FAURE Léonard
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières.
Né le 12 novembre 1877 à St Laurent-des-Hommes, fils de FAURE Léonard 1 et de DELAGE Marie Marié à Saint Médard de Guizières le 6 février 1902 avec GOURVET Marie
Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :
FAURE Léonard
Il est né au bourg de Saint Laurent des Hommes le 12 novembre 1877, fils de Léonard, 37 ans, appariteur et de Marie Delage, 35 ans. Le jour de son conseil de révision en 1897, il y est dit cultivateur à Saint Géry. Il mesure 1m 60, il a les cheveux et les sourcils châtain clair, les yeux roux, le front couvert, le nez long, la bouche grande, le menton rond, le visage ovale et un degré d’instruction de 3. En 1896, il est condamné par le tribunal civil de Bergerac à 30F d’amende pour délit de chasse. En 1898, il est ajourné pour faiblesse mais déclaré propre au service en 1899. Il est appelé au 34ème R.A. d’Angoulême le 16 novembre 1899 et affecté comme 2ème canonnier servant. Il est nommé successivement 2ème canonnier le 20 janvier 1900 puis 1er canonnier conducteur le 6 août 1901. Il est envoyé en congé le 21 septembre 1901. Il se marie à Saint Médard de Guizières le 6 février 1902, son père Léonard est décédé le 11 octobre 1897 à Saint Géry et sa mère, Marie Delage, 58 ans est cultivatrice à Saint Médard de Guizières, avec Marie Gourvet, domestique au même lieu, née le 23 août 1877 à Montagnac d’Auberoche, fille de Nicolas, décédé à Saint Laurent des Hommes le 24 juillet 1898 et d’Anne Gargand, décédée à Périgueux le 19 avril 1896. Il réside au village de Barreau, commune de Libourne le 29 novembre 1903 et à Saint Médard de Guizières le 2 janvier 1907. Il effectue trois périodes, deux au 34ème R.A. du 19 septembre au 16 octobre 1904 et du 23 septembre au 20 octobre 1907, la 3ème au 52ème R.A. du 26 septembre au 1er octobre 1913. Il est rappelé le 1er août 1914 au 52ème R.A.de Ruelle. Le 7 août par chemin de fer, il rallie Angoulême à Sommeilles, Meuse. Il gagne la frontière belge à Florenville, le 23 puis se replie jusqu’à Châtelraould où le 6 septembre, son régiment reçoit l’ordre de tenir coûte que coûte, jusqu’au dernier, jusqu’à la mort. Il repousse l’ennemi jusqu’à Somme-Tourbe où il stationne. Le 21 décembre 1914, il est affecté au 109ème R.I.T. de Vienne qu’il rejoint à la gare de Suippes. Toute l’année 1915, il alterne 1ère ligne à Wargemoulin et arrière à Saint Jean-sur-Tourbe. Le 28 décembre 1915, il est au repos à Epernay et fin janvier il gagne le sud de Soissons. Le 10 mars 1916, il reçoit l’ordre de rejoindre la 38ème compagnie du 297ème R.I. de Chambéry, stationnée à Bruyères, Vosges. En juin, il est à la côte de Froideterre, à Verdun. De juillet à octobre, il est au bois Le Prêtre, en face de Pont-à-Mousson, Meurthe-et-Moselle. Puis il rejoint la Somme où il est tué le 12 décembre 1916, à 1h du matin, sur le champ de bataille de Biaches. Son nom est transcrit sur les registres de l’état civil de Saint Médard de Guizières le 14 juin 1917. Le 21 février 1920, le tribunal civil de Libourne adopte sa fille Marthe, née le 3 février 1903 à Saint Médard de Guizières comme Pupille de la Nation. ADD 2 R 779 + livre de route des régiments + E C de Saint Laurent des Hommes.
Retour vers FAURE, les hommes F, Morts pour la France de Saint-Médard-de-Guizières, Morts pour la France, monument aux morts de Saint Médard de Guizières, start