LAVIGNAC Jean
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières et sur celui de Coutras.
Né le 3 octobre 1878 à St Barthélémy-de-Bellegarde, fils de LAVIGNAC Pierre et de MONGINET Jeanne. Marié le 10 avril 1902 à St Médard-de-Guizières avec COCULET Marie(née le 2.07.1881 à Coutras).
Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :
LAVIGNAC Jean
Il est né le 3 octobre 1878 à Chadenne, commune de Saint Barthélemy de Bellegarde, fils de Pierre et Jeanne Monginet, cultivateurs. Il mesure 1m 65, il a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux bleus, le front découvert, le nez long, la bouche moyenne, le menton rond, le visage ovale et un degré d’instruction de 3. Il réside à Coutras avec ses parents, il y est dit cultivateur. Il est dispensé un an car il a un frère au service (art. 21). Il est incorporé le 14 novembre 1899 au 57ème R.I. de Libourne, sous le numéro matricule 1 343. Il est envoyé en congé le 22 septembre 1900 puis dans la réserve de l’armée d’active le 1er novembre 1902. Il réside le 29 octobre 1900 à Saint Médard de Guizières où il se marie le 10 avril 1902 avec Marie Coculet, née le 2 juillet 1881 à Coutras, fille de Joseph, 41 ans cultivateur à Branne et de Jeanne Robin, 47 ans, cultivatrice à Porchères avec laquelle elle demeure. Ils viennent résider le 31 août 1902 à Coutras. Il effectue deux périodes au 57ème R.I. du 21 août au 17 septembre 1905 puis du 10 au 26 novembre 1908. Il est versé dans l’armée territoriale le 1er octobre 1912. Il est rappelé le 1er août 1914 au 139ème R.T.I. de Libourne et il arrive au corps le 13 août. Il quitte cette ville le 16, par chemin de fer pour Fleury-les-Aubrais où il apprend à exécuter les tâches suivantes : surveillance des convois, des lignes, des routes et des villes. Il exécutera cela à partir du 22 août à Troyes, le 5 septembre à Saint Florentin et enfin le 15 septembre à Chaumont. Il est affecté le 3 février 1915 au 34ème R.I. de Mont de Marsan qu’il rejoint dans les tranchées d’Oulches, Aisne. Fin février il est au repos à Beaurieux pour cause de vaccination anti typhoïde. Le 25 mars 1915, il est affecté au 1er bataillon de la 3ème compagnie du 91ème R.I. de Charleville-Mézières qui se trouve au repos à Saint Mard-sur-Auve, dans la Marne. Dès le 30 mars, il gagne la Woëvre pour participer à cette bataille. Il est tué le 9 juin 1915, à 10h, à la Tranchée de Calonne, commune des Eparges. Son nom est transcrit sur les registres de l’état civil de Coutras le 26 septembre 1915. Précédemment inhumé au cimetière du Trapèze tombe n° 10, son corps a été transféré le 9 décembre 1926 à la Nécropole Nationale Douaumont, commune de Fleury-devant-Douaumont, tombe individuelle n°7 520. ADG 1 R 1 344 + livre de route des régiments + E C de Saint Barthélémy de Bellegarde et de Coutras
Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD:
Il était né le 3 octobre 1878 à Saint Barthélémy-de-Bellegarde dans le canton de Montpon en Dordogne (24) de Pierre Lavignac et Jeanne Monginet. En 1898, il résidait comme ses parents à Coutras et exerçait la profession de cultivateur. Il se maria avec Marie Coculet.
Il passait le conseil de révision à Coutras : matricule recrutement 1898 (centre de Libourne) ; classe 1898 ; cheveux châtains ; yeux bleus ; front découvert : nez long ; menton rond ; visage ovale ; taille 1,65m ; degré d’instruction 3 (sait lire, écrire, compter).
En octobre 1900, il résidait à Saint Médard de Guizières, puis, en août 1902, à Coutras.
Il était d’abord dispensé car son frère était sous les drapeaux. Puis, il était dirigé le 14 novembre 1899 sur le 57e Régiment d’Infanterie comme soldat de 2e classe (matricule au recrutement 1345). Le certificat de bonne conduite lui était accordé et il passait dans la disponibilité de l’armée active le 22 septembre 1900. Il accomplissait une 1re période d’exercices au 57e RI du 21 août au 17 septembre 1905 puis une 2e dans le même régiment du 10 au 26 novembre 1908. Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrivait au 57e RI le 13 août 1914 puis au 34e RI le 3 février 1915 et enfin au 91e RI 25 mars 1915.
A 37 ans, il trouvait la mort dans la tranchée de Calonne aux Eparges dans la Meuse le 9 juin 1915. Son acte de décès fut transcrit sur le registre d’état-civil de Coutras le 26 septembre 1915.
Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des pensions.
D’abord inhumé au cimetière du Trapèze dans la Meuse, il repose maintenant à la Nécropole Nationale « Fleury-devant-Douaumont » (tombe n° 7520).
Sources : registre matricule militaire ; livre d’or des pensions de Coutras ; site mémoire des hommes.
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