LACOSTE Jean
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Porchères.
Né le 09 décembre 1897 à Porchères, fils de LACOSTE Léonard et de FOURNY Catherine. Voir Naissances Porchères 1897
Extrait de la biographie des morts pour la France de Porchères de Gérard RENVERSADE:
Né le 09 décembre 1897, à la Font de Marceau commune de Porchères, il est le fils de Léonard Lacoste, charron, âgé de 45 ans, et de Catherine Fourny âgée de 35 ans.
Agriculteur Célibataire décédé le 2 février 1917 à l’hôpital 35 à Bordeaux de maladie contractée au service.
Conseil de révision de 1915, il habite à Sablon des Peintures, classé ajourné pour faiblesse, mais classé en première partie pour 1916, bon absent, il ne s’est pas présenté. Il a les cheveux châtain clair, les yeux bleu, le front moyen, le nez rectiligne, sa taille est de 1 mètre 60, son instruction est de niveau 2.
Incorporé à compter du 8 août 1916 au 123 RI, ce régiment sous le commandement du Lieutenant-colonel Hubert fait partie de la deuxième armée, il tient un secteur de Sorcy à Fourmies, ses positions sont solidement organisées par des tranchées, il participe à des attaques le 3 septembre 1916, la Chapelle, Montholar, Dormans, sur la Marne sur 3 kilomètres face à une ligne ennemie et s’y maintiennent, sans pouvoir progresser, ordre de repli vers 18 heures par l’Oise pertes 400 tués et blessés.
Le 8 septembre 1916, le régiment pénètre dans Montceau en flammes, pillés et mis à sac honteusement par l’ennemi qui l’avait abandonné. Départ vers Château-Thierry, le 123 RI reçoit le renfort de 500 réservistes. Jean Lacoste fait partie de ce renfort, il arrive à Pontavert Aisne pour soutenir le 144 RI qu’il remplace dans les tranchées à l’ouest de la forêt du cholera.
Le 15 septembre, il participe à une attaque qui échoue non sans de graves pertes le Comandant Cormat blessé, le Capitaine D’Escodecal prend le commandement du bataillon qui se replie sur Pontavert. La fin de l’année se passe dans les tranchées entre le Signal D’Orgival et la ferme Monts- Marains.
Janvier 1917, tranchées du ravin des Satyres dans la région de Belloy-en-Santerre sous les bombardements ennemis, il ne se passe pas une journée sans que le régiment accumule des pertes. La vie dans les tranchées est difficile à supporter surtout pour Jean Lacoste qui est d’une nature fragile, il est gravement malade et dirigé sur l’hôpital complémentaire numéro 35, 141 cours St Jean à Bordeaux ou il décède le 2 février 1917 à dix heures du soir de maladie contractée au service, inscrit à l’état civil de Bordeaux sur la déclaration de Louis Benoit et de Arthur Roux employés au dit hôpital.
Transcrit à Porchères le 12 février 1917 signé Bouffard maire.
Ec de Porchères + livre de route du 123e RI
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