orme, Meuse, le 15 septembre ordre de se porter dans la zone de Vic-sur-Aisne, Villers-la-Fosse, maison Blanche, le 17 attaque pour se porter sur les objectifs au nord de Allemant Aisne, à 16 heures la division attaque, l’ennemi répond par un tir violent d’artillerie sur nos premières lignes, la 5e compagnie ne parvient pas à atteindre son premier objectif mais reste en liaison avec le 18e RI, elle fait 3 prisonniers et prend 3 mitrailleuses, en même temps la 6e compagnie prolonge vers la droite le mouvement de la 5e compagnie, la situation est stabilisée et nous gardons les positions acquises. Les pertes pour le 49e s’élèvent à 21 tués, 54 blessés, dont 3 officiers.
Le grenadier Malifarge trouve la mort à 16 heures à Allemant Aisne, l’acte dressé par nous Demarais, Lieutenant chevalier de la légion d’honneur décoré de la croix de guerre sur la déclaration de Auguste Knecht, âgé de 24 ans, caporal fourrier et de jean François Pujol, dit Ramouguet soldat de 2e classe tous deux à la 5e compagnie du 49 RI.
Citation le grenadier voltigeur second Malifarge très courageux s’est signalé au combat du 30 mars par son attitude impossible sous les rafales de mitrailleuses, son ardeur dans la marche en avant jusqu’au village d’Oi dans la poursuite de l’ennemi. Blessé par gaz le 15 avril 1918 à Courcelles, bronchite ypérite, croix de guerre étoile de bronze, médaille commémorative.
Transcrit à Porchères le 21 novembre 1919 signé Dejean maire.
Ec de Porchères + livre de route du 49e RI- plus position du 49e Ri le 17 septembre 1918.
Retour vers Les hommes M, Morts pour la France de Porchères, Morts pour la France, monument aux morts de Porchères, Start


