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LAVAL Albert

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières.

Né le 1er novembre 1891 à Mâcon, fils de LAVAL Jean et de MOREAU Marie Joséphine.

Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :

LAVAL Jean Paul, Victor, Albert,

Il est né le 1er novembre 1891, rue des Ursulines à Mâcon, Saône-et-Loire, fils de Jean, maître tailleur au 134ème R.I., 43 ans et de Marie Joséphine Moreau, 36 ans. En 1911, lors de son conseil de révision à Coutras il est étudiant à Saint Cyr mais réside à Bordeaux, ses parents habitant Saint Médard de Guizières. Il mesure 1m 75, il a les cheveux châtain moyen, les yeux marron foncé, le front moyen, le nez rectiligne, le visage ovale et un degré d’instruction de 5. En 1912, il obtient un sursis d’incorporation d’un an, il est incorporé le 8 octobre 1913 au 50ème R.I. Il est nommé caporal le 9 avril 1914et il est maintenu sous les drapeaux le 2 août 1914. Il quitte Périgueux le 6 août pour Villers au sud de Sainte Ménehould. Il participe à la bataille des Ardennes, secteur de Nevraumont, en Belgique où il est blessé le 22 août, au talon droit et à la tête. Il prend part à la bataille de la Marne, dans la vallée de la Tourbe. Il est nommé sergent le 10 octobre 1914. Il occupe les tranchées, en Champagne, dans la vallée de la Suippe, il est nommé sergent-major le 21 décembre 1914. Le 3 mars 1915, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire à la 17ème compagnie du 250ème R.I. de Périgueux qu’il rejoint dans la Somme. Il alterne alors tranchées à Bouchoir et repos au Quesnoy. Le 1er septembre, il prend le commandement d’une équipe de sapeurs-pionniers-bombardiers à Andechy, Somme. En janvier 1916, il cantonne à Hangard, le 11 février il est en instruction à Crèvecœur-le-Grand, le 1er mars il retourne aux tranchées de Bouchoir. Par décret du 21 avril 1916, il est promu sous-lieutenant à titre définitif. Le 3 mai, il est nommé porte-drapeau et officier de renseignement. Lorsque son régiment est dissous, le 15 juin, il est affecté à la Compagnie Hors Rang du 307ème R.I. d’Angoulême, en qualité d’officier de renseignement et de porte drapeau, stationnée dans la Somme. Le 16 août 1916, il est décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze accompagnée de la citation à l’ordre de la Brigade : « Très bon officier, sur le front depuis l’ouverture des hostilités, intelligent, actif et brave, atteint de deux blessures le 22 août 1914. » En novembre, il prend part à la prise d’Ablaincourt. Début avril, il rejoint le Chemin des Dames, au Moulin de Laffaux. Par décret du 12 juillet 1917, il est nommé lieutenant de réserve à titre définitif. Il est blessé le 30 juillet pendant un exercice de lancement de grenades qui lui occasionne une plaie pénétrante à la face interne de la cuisse droite. C’est certainement pour cela qu’il est affecté à la division de tir de chasse, qui est créé en juin 1918 sur la plage de Biscarosse. Cette division est chargée d’entraîner les chasseurs au tir aérien, elle comprend 27 officiers, 380 hommes de troupe, 13 civils, 281 annamites, 14 prisonniers, 1 médecin-major, 1 médecin auxiliaire et 2 infirmiers. Elle ne recrute que des soldats sachant piloter, cela suppose qu’il avait des connaissances en aviation. Il décède le 11 septembre 1918, à 4h, à l’hôpital complémentaire n° 28 d’Arcachon, des suites de ses blessures occasionnées par une chute d’avion. E.C de Mâcon et d’Arcachon + journal de marche des régiments + A.D.G 1R 1467

La bataille de Nevraumont est célèbre dans l'histoire de l'école militaire de Saint Cyr et dans celle du Périgord, à travers la personne d'Alain de Fayolle. Le 31 juillet au soir, lors de la fête de fin d’année, avant de partir pour la guerre, ils décident de baptiser la promotion des nouvelles recrues du nom de Croix au Drapeau. A l’issue de la cérémonie, 30 officiers des deux promotions Montmirail et Croix du Drapeau font le serment suivant : « Jurons de monter la première fois à l'assaut en casoar et gants blancs. » Ces paroles se réaliseront, le 22 août 1914, le sous-lieutenant Alain de Fayolle enfile ses gants blancs, plante son plumet rouge et blanc sur son képi et s’élance en criant : En avant, pour la France !. Quelques instants plus tard il est frappé d'une balle de mitrailleuse en plein front, il avait 23 ans. Sa promotion Croix du Drapeau aura 294 soldats tués au champ d’honneur sur 533 pendant la guerre 14-18.

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  • Dernière modification : il y a 8 mois