DUFOUR Martial
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts d’Abzac et sur celui de St Médard-de-Guizières.
Fils de DUFOUR Bernard et MOREAU Marie Marié avec CHARLES Jeanne et père de DUFOUR Madeleine
Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :
DUFOUR Martial, Adrien
Il est né à Laveau, commune de Saint Médard de Guizières le 27 août 1889, fils de Bernard, 33 ans, cultivateur et de Marie Moreau 34 ans. A 20 ans, lors de son conseil de révision à Coutras, il exerce la profession de cultivateur. Il mesure 1m 59, il a les cheveux châtains, les yeux châtain verdâtre avec une cicatrice à l’arcade sourcilière gauche, le front vertical, le nez petit, le visage large et un degré d’instruction de 2. Il est incorporé le 1er octobre 1910 au 21ème Bataillon de Chasseurs à Pied de Raon l’Etape, il est nommé cavalier de 1ère classe le 22 septembre 1911. Il est envoyé en congé le 25 septembre 1912 puis dans la réserve le 1er octobre 1912. Il se marie à Abzac le 10 janvier 1914 avec Jeanne Charles, journalière, née le 19 février 1896 à Bothereau, dans cette commune, fille d’Antoine, journalier, 42 ans et de Louise Bernard, journalière, 41 ans. Par décret de mobilisation générale il est rappelé le 1er août 1914 au 5ème escadron du 10ème régiment de hussards de Tarbes. Il quitte cette ville le 16 août par chemin de fer à destination de Void, Meuse. En octobre, il patrouille pour surveiller les lignes téléphoniques de la 36ème D.I., à l’arrière du chemin des Dames, entre Fismes et Dormans. En février 1916, il assure la même activité entre Fère-en-Tardenois et Châlons puis en août, il est détaché à Souilly pour la surveillance des prisonniers. Le 19 septembre 1916, il assure la surveillance des routes à Maizy, dans l’Aisne. Le 3 décembre 1916, il est affecté au 9ème bataillon, 33ème Compagnie du 43ème R.I. de Lille car son escadron est dissous. Il le rejoint à la butte de Souain, en Champagne, puis en janvier 1917, il gagne le Blanc Sablon, sur le Chemin des Dames. Le 17 février 1917, il reçoit l’ordre de rejoindre le 116ème R.I. de Vannes, 8ème Cie, stationné à Villemareuil, Seine-et-Marne. Le 25 février, il effectue la réfection de la route entre Fère-en-Tardenois et Mont-Notre-Dame. Jusqu’en novembre, il fait des travaux à l’arrière du front de l’Aisne. Le 18 décembre 1917, il rejoint comme renfort la 14ème Cie, stationnée dans les Vosges. Le 1er janvier 1918, il est cité à l’Ordre du régiment n° 1 128 : « Très bon soldat mitrailleur, a toujours fait preuve de courage et de dévouement notamment dans les secteurs d’Hurtebise, Fayet, ?. » En mai, il est en instruction au camp d’Arches. En juin, il prend part au combat de Bussiares, dans la forêt de Retz puis à la bataille défensive de Champagne. Il est à nouveau cité à l’Ordre du 116ème R.I. le 28 juillet 1918 : « Soldat mitrailleur très courageux et plein de sang froid, pendant les attaques des 15 au 20 juillet 1918 ( 2ème bataille de la Marne). Il est resté à son poste de combat malgré la violence du bombardement contribuant ainsi à repousser les assauts de l’ennemi. » Il est blessé au bois de la Vipère, à Aure, le 29 septembre 1918 et, est évacué le lendemain. Il décède le 4 octobre 1918, à 7h 20, suite de ses blessures, à l’ambulance 10/13, de l’hôpital d’évacuation de Bussy-le-Château, Marne. Son décès est transcrit sur les registres de l’état civil de Saint Médard de Guizières le 6 novembre 1919. Son nom est aussi inscrit sur le monument aux morts d’Abzac. Il était titulaire de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre avec deux étoiles de bronze. ADG 1R 1424 + livre de route des régiments + E.C d’Abzac
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