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3 E 53922 : Maître Jean DUBOYS, notaire à Coutras

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Photo NAS GRAHCDateNature de l'acte
91, 2256054, 6055, 606307/01/1631« Aujourd’huy septie(sm)e jour du moys de janvier mil VI C trente et un pard(evant) moy not(air)e royal soub(sig)né, présents les tesmoings bas nommés et escriptz, a esté présent en sa personne Maître Jehan Fournier, procureur d’office de la jurisdiction de Coutras, lequel a dit et déclairé que la guerre de l’an mil VI C quinze, les habitans de Coutras se réfugièrent dans le chasteau par permition de Monseigneur le compte S(ain)t-Pol ou estant, il feust entre eux rézolleu de mettre ledit chasteau en deffens et y faire quelques fortifications, entre autre de faire murer les portes et fenestres, et pour ?? effet il feust pris à Louys Fournier, père dudit Maitre Jehan, soixante six doublerons, et de feu Maître Pierre Andrieu pour soixante livres de pierre ribot et cinq(uant)e doublerons, duquel feu Andrieu ledit sieur Fournier est héritier comme mary de Claude Le Roy, laquelle pierre feust portée audit chasteau et employée à murer lesdites portes fenestres, et à faire un ravellin, et la paix venue le tout feust desmoly, et ladite pierre feust laissée dans la cour dudit chasteau jusqu’en l’année mil VI C vingt deux que Guilleton Ginestet, q(on)cierge dudit chasteau croyant s’approprier ladite pierre auroyt faict entendre à Madame la Comtesse de S(ain)t Pol que ladite pierre appartenoit à Madite dame et auroyt par surprinze obtenu ung don d’elle de ladite pierre, de quoy ayant ledit Fournier heu advis, il se seroit adressé à Madite dame, luy auroyt faict entendre à quel deffens, tellement qu’elle auroyt déclairé avoir esté surprinze par ledit Ginestet, et qu’elle vouloit que ledit Fournier prins la pierre qui luy appartenoit ainssy qu’il appert par sadite déclaration du dixhuictiesme décembre mil VI C vingt troys, en conséquence de laquelle ayant ledit Fournier voulu prendre ladite pierre il feust empêché par ledit Genestet, comme il appert par l’acte du vingt troiziesme de may mil VI C vingt quatre faict par devant Monsieur le Juge dudit Coutras, et icelluy Genestet a dispozé de ladite pierre comme bon luy a semblé. Et d’autant que ledit Fournier est obligé envers ledit Genestet de la somme de cent cinquante livres soubz la caution de Maître François Richon, notaire royal, par q(on)tract reçu par Boussier, notaire, icelluy Fournier lui a souvent propozé et faict propozer de venyr à compte, et desduire sur ladite somme la valeur de ladite pierre, et qu’ayant accordé, ils auroyent convenu d’en croire Monsieur Dutyrac et Monsieur Daubriot, contrôleurs de Madite dame la Comptesse, mais en s’estant assemblés, la choze a demeuré en cest estat, et d’autant que ledit Fournier est obligé, et qu’on co-vaquera de ladite obligation, ledit Genestet pourroyt uzer de quelque contraincte contre luy ou contre ledit Richon. Po(ur) obvier à ce, icelluy Fournier a p(rése)ntem(ent) mis et consigné réellem(ent) ez mains de M(aîtr)e Jacques Ferchat, ad(voca)t en la Cour de parlem(ent) de Bourd(eau)x, lieutenant de ladicte juris(dicti)on de Coutras ladicte somme de cent cinq(uant)e livres spéciffiée en dix-huict pistolles et ung pistollet d’or et quarante sols , faisant ladite somme