LAURIERE Paul Pierre
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Antoine-sur-l’Isle.
Né le 29 novembre 1889 à Saint Antoine sur l'Isle, fils de LAURIERE Pierre(né le 10.03.1854 à Beaupouyet, cultivateur, dcd le 5.03.1892 à st Antoine) et de ARGIVIER Marie(née le 8.04.1858 à Beaupouyet, dcd le 7.10.1903 à St Antoine-sur-l'Isle).
Extrait du livre “Les morts pour la France de St Antoine-sur-l'Isle de Philippe DEVILLE:
LAURIERE Paul, Pierre
Né le 29 novembre 1889 à Saint Antoine sur l'Isle, fils de Pierre LAURIERE et de Marie ARGIVIER mariés le 21 février 1876 au Pizou en Dordogne. Il est le cadet de son frère François André né en 1887, qui a participé et survécu au conflit. Lors du conseil de révision de la classe 1909 à Coutras, en Gironde, il reçoit le matricule n° 219 du recrutement de Libourne. Ses parents sont déjà décédés. Il est classé « exempté ». Il mesure 1m55 , possède les cheveux blonds et les yeux bleus, avec un degré d'instruction noté « 2 ». Au recensement de 1911 il est domestique chez François RONGIERAS, au bourg de St Antoine. Il est reconnu apte au service armé en 1914 et mobilisé le 20 février 1915 le août 1914 au 7ème RIC de Bordeaux ( 3ème Division Coloniale, 3ème Brigade ). En août 1915, le 1er corps d'armée colonial (Général Berdoulat), renforcé de la IIe division d'infanterie, formant l'aile droite de la Ilème Armée. L'objectif qui lui était assigné était l'enlèvement de la Main-de-Massiges et de ses abords. La Main-de-Massiges est constituée par un plateau crayeux dénudé qui domine le village de Massiges. Au nord il présente une longue arête, et s'étale en pente douce vers le sud-ouest ; il se trouve découpé par une série de ravins qui lui donnent l'aspect d'une main aux doigts écartés, s'arrêtant par un ressaut d'envi¬ron une quarantaine de mètres. Vers l'est, la Main de Massiges se termine par une pente très douce; très uniforme, aux environs de Ville-sur-Tourbe. Les pentes de la côte 191 constituent un véritable glacis, sans le moindre ressaut, sans le moindre couvert. Les réglages d'artillerie avec coopération de l'escadrille C/15 commencent au début de septembre; la préparation, entamée le 22, se continue les 23 et 24; l'artillerie allemande riposte assez faiblement; Le 25, à 9 h15, l'attaque se déclenche; malheureusement, un brouillard épais, puis une pluie fine allaient empêcher toute observation et gêner dans de très fortes proportions l'aide que notre infanterie pouvait espérer de son artillerie. L’attaque de la 3e brigade est arrêtée peu après son départ. Le 7ème RIC (lieutenant-colonel Dudouis) s'empare de plusieurs entonnoirs au nord de l'ouvrage Pruneau; Quelques-uns de ses éléments seulement parviennent jusqu'à la briqueterie, mais sont décimés par les mitrailleuses établies au nord du calvaire de Ville-sur-Tourbe. Le soldat de 2ème classe, Paul Laurière disparaît le 25 septembre 1915 à Ville sur Tourbe dans la Marne. (avis ministériel du 19 janvier 1918). Il avait alors 26 ans. La Croix du Combattant lui sera attribuée. Le 9 juin 1921, le tribunal civil de Libourne rend un jugement ordonnant l'inscription de son décès fixé au 25 septembre 1915, qui est transcrit sur le registre d'état-civil de Saint Antoine sur l'Isle le 12 juillet 1921, avec la mention « mort pour la France ». Compte tenu des circonstances du décès, sa sépulture n'est pas documentée dans les fichiers publiés par le Ministère de la Défense.
Son nom est inscrit au Livre d'Or des soldats morts pour la France de la commune de St Antoine/Isle et figure sur le monument aux morts communal.
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