GUIBERT Michel
Âgé de 49 ans, cultivateur demeurant à Maransin, il est condamné par la cour d'assises de la Gironde le 21 juin 1848 à 10 ans de travaux forcés pour viol commis sur une fille placée sous son autorité. Il s'est pourvu en cassation (Source : AD 33 2 U 991 et 2 U 865).
Né à Saint-Aigulin, fils de GUIBERT Jean et de GADRAT Marie décédés tous les 2 au moment de la condamnation, il est âgé de 52 ans et exerce le métier de cultivateur. Il réside à Maransin.
De religion catholique, il est veuf en première noce de FILLION Hélène décédée à Cercoux le 30 juillet 1839 et remarié en seconde noces avec AVRIL Marie également décédée le 4 mai 1848 à Maransin.
Il a une fille du premier mariage GUIBERT Marie, née le 20 septembre 1824 au Fouilloux.
Il est décrit comme mesurant 1.74 m, les cheveux et les sourcils grisonnants, le front couvert et étroit, les yeux bleus et la barbe grisonnante. Il présente comme signe particulier 2 cicatrices côté droit et 2 cicatrices côté gauche.
Il est condamné par la cour d'assises de Bordeaux le 21 juin 1848 pour viol sur la personne de LARTIGUE Marguerite, fille de sa légitime épouse AVRIL Marie décédée, alors âgée de 19 ans et qu'il avait sous son autorité à la peine de 10 ans de travaux forcés. Il se pourvoi en cassation et la cour d'assises de Saintes (Charente-Inférieure) le condamne le 13 novembre 1848 à la peine des travaux forcés perpétuité.
Au moment de son arrestation, il est noté : 5 enfants dont LARTIGUE Marguerite.
Il est incarcéré au bagne de Rochefort le 16 décembre 1848.
Transféré à Brest par le Mogador le 27 février 1852, il embarque ensuite sur l'Allier le 31 mars 1852 à destination de Cayenne où il arrive le 10 mai 1852. Il est alors interné aux îles du Salut où il exerce le métier de manoeuvre. Sa conduite est bonne, seulement 2 punitions pour nonchalance dans les travaux.
Il décède le 22 mai 1852, quelques jours seulement après son arrivée, l'acte mortuaire est adressé au préfet de la Gironde le 22 octobre 1853.
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