que ledit sieur Ferchat a prinze et retyrée p(ar)d(eve)rs soy, s’en est rendu dépozitaire de justice, à la délivrance de laquelle somme ledit Fournier c’est oppozé et s’oppoze par ces présentes pour être payé sur celle-ci de ladite somme de soixante livres d’une part, pour ladite pierre et de quarante six livres huict solz pour cent seize doublerons à raison de huict solz la pièce, revenant le tout à la som(m)e de cent six livres huict solz, consentant que ledit Ginestet preigne et retyre le surplus de ladite somme quy est quarante troys livres douze solz. De quoy ledit Fournier m’a requis acte et le vouloir notifier audit Ginestet, ce que luy ay acordé pour le deub(voir) de mon office. Faict et passé audit Coutras dans la maison dudit sieur Ferchat avant midy, le jour et an susdit, en pré(s)an(ce) de Maître Pierre Vachier, notaire demeurant en la paroisse d’Abzac, et Jean Coppé, cordonnier demeurant audit Coutras, tesm(oings) à ce appelés et requis ».[signatures] Fournier, Vachier, J.Ferchat, J.Coppé, Duboys not(ai)r(e) r(o)yal. « Et advenant le landemain huictiesme desdits moys et an, je, notaire royal susdit, ay notiffié le susdit acte audit Ginestet par la lecture que luy en ay fait, et d’icelle donné coppie qu’il a prins. Fait présent Maître Jean Fellonneau, sergent royal et Jehan Boucherie demeurant audit Coutras, tesm(oings) à ce appelés et Requis. Ledit Ginestet n’a voulu signer, et ledit Fellonneau a signé, et quant audit Boucherie, a déclaré ne savoir signer » [signature] J.Fellonneau présent
92, 93, 2236056 à 606208/01/1631François GAY, Jeanne GAY demeurant à Pirault, paroisse de Saint-Aigulin en Xaintonge, Catherine GAY et Héliette GAY, enfants de feu Léonard GAY et Marie BERNIER. François GAY est décédé en cours de procédure. François FEYTY, mari de Catherine GAY, au bourg du Chalaure, et Léonard GUIMARD, mari de Héliette GAY, au village de Bouchet, paroisse Saint-Michel de Rivière, juridiction de La Roche. Litige devant le juge de Coutras avec Peyronne GALETEAU veuve de feu Jehanot GAY, au village de Boisset, autre Jeannot GAY et Jean GAY, au sujet de sommes d’argent (45 livres) et de bâtiments au village de Boisset, paroisse Saint-Christophe. Pierre LACROIX, gendre de ladite GALETEAU, Catherine NOZAY veuve de feu Jean GAY, Marguerite et Marie BERNIER, mères des parties. « Comme ci-devant et dès le septiesme septembre mil six cent vingt quatre, Françoys, Jehanne, Caterine, et Heliette Gaye, enfans de feuz Léonard et Marie Bernier heussent actionné pardevant Monsieur le juge ordinaire du duché de Fronssac au siège de Coutras Peyronne Galeteau vefue de feu Jehanot Gaye, autre Jeanot et Jean Gaye, et contre eux pris concluzions à ce que lesdits Galeteau et Gaye fussent condempnés leur payer la somme de quarante cinq livres retenu par Léonard Gay père des demandeurs appartenant à ladite Bernier, ensemble leur payer certains bastimens appartenant à leurs mère situés au village de Boysset, comme estant lesdits Gaye deffandeurs pocesseurs des biens dudit Léon(ard) Gay et subséquens à l’hipothèque des demandeurs qui est contenue au contrat d’eschange, … » etc…
946064, 606517/01/1631Maître Jacques NOZAY, sergent royal au bourg de Coutras. Vente à Maître Jacques BARRAUD, marchand boucher à Coutras, d’une terre à la Bodèterie confrontant à Hélie MYE et à Léonard BERTRAND.
