DURENDEAU Léopold
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Porchères
Né le 9 janvier 1890 à Porchères, fils de DURANDEAU François(né le 30.01.1854 à Porchères, cultivateur, dcd le 3.11.1934 à Libourne) et de CLAVEL Marie.
Extrait de la biographie des morts pour la France de Porchères de Gérard RENVERSADE:
LEOPOLD DURANDEAU écrit DURENDEAU sur le monument
Né le 9 janvier 1890 à Porchères, fils de François Durandeau cultivateur, âgé de 45 ans, et de Marie Clavel âgée de 42 ans. Classe 1910, célibataire Agriculteur. Décédé le 3 juillet 1916 à l’ambulance 315 de Froivas (Meuse) de ses blessures de guerre. Conseil de révision en 1910, il a les cheveux châtain, les yeux orange verdâtre, le front moyen, le nez grand, le visage osseux, la taille de 1 mètre 62, instruction de niveau 2. Il est dirigé le 7 octobre 1911 sur le 6e RI de Saintes, maintenu un mois sous les drapeaux par application de l’article 33 de la loi du 21 mars 1905. Retour à la vie civile le 8 novembre 1913, certificat de bonne conduite accordé. Rappelé par décret de mobilisation du 1e août 1914 arrive au 206 RI de Saintes et affecté à la 22e compagnie le 3 août. Ce régiment est commandé par le Lieutenant-colonel Venot composé de 138 officiers 2202 hommes de troupe 124 chevaux 36 voitures. Le 12 août, il débarque à Nancy et se porte à l’est de Lemoncour et prend position sur le versant ouest de la croupe ou se trouve la Maison Blanche, à 800 mètres à l’ouest de Buissencourt. Le 19 marche à l’ennemi en direction Biancourt accrochage et repli sur Belle ville, l’ennemi profite habillement de ce moment pour faire une contre attaque, première victime le Lieutenant-colonel VENOT, toute la ligne fléchie, la retraite s’effectue en ordre, cantonnement à la lisière sud de la forêt de Champenoux. Septembre 1914 attaque du bois de Champenoux menée par deux régiments les pertes subies obligent les unités à stopper. Le 206 est relevé et cantonne à Laitre le commandant De PEYRELONGUE remplace le Lieutenant-colonel VENOT. Janvier 1915, direction Lemoncourt aux avants postes et relève le 344 RI à la ferme St Jean et la Grande Goutte. Mars 1915 le régiment s’embarque à Toul Meuse et se dirige vers Ménil et Hamon Ville, Meurthe- et Moselle, où il occupe les avants postes du bois de Romières. Mai 1915, trois citations à l’ordre de l’armée « pendant l’attaque de la tranchée ennemie et la défense de cette tranchée sont cités Léopold Robert lieutenant, a mené sa compagnie d’une façon remarquable, Jean Baptiste Mouilleron adjudant très grande bravoure dans l’attaque, Germain Barré 2e classe bras gauche cassé par une balle a continué à faire feu avec un seul bras » En juin 1916, adjonction au 206 RI du 5e bataillon du 328 RI, le commandement est pris par le lieutenant-colonel Hanquelle. Il se trouve à Bois-le- Comte à 1500 mètres au sud-ouest de Récicourt. Le 1e juillet 1916, une attaque ennemie sur nos positions en avant du réduit d’Avoncourt occasionne de lourdes pertes, 11 tués et 31 blessés, dont le caporal Léopold Durandeau de la 22e compagnie commandée par le capitaine Merceron, il meure le 3 juillet 1916 à seize heures à l’ambulance 315 des suites de ses blessures de guerre. Acte dressé par l’officier d’état civil Jean Antoine Joseph Knapp, sur déclaration de Emile Houry âgé de 44 ans sergent, et de Gabriel Leduc âgé de 24 ans sergent de ladite ambulance. Il est inhumé dans le cimetière des Islettes Meuse, tombe numéro 1962. Transcrit à Porchères le 28 novembre 1916 signé Bouffard maire. Ec de Porchères + livre de route du 206 RI et du 318 RI.
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