FAUCHE Henri Joseph Edmond
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras et sur celui de l’église de Coutras.
Né le 18.07.1892 à Bordeaux, fils de FAUCHE Pierre Louis Adrien et de DURAND Marguerite, domiciliés à Coutras.
Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD :
Henri Joseph Edmond FAUCHE naquit à Bordeaux le 18 juillet 1892 de Pierre Louis Adrien Fauché et Marguerite Durand. En 1912, il résidait à Coutras et exerçait la profession d’instituteur.
Cette même année, il passait le conseil de révision de la classe 1912 qui en donnait le signalement suivant : matricule recrutement 651 (centre de Libourne), classe 1912 ; cheveux noirs, yeux châtain clair ; taille 1,63 m ; degré d’instruction 4 (titulaire du brevet d’enseignement primaire).
Il s’était engagé volontaire pour 4 ans le 30 avril 1913 à la mairie de Coutras pour le 114e Régiment d’Infanterie (matricule au corps 4052). Il arrivait au corps comme soldat de 2e classe le 9 mai 1913. Il était nommé caporal le 16 novembre 1913 puis caporal-fourrier le 1er décembre. Il était ensuite promu sergent-fourrier le 20 avril 1914, sergent-major le 6 août 1914 et enfin sous-lieutenant à titre temporaire à compter du 26 novembre 1914. Il passait alors au 232e Régiment d’Infanterie (matricule au corps 17666) le 22 avril 1916 et était nommé sous-lieutenant à titre définitif pour prendre rang le 4 octobre 1916 puis lieutenant à compter du 25 novembre 1916 et enfin capitaine à titre temporaire à dater du 11 septembre 1918.
Il décédait le 28 septembre 1918 à l’hôpital auxiliaire n° 23 d’Alençon dans l’Orne des suites de maladie contractée au front. Son acte de décès fut inscrit sur le registre d’état civil de Saint-Maixent dans les Deux-Sèvres.
Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des pensions.
Cité à l’ordre du régiment le 14 juin 1915 : pendant les combats de la forêt de Champenoux (10-13 septembre) a par son énergie et son sang-froid maintenu sur la ligne de feu les hommes des diverses unités et les a entraînés à la charge à deux reprises différentes.
Cité à l’ordre de la 59e division : a fait preuve de bravoure dans des circonstances difficiles ; au cours d’une attaque sous le feu des mitrailleuses et sous le tir de barrage ennemi, (il) n’a cessé de se prodiguer dans l’organisation du secteur en donnant à tous ses subordonnées l’exemple du plus grand courage.
Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des pensions.
Sources : Registre Matricule Militaire ; Livre d’or des pensions de Coutras.
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