95, 96, 2206066 à 6069 et 607131/01/1631Georges DROUILLARD et Perrine TROCQUEREAU sa femme avaient acquis par échange des biens de Bernard et Jeanne DROUILLARD, lors de leur contrat de mariage par acte passé le 8 mai 1595 devant Maître Pierre DROUILLARD. Sont cités : Héliot TROCQUEREAU l’aîné et Marie DUCLOU sa femme, Héliot et Perrine TROCQUEREAU, et Jeanne DURANDEAU mère de ladite DROUILLARD, Pierre et Jean DROUILLARD, enfants de Maître Georges et de ladite Perrine TROCQUEREAU. Comparaissent Jeanne DROUILLARD veuve de feu Héliot TROCQUEREAU le jeune, demeurant au village de Trocquereau de l’Isle, Pierre et Jean DROUILLARD, frères, demeurant au village de Drouillard, neveux de Jeanne DROUILLARD. Elle leur abandonne la moitié de quatre pièces de terre au village de Drouillard, appelées à l’Ouche de Grand-Jean, aux Encloux, au Pasty et au Pré de Laurent. L’un des témoins est Pierre DUCHAZEAU gendre de ladite Jeanne DROUILLARD demeurant aussi à Trocquereau de l’Isle.
97607010/02/1631François ARDOUIN, fait appel d’une sentence du juge de Coutras rendue contre lui au profit de Maître Jean (déchiré), sergent royal. Mais on voit dans la notification de l’acte d’appel qu’elle est faite « audit FELLONNEAU »
98, 2186072, 6073, 6074, 607527/05/1631Jean THEVENIN, mari de Marie JAY. Feu Jean JAY son neveu, fils de feu autre Jean JAY et Marie MOREAU. Marie MOREAU femme de sieur Jean BOUSSIER, Belles signatures THEVENYN, et des deux témoins Maîtres Salomon MENERET et François DUCLION, notaires à Coutras. Notification à Jean BOUSSIER avec ses explications en réponse, et notification de la réponse à Jean THEVENIN
99607628/02/1631Arthémy VIAULT, meunier au village de Chiron, paroisse de Labarde en Saintonge, reconnait devoir à Jacques de MORIN, conseiller du Roi élu en Guyenne, seigneur de Jaure et de Roussillon, bourgeois de Bordeaux, la somme de 15 livres pour vente à lui faite par le sieur de MORIN d’un certain nombre de ?? (des arbres ?) pris dans les prés dudit sieur MORIN au village de Turlay, paroisse de Chamadelle.
1006077, 607810/03/1631(le mois est supposé car déchirure), Maître Pierre VACHIER, notaire au village du Port Dumas, à Abzac. Sommation à Messire François de MALAVERGNE, curé d’Abzac, pour lui dire « qu’aux métives dernières » il a affermé dudit curé la moitié des grains décimaux du quartier du Port Dumas. Il estime le fermage à 20 livres, dont 16 livres déjà remises au curé par Marie FELLONNEAU sa femme. Il négocie le payement tardif des 4 livres restantes.
1016079, 608009/04/1631Marie MOREAU femme de Maître Jean BOUSSIER, notaire royal, demeurant au bourg de Coutras, constitue pour son procureur général Maître [prénom en blanc] DARTIGAUX, procureur en la cour et chambre de Guyenne séant à Agen, dans le cadre d’un procès qu’elle a devant ladite cour « à l’encontre de Marie JAY, femme sous l’authoritté de Maître Jean THEVENIN, aussi notaire royal, pour raison du partage des biens de feu Maître Jean JAY, premier mari de ladite constituante ». Témoins Maître Jean DUCHASSAIN, greffier, et Jean MEYDON le jeune, habitant Coutras.
