MAGERE Jacques

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts du Fieu.

Nom : MAGÈRE Prénoms : Jacques

Grade, unité : Maréchal des logis - 3e R.A.C. (Coloniale) Régiment d'Artillerie Coloniale Matricule au recrutement : 1233 - Libourne (Gironde) - Subdivision Matricule au corps: 2515

Autres informations militaires : Engagé volontaire pour 4 ans le 27/04/1906 à la mairie de Libourne pour le 3e régiment de Spahis (classe de mobilisation : 1905), rengagé pour 1 an à compter du 27/04/1910 pour le 3e RACo, rengagé pour 5 ans à compter du 27/04/1911 - Au Sénégal (en guerre) du 02/08/1914 au 09/08/1916 - Décoré à titre posthume de la Médaille commémorative de la Grande Guerre.

Naissance le 10/12/1887 à Le Fieu, fils de MAGERE Jean (né le 6.02.1859 au Fieu, cultivateur) et de GORRICHON Marie (née le 30.10.1858 aux Eglisottes) - Frère de MAGERE Auguste Roger MPLF (1891-1918) -

Profession de cultivateur, résidant à Lagorce.

Décoration: médaille commémorative.

Décès le 28/03/1917 (29 ans) Monastir (Bitola) (Macédoine du Nord) Genre de mort : Tué à l'ennemi Mention Mort pour la France : Oui

Jugement Date : 31/05/1922 Département : 33 - Gironde Commune : Libourne

Transcription Date : 26/06/1922 Département : 33 - Gironde Commune : Le Fieu

Inhumation Pays : 9156 - Macédoine du Nord Commune : Bitola (Monastir) Lieu : Cimetière militaire Carré, rang, tombe : Tombe 2154

Autres informations Monastir (Bitola) : aujourd'hui en Macédoine

Notes généanet:“Engagé volontaire pour 4 ans à la Mairie de Libourne, le 27 avril 1906, il reçoit le matricule n° 1233 au recrutement et est rattaché à la classe de mobilisation 1905. En 1907, lors du conseil de révision de sa classe normale à Coutras, en Gironde, il est inscrit sous le n° 115 sur la liste comme engagé volontaire. Il se retrouve au 3ème régiment de Spahis (matricule au corps n° 605) dès le 6 mai 1906. Le 18 janvier 1907 il passe brigadier. Le 25 mai 1907, passé au 3ème Régiment d'Artillerie Coloniale (RAC) il est 2ème canonnier-conducteur, puis le 12 janvier 1909 il devient 1er canonnier-conducteur. Le 30 janvier 1909 il passe au 5ème Régiment d'Artillerie Coloniale (RAC) Il se rengage pour 5 ans à compter du 27 avril 1910 et est affecté au 3ème RAC. Il se repart au 1er RAC le 5 mars 1912 et devient Maréchal des Logis le 1er juillet de la même année. Le 10 octobre 1914 il est nommé Maréchal des Logis Chef . Le 31 juillet 1916 il revient au 3ème RAC Il décède à 29 ans, « tué à l'ennemi », le 28 mars 1917 près de Monastir, (actuellement BITOLA), dans le sud de la Macédoine, qui fut longtemps zone de front avec les Bulgares. Il servit successivement : en Algérie, en Cochinchine, au Sénégal, puis en France contre l'Allemagne et dans l'Armée d'Orient contre l'Allemagne. La médaille Commémorative lui a été attribuée. Le décès est fixé par jugement déclaratif du tribunal civil de Libourne daté du 31 mai 1922 selon avis du 22 septembre 1922 émis par le 3ème RAC. Son décès est transcrit sur le registre d'état-civil de le avec la mention « mort pour la France ». Sa sépulture se trouve au cimetière militaire français de Bitola (actuelle Macédoine), tombe 2154, parmi les 13000 « poilus » dont 7000 en ossuaire. Son nom est inscrit sur le monument aux morts du FIEU.”

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