LOTAERIS-FEUGERE Henri Léon

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras et sur celui de l’église de Coutras.

Sergent 66è R.I. Mle 018051, 31 ans. Décédé le 01/05/1915 à Pilckem (Belgique),

Né le 17/05/1884e à Paris, fils de LOTAERIS-FEUGERE Eugène et de BARONNIE Marie, domiciliés à Mussidan.

Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD:

Henri Léon LOTAERIS-FEUGERE était né le 17 mai 1884 à Paris (75) d’Eugène Lotaeris-Feugère et Marie Baronnie. Il s’installait à Mussidan et c’est là que le jeune Henri Léon passait le conseil de révision en 1904, alors qu’il exerçait le métier d’ébéniste : Henri Lotaeris-Feugère ; matricule recrutement 286 (centre de Périgueux) ; classe 1904 ; cheveux bruns ; yeux châtains ; taille 1,65m ; degré d’instruction 3 (sait lire, écrire et compter).

Sa fiche militaire indique que le 9 octobre 1905, il était incorporé au 50e Régiment d’Infanterie comme soldat de 2e classe (matricule au corps 7042). Il était envoyé dans la disponibilité puis dans la réserve de l’armée active le 28 septembre 1907. Il accomplissait une période d’exercices dans le 50e RI du 21 août au 15 septembre 1910. Il était classé dans l’affectation spéciale comme ouvrier à la Compagnie des Chemins de Fer d’Orléans le 5 décembre 1910. Remis à la disposition de l’autorité militaire le 20 juillet 1914, il était rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et affecté au 66e Régiment d’Infanterie. Il arrivait au corps le 28 octobre 1914. La même année, il était nommé caporal le 25 novembre, puis sergent l’année suivante le 21 février 1915.

Il trouva la mort à 31 ans le 1er mai 1915 en Belgique, au combat de Pilkem. L’acte de décès fut transcrit sur le registre d’état civil de Coutras le 27 décembre 1915.

Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des pensions.

Il fut cité à l’ordre de l’armée le 19 mai 1915 : a montré le plus grand courage en repoussant une contre-attaque ennemie. Tombé glorieusement à la tête de la section au moment où il chargeait à la baïonnette.

Croix de guerre avec palme.

Sources : registre matricule militaire ; livre d’or des pensions de Coutras.

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