1026081 à 608426/03/1631Sieur Jérôme de SALZANO, « agent des affaires de Monsieur CHARLOT, seigneur de la présente jurisdiction, et ayant charge du haras étably par mondit seigneur à Fronssaq », s’adresse à Guilleton GINESTET, concierge du château de Coutras, pour dire que messeigneurs comte et comtesse de Saint-Paul (François d'ORLEANS et Anne de CAUMONT), « prétendant leur être dheu quelques sommes de deniers par mondit sieur CHARLOT, ils ont fait saisir 150 juments audit sieur CHARLOT, appartenant au gouvernement, desquelles ils ont fait établir commissaire ledit sieur SARZANO, pour la nourriture et entretien desquelles voulant faire porter soixante ou tant de charrettes de foin qu’il avait fait livrer dans les écuries dudit Coutras, et destiné pour la nourriture desdites juments, ledit GINESTET se serait oppozé à ce que ledit foin ne fût transporté, sous prétexte que ledit foin a esté saisi à la requête desdits seigneur et dame, et qu’il a été député commissaire d’iceluy ». GINESTET craint que le foin ne soit destiné à un autre usage que la nourriture des juments, et fait répondre que le 11 du présent mois, DESAUGIER, huissier de la ville de Bordeaux, avait déjà fait saisir 100 à 120 charrettes de foin qu’il présupposait être dans lesdites écuries alors qu’il n’y en avait que 65. Et il faut que ce soit Maître Jean FOURNIER, procureur d'office, qui obtienne que le concierge cesse de s'opposer, et le soutienne financièrement (ils sont redevenus copains, ou plutôt FOURNIER a toujours une dette envers lui) pour lui acheter sur ses fonds personnels les 65 charrettes de foin qui lui sont à minima nécessaires (Voir pour le litige FOURNIER/GINESTET l’acte du 7 janvier 1631).
1036085, 608627/03/1631François CHANNEAU, habitant dans la Métairie du Milieu, à Maransin constitue pour son procureur général Maître Mathieu ROCHE, procureur en la cour de Parlement et chambre de l’Edit à Agen, suite à une assignation en appel qu’il a reçue de Pierre SEGUINEAU, sur « certain appel par ledit SEGUINEAU interjeté de certaine procédure contre lui faite à la requête dudit CHANNEAU par devant Monsieur le lieutenant criminel en Guyenne ». Témoins Méric ROULET, maître chirurgien, et Maître Jean MEYDON, notaire et praticien
1046087 à 608903/04/1631Jérosme SARZANO, fondé de pouvoir du sieur Claude CHARLOT, seigneur des terres de Fronsac et Coutras, rappelle qu’il a été convenu que le sieur CHARLOT entrerait « en la possession et jouissance du passage de Laubardemont, bacs, bateaux et maison du passagier, ensemble de la paroisse d'Abzac et choses qui en dépendent », suite à accord passé entre Claude CHARLOT et Messire Jean MARTIN DE LAUBARDEMONT le 17 février 1631 à Paris devant Maîtres Nicolas MOTELET et François LEVERTÉ (en fait REVERSÉ) , notaires et gardenotes du Roi. Il prend d’abord possession du passage de Laubardemont, en présence de Hélie NICOLAS, le passager, lui fait lecture de l'accord conclu, allume du feu dans sa maison, entre et sort de trois bateaux (« un grand, un moyen et l'autre petit »), puis fait traverser la rivière à l'un des trois bateaux en signe de possession, etc…. Et par un avenant du lendemain 4 avril, Maître DUBOYS « se transporte en la compagnie dudit SARZANO » devant la porte de l'église d'Abzac, où en présence de François de MALEVERGNE, curé d'Abzac, et de nombreux habitants tant d'Abzac que de Coutras, ils refont lecture de l'accord conclu, et le sieur SARZANO « prend possession de ladite paroisse d'Abzac ».
1056090 à 609415/04/1631Guillemette JAUBERT, veuve de feu Guillaume VIGNON, demeurant au village de Lauvirat, paroisse de Coutras, vend à Maître Jacques MALERET, avocat en la cour de Parlement de Bordeaux, demeurant à Coutras, « une chambre de maison, haut et bas, réservé deux coulombiers qui appartiennent à Bertrand SAUVAGET, avq les aisines de ladite chambre », confrontant d’un bout au chemin qui va dudit village aux Petits Roys, d’autre bout à une chambre appartenant à Jean SARRAZIN vers le Nord, etc…
?6095 à 6097?Un acte difficile à comprendre car incomplet apparemment, et avec de l’encre partiellement effacée, concernant Jean RICHON et Maître François RICHON, défendeurs, au sujet d’une somme de 66 livres tournois dont Jean RICHON se contente et en donne quittance à Maître François RICHON, en déduction de celle de 153 livres que François RICHON lui doit au titre d’un contrat d’échange.
