gendre_jean

GENDRE Jean

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Porchères.

Mort au champ d’honneur le 6 novembre 1917 à 39 ans. Soldat du 367ième régiment, 19ième compagnie.

Né le 4 décembre 1878, à Billard, commune de Porchères, fils de GENDRE Jean 1 et de VIAUD Jeanne.

Extrait de la biographie des morts pour la France de Porchères de Gérard RENVERSADE:

Né le 4 décembre 1878, à Billard, commune de Porchères, fils de Jean Gendre, cultivateur âgé de 37 ans, et de Jeanne Viaud cultivatrice âgée de 35 ans. Décédé le 6 novembre 1917 à Friesen (Haut-Rhin), tué à l’ennemi. Au conseil de révision en 1898, il est classé bon pour le service, il a les cheveux châtain, les yeux bleus, la bouche moyenne, le front ordinaire, la taille de 1 mètre 62, niveau d’instruction 3 exercé instrumentiste. Le 10 novembre 1898 Il est dirigé vers le 34e régiment d’infanterie de Mont-de-Marsan matricule 1541 nommé tambour, Renvoyé dans la disponibilité le 18 septembre 1901. Il se marie à Porchères le 29 octobre 1904 avec Augustine Laurent deux enfants. Il accomplit une période au 57e RI de Libourne du 21 août au 17 septembre 1905, Une seconde période au 57e RI, du 10 au 26 novembre 1908, il passe dans l’armée territoriale en octobre 1912. Rappelé par décret du 1er août 1914, il arrive au 139 RI à Aurillac qu’il quitte le 12 août, et débarque à Garanceur Vosges départ vers le Ménil et st Benoit, en septembre une violente attaque ennemie amène le replie par st Quirino et Berthaubois, il va cantonner à Aberschviller et Bouderdroff, le 13 novembre 1914 son régiment embarque pour Estrées et Moyenneville et se dirige vers la Belgique par Amiens et Boulogne. Mais plusieurs compagnies du 139 RI sont rattachées au 167 RI le 27 novembre 1914. Affecté à la 1e compagnie, le régiment sous le commandement du Colonel Mitard se compose de trois bataillons, pour un effectif de 95 officiers 2229 hommes de troupe et 20 chevaux, quand il rejoint le 167, ce dernier tient une ligne par Francheville, Villey-Saint-Etienne, Fontenoy, le pont d’Avrainville En 1915 Il participe aux combats du Bois le Prêtre puis devant Feyen Haye puis en première position de tranchée près de Mélege en alternance avec le 168 RI En 1916, le 167 fait mouvement vers Suippes, le 31 juillet le sergent Cugnot réoccupe un emplacement plus en avant en faisant trois prisonniers, le sergent obtient une permission de 7 jours et le soldat De Méo une somme de 50 francs à se partager En janvier 1917 le régiment relève le 142 Ri et occupe les emplacements de Plessis Belleville au sud de Villers Cotterets, Aisne, et subi de violents bombardements sur le front de la tranchée Sommeiller, en mars Villers-en-Argonne Marne au sud de Menehoud, en avril et mai Pocancy au sud-ouest d’Epernay, les 28,29,30 juin terribles combats livrés devant Verdun 2 officiers tués, 5 officiers blessés, 145 hommes de troupe tués, 191 blessés et 2 disparus juillet et août Tronville en Barrois, en septembre le 167 monte dans le secteur d’attaque sous le commandement du colonel Colomex. Ils s’installent dans le sous-secteur désigné ne possédant que des tranchées et boyaux en partie nivelés, quant aux hommes, ils se creusent des niches, le secteur constamment bombardé par l’artillerie ennemie, avant l’attaque les pertes sont importantes 160 tués. L’attaque à l’heure H eut lieu malgré les tirs de barrage sur les premières lignes Françaises. Ce tir n’eut pas d’effet, la formation d’assaut était passée, la marche se poursuit, presque tous les objectifs sont atteints, cette action coûte très cher au 167 RI 279 tués 407 blessés 306 disparus, il eut cependant la satisfaction de faire 200 prisonniers, le front occupé après l’attaque réussie est de 1500 mètres environ, qui est ensuite tenue par la ligne Française. Le 17 octobre le 167 est relevé par le 142 RI qui reçoit un renfort du 417 RI, lequel vient d’être dissous. Relevé le régiment se rend à Villers-en-Argonne et cantonne à Foncaucourt et à Saint-Hilaire-au-temple. Puis un mouvement de Mourmelon vers Saint-Mard-les-Rouffy. Réorganisation une partie du 167 RI va renforcer le 367 RI à Friesen, Haut-Rhin, qui tient le secteur de Reillon, Vého Village, Emberménil affecté à la 19e compagnie, les 3, 4, 5 et 6 novembre sous un feu violent des deux artilleries le soldat Gendre Jean est tué par un éclat d’obus, le soldat Grasset Daniel est blessé par éclat de grenade allemande, le soldat Daussot Eugène est blessé par accident de voiture à la suite d’un éclatement d’obus ennemi. Acte dressé par le lieutenant Léon Picard sur la déclaration de Roger Cousin caporal âgé de 30 ans et d’Emile Buchh caporal âgé de 30 ans. Transcrit à Porchères le 22 janvier 1918 signé Bouffard maire. Il repose dans le cimetière de porchères. Ec de Porchères + livre de route du 167 RI et 367 RI.

gendre-jean-matricule.jpg gendre-jean-deces.jpg gendre-jean-transcription.jpg dscf5409.jpg dscf5410.jpg

Retour vers GENDRE, Les hommes G, Morts pour la France de Porchères, Morts pour la France, monument aux morts de porchères, Start

  • Dernière modification : il y a 6 mois