GAY Etienne
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Christophe-de-Double.
Nom : GAY Prénoms : Étienne
Grade, unité : Soldat de 2e classe - 57e R.I. Régiment d'Infanterie Matricule au recrutement : 1180 - Libourne (Gironde) - Subdivision Matricule au corps: 12399
Autres informations militaires : Médaille militaire à titre posthume - Croix de guerre avec étoile de bronze
Décorations Médaille Militaire, Croix de Guerre
Naissance le 23/09/1880 à Saint-Christophe-de-Double, fils de GAY Etienne 1(né le 28.08.1856 à St Martin de Ribérac, charpentier, dcd le 7.09.1927 à St Christophe-de-Double) et de LAMOUREUX Marie(née le 13.01.1860 à St michel-l'Ecluse), domiciliés à St Christophe-de-Double.
Profession de charpentier, résidant à St Christophe-de-Double. Marié le 23 mars 1908 à St Christophe-de-Double avec GODICHAUD Marie(née le 20.05.1889 à st Christophe-de-Double, dcd le 6.05.1956 à St Christophe-de-Double), père de GAY Emile (dit Roger, né le 16.12.1908, cultivateur, dcd le 11.04.2004 à Boscamnant).
Décès le 11/02/1915 (34 ans) à Beaulne-et-Chivy (Aisne 02), pour info, « Beaulne-et-Chivy(02) » s'appelle « Vendresse-Beaulne(02) » Genre de mort : Tué à l'ennemi sur le champ de bataille Mention Mort pour la France : Oui
Transcription Date : 22/04/1915 Département : 33 - Gironde Commune : Saint-Christophe-de-Double
Notes généanet: “Lors du conseil de révision de sa classe à Coutras en Gironde, il reçoit le n° 99 au tirage dans le canton et il figure sous le n° matricule 1180 du recrutement de Libourne. De 1901 à 1904 il est incorporé comme 2ème classe au 80ème RI caserné à Tulle et est libéré avec «certificat de bonne conduite». Passé dans la réserve, il effectue 2 périodes d'exercice en 1907 et 1910 au 57ème RI de Libourne. Il se marie le 23 mars 1908 avec Marie GODICHAUD, fille de Michel GODICHAUD et Marie VILGENTE mariés en 1874 à St Christophe de Double. Rappelé à l'activité par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrive au 57ème RI le 11 août 1914. A partir du 23 octobre 1914 son régiment se trouve dans le secteur de Verneuil – Chemin des Dames (il y restera jusqu'au 15 avril 1916). Durant l'année 1915, il y eut très peu d'offensives allemandes. Le 57e RI se consacra essentiellement au travail d'enterrage, de fortification et de barricades : création de tranchées, boyaux, abris profonds et blockhaus pour mitrailleuses, construction de réseaux de fils barbelés, de liaisons téléphoniques et travaux de défense contre les gaz toxiques. Le régiment avait toujours deux bataillons en ligne pour un en réserve, fonctionnant par roulements de sept jours. Les compagnies en profitèrent également pour parfaire leur instruction et apprendre à se servir de nouveaux fusils, mortiers, grenades et canons et au maniement des masques à gaz. (cf «historique du 57ème RI») Il décède, à l'âge de 35 ans, le 11 février 1915 «sur le champ de bataille à Beaulne» à 10 heures du matin. Son décès est transcrit dans l'acte n° 6, sur le registre d'état-civil de St Christophe de Double le 22 avril 1915 avec la mention «mort pour la France». Sa sépulture n'est pas documentée dans les fichiers publiés par le Ministère de la Défense. Il est inscrit au Livre d'Or des soldats morts pour la France de la commune de St Christophe de Double, et son nom figure sur le monument aux morts communal.”
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