DUCHAMP Pierre

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Antoine-sur-l’Isle.

Né le 14 juillet 1874 à Lussac, fils de DUCHAMP Jean et de CHILLOUX Jeanne.

Marié le 4 juin 1901 à st Antoine-sur-l'Isle avec VALAISE Jeanne(née le 19.12.1879 St Antoine-sur-l'Isle, dcd le 23.10.1966 à Libourne)

Extrait du livre “Les morts pour la France de St Antoine-sur-l'Isle de Philippe DEVILLE:

DUCHAMP Pierre

Né le 14 juillet 1874 à Lussac en Gironde. Fils de Jean DUCHAMP et Jeanne CHILLOUX, mariés le 1er février 1873 à Lussac. Lors du conseil de révision de la classe 1894 à Coutras, en Gironde, il figure sous le n° 582 du recrutement de Libourne. il mesure 1m62, possède les cheveux et les yeux noirs, avec un degré d'instruction noté « 3 ». Il est incorporé le 13 novembre 1895 au 49ème RI de et passe caporal le 27 septembre 1896. Il est libéré avec « certificat de bonne conduite accordé » le 17 septembre 1898. Il épouse à Saint Antoine sur l'Isle le 4 mai 1901 Jeanne VALAISE, âgée de 21 ans. Il effectue 2 périodes de réserve en 1901 et 1904 au 57ème RI de Libourne. Mobilisé, il est rappelé en août 1914 avec son grade de caporal. Son parcours durant le conflit est complexe : A la mobilisation il est affecté au 149ème RIT. Le 8 août 1915 il passe au 48ème RIT, puis au 18ème escadron du Train des Equipages le 1er janvier 1917 et reçoit le grade de sergent. Le 27 mars 1917 il passe au 12ème régiment de Dragons et quelques jours plus tard au 9ème escadron du Train des Equipages … avant d'être affecté le 21 juin suivant au 19ème régiment de Dragons. Courant le 1er semestre 1918, tombé malade « aux armées », il est traité à l'Hôpital mixte de Libourne où il décède. Maréchal des Logis, âgé de 44 ans, il meurt le 6 juillet 1918. Il est cité le 13 février 1915 à l'ordre du régiment “soumis à une rafale d'obus est resté en place a continué avec le plus grand sang-froid le travail qui lui avait été ordonné et malgré le danger ne s'est retiré que sur l'ordre du capitaine”. Ce qui lui valut la Croix de Guerre. Son décès est transcrit sur le registre d'état-civil de Libourne, acte n° 221, le 6 juillet 1918 avec la mention « mort pour la France ». Son nom n'est pas inscrit au Livre d'Or des soldats morts pour la France de la commune de St Antoine/Isle mais figure sur le monument aux morts communal, ainsi que sur le caveau militaire du cimetière de la Paillette à Libourne.

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