1066098, 609917/04/1631Catherine VARACHE, veuve de feu André MODET, demeurant au village de La Rhue, paroisse Saint-Médard de Guizières, vend à Maître Izaac BARRAUD, notaire royal au bourg de Coutras, « la tierce partie d’une petite maison couverte de tuiles creux située au village de La Rhue appelée la maison de feu Arnaud VARACHE dit Chambouryt, consistant en deux chambres basses san qu’il y ait aucun plancher ny soulle, à prendre ladite tierce partie de maison du bout devers souleilh couchant, avecq son fondz, solles et aisignes », plus une terre
107610019/04/1631Pierre BONNAUD du bourg de Saint-Antoine, reconnait devoir à Bernard DANIAUD, laboureur du bourg de Saint-Antoine, la somme de 17 livres 10 sols.
1086101 à 610726/04/1631Testament de Pierre FRAPPIER, fils de feu Maître Antoine, demeurant au bourg de Coutras. Il demande à être enseveli dans l’église Saint-Jean de Coutras, donne 60 livres pour les ouvriers en charge lors de son décès, plus 30 livres particulièrement employés en réparations pour l’embellissement de l’autel Saint-Jacques qui est dans l’église, laquelle somme devra être mise ez mains des bayles de la frérie Saint-Jacques, demande qu’il soit dit 6 messes à l’autel Saint-Jacques par lesdits bayles, demande en outre qu’il soit dit 24 messes (6 par jour pendant 4 jours, de l’enterrement ou du lendemain, de l’octave, de la quinzaine et de la fin de l’année), donne 100 livres pour les pauvres mendiants, à distribuer par 25 livres à chacun des 4 jours. Il déclare être marié depuis environ 8 ans avec Jeanne CONSTANT, lui lègue par avantage pour les bons et agréables services qu’il a reçu d’elle, outre la somme de 600 livres qu’il a reçue en dot et 300 livres de gain nuptial prévus à leur contrat de mariage reçu par Maître Jean PERRIN, notaire à Puynormand, la tierce partie de tous ses biens. Il fait un leg de 5 sols à Jeanne FRAPPIER sa sœur, femme de Jean FERCHAT, et tout le reste de ses biens à Maître Arnaud FRAPPIER son frère. Il désigne pour exécuteur testamentaire Maître Léonard BERTRAND, notaire et praticien, « son inthime ami et compère »
112r610826/04/1631Maître Robin BOUSSIER, sergent royal, notaire et postulant au duché de Fronsac, désigne un procureur (laissé en blanc) pour résigner son office de sergent royal « entre les mains du Roi notre sire ou de Monsieur son Chancelier », au profit de (laissé en blanc)
112v610926/04/1631Maître Robin BOUSSIER, sergent royal, notaire et praticien au duché de Fronsac vend son étude de notaire à Maître Pierre VIAULT.
113611029/04/1631Bertrand JEANNOT, laboureur au village des Petits Barraux (Barrauds), reconnait devoir à Maître François DUCLION, notaire et praticien au bourg de Coutras, la somme de 10 livres, au sujet d’une pipe de blé vendue par lui à Jean DELACROIX dit « Caponne »
114r611109/05/1631Thony GUION fils de Maurice, laboureur au village du Trey, paroisse Saint-Christophe, reconnait devoir à Maître Jacques FAURE, postulant au duché de Fronsac, demeurant au bourg de Coutras, la somme de 24 livres.
114v611218/05/1631Etienne ROY, laboureur au village des Petits Rois, paroisse de Coutras, reconnait devoir à Jeanne EYMERY, veuve de feu François DUCHASSAIN, demeurant au bourg de Coutras, la somme de 30 livres, pour livraison de blé froment
1156113 à 6116, suite en 6120 et 612124/05/1631élection des quatre cotisateurs pour la taille de 1631, “les habitants de la paroisse ayant esté convoqués et assemblés soubz la halle dudit lieu aujourd'hui, jour de cour et de marché, pour faire élection et nomination de quatre d'entre eux pour cothizer et lever la présente année les tailles et deniers royaux de ladite paroisse”, avec la liste des électeurs et le vote public de chacun consigné par écrit. Maître Gilles Lesnier, avocat en la cour de parlement de Bourdeaux et juge ordinaire de la jurisdiction dudit Coutras, nomme pour estre cothizatteurs la présente année Jehan Ferchat, marchand, Estienne Dureteste aussy marchand, Estienne Pascal et Pierre Duclou de Trocquereau (et il signe), Maître Jacques Ferchat, advocat en la cour et lieutenant de ladite juridiction, est de mesme advis que que ledit sieur Lesnier (et il signe), Maître Jehan Fournier, procureur d'office de ladite juridiction est d'advis que Jehan Meydon, Jehan Dutin, François Valleteau et Pierre Duclou soient cotisateurs la présente année (et il signe), Maître Pierre Dupuy nomme Maître Jehan Viault, Jehan Ferchat, Jacques Pascal et Pierre Duclou (et il signe), Maître Jacques Méneret l'esné nomme Maître Jehan Viault, Jehan Ferchat, Estienne Dureteste et Jehan Durand fils d'autre Jehan de la Mothe-Terrade (et il signe), Théyn (=Thé(ven)yn/Thévenin), Richon, Maître Pierre Drouin, Maître François Vacher, Gellinard, Maître Jean Barrauld, Maître Izaac Barrault, Maître Jean Boussier, Maître François ? Tripoteau, Maître Pierre Viault, Maître Pierre Dupuy, Maître Jean Viault, Maître ?? Meydon, Maître Etienne Faure, Maître Jean Richon, Jean Gaultier, Jacques Eymar, Maître Pierre Mestivier, Maître Pierre Tripoteau, Maître François Ganinet, Maître Jean Duchassaing, Jean Dutin, Jacques Pascal, ?? Jolivet, Maître François Duclion, Maître Jean Fournier, Jacques Guimberteau, Maître Jacques Nozay, Maître Jean Fresneau,Etc…, etc
117r611731/05/1631Pierre TALON, laboureur au village de Rochereau, paroisse d’Abzac, reconnait devoir à Pierre JOLIVET, marchand, trois boisseaux de blé (un de froment, un de seigle et un de millet) [signature JOLLIVET]
117r611731/05/1631Heliot BERNIER, laboureur au village de Rochereau, paroisse d’Abzac, reconnait devoir à Pierre JOLLIVET, marchand, trois boisseaux de blé (un de froment, un de seigle et un de millet)
117v611814/06/1631Pierre FELLONNEAU dit « de Micheau », laboureur au village des Fellonneaux, paroisse d’Abzac, reconnait devoir à Pierre JOLLIVET, marchand, deux boisseaux de froment
117v611814/06/1631Jean ROCHEREAU dit « Pointet », tailleur d’habits du bourg d’Abzac, reconnait devoir à Pierre JOLIVET, marchand, un boisseau de froment
199611919/06/1631Pierre TALON, laboureur au village de Rochereau, paroisse d’Abzac, reconnait devoir à Pierre JOLIVET, marchand, trois boisseaux de blé (un de froment, un de seigle et un de millet) [signature JOLLIVET]
2006120 et 6121, (début en 6113)24/05/1631Suite des votes pour l’élection des quatre cotisateurs pour la taille de 1631 : Maître Léonard Bertrand, Jean Quantin, Jean Devin, Maître Jean Fellonneau, sergent royal, Pierre Brunet, maître corroyeur,Maître Jacques Faure. Sont élus sieurs Jean FERCHAT et Etienne DURETETE, marchands, Pierre DUCLOU et Antoine PUCHAUD
1186122 et 612301/06/1631François CHANNEAU, laboureur demeurant dans la métairie appelée « du Milieu », paroisse de Maransin, constitue procuration à Maître Mathieu ROCHE, procureur en la cour de Parlement et Chambre de l’Edit à Agen, pour comparaître en son nom en ladite cour suite à l’assignation qu’il a reçue de Pierre SEGUINEAU, appelant d’une procédure intentée par CHANNEAU devant Monsieur le lieutenant criminel en Guyenne « pour raizon des excès commis contre ledit constituant »
119r612406/06/1631Thomas LAMAUD, tireur de scie du village de Joussaulme / Guillon PERIER, marchand du village du Terrier / Dette envers Maître Jean et Maître François DUCLION pour la somme de 6 livres 5 sols pour vente de deux quarts de seigle
119r612406/06/1631François RINAUD, faure, et Pierre DUCLION, laboureur, demeurant au village des Petits Barrauds, paroisse du Fieu, se sont solidairement obligés envers Maître Jean THEVENIN et François DUCLION, pour la somme de 18 livres 15 sols pour vente de six quarts de seigle, dont ledit CLION a pris deux tiers, et ledit RINAUD le tiers
119r612406/06/1631Jean DUCLION reconnait devoir à Marie ROCHE et Maître Jean MEYDON la somme de 18 livres, pour droit de la ferme du Grand Quartier
119v612506/06/1631Maître Jean RICHON, sergent royal, reconnait devoir à Maître Jean THEVENIN et François DUCLION 12 livres
120r612609/06/1631Pierre BOURRICAUD, charpentier de barriques, demeurant au village de Chemineau, paroisse de Lagorce, reconnait devoir à Monsieur Maître Jacques de MORIN, conseiller du Roi élu en Guyenne, seigneur de Jaure et de Roussillon, absent mais représenté par demoiselle Marie FENETEAU sa femme, 13 livres pour un boisseau de seigle
120v612710/06/1631Jean TURLAY, laboureur au village de Boisbelet, paroisse de Coutras, reconnait devoir à Pierre JOLLIVET, marchand demeurant au bourg de Coutras, 13 livres pour un boisseau de seigle
121612811/06/1631Jean RICHON, charpentier de barriques demeurant au village de Drouillard, paroisse de Coutras, constitue procuration à Etienne FRICQUEAU / FRIQUEAU son gendre, habitant du bourg de Coutras, pour poursuivre Jean QUANTIN, marchand de Guîtres,
122612926/06/1631« Maître Pierre DUPUY, praticien, a pris possession dans les biens par lui acquis de Jean MICHELEAU par contrat reçu par moi le 24 du présent mois, en signe de laquelle il est entré dans la maison où résidoyt feu Guillaume RESNIER et dans icelle a allumé du feu, etc… Fait sur les lieux au village de La Rue»
123 et 1936130 à 613304/07/1631Testament de Jean JAY, couturier, fils de feu André, habitant au bourg de Coutras, “atteint de mal contagieux”, qui lègue 60 livres “pour secourir les pauvres malades dudit mal contagieux, payable ladite somme à celuy ou ceux qui feront la distribution auxdits malades”. Acte “fait et passé sur le chemin conduisant de l'ancien port et passage de Coutras à la métairie de Monseigneur” en présence de Maître Jehan FOURNIER, procureur d'office, Maître Jean VACHIER, ancien postulant, Maître François DUCLION, notaire et praticien, Abraham de LUZE, maître-sellier, et Méric ROULET, maître-chirurgien (lequel a dû conseiller à tout ce beau monde de ne pas s'approcher trop près de ce malheureux testateur, manifestement atteint de la peste sur le bord du chemin). Il lègue à Jean et Jeanne DUCLION, ses neveu et nièce, enfants de Jacques DUCLION et Hélionne JAY sa sœur, la tierce partie de tous ses biens. Il lègue à Maître Martial, Jacques, Marie, Dominique et Catherine JAY, ses frères et sœurs, et à Marie JAY sa nièce, fille de feu Jean, à chacun 5 sols et une brasse de terre, à prendre au lieu qu’il plaira à son héritière. Il désigne cette héritière, qui sera sa sœur Hélionne, femme dudit Jacques DUCLION.
124613415/07/1631Pierre BRIEU, du village de La Mothe de Mons, paroisse de Coutras, reconnait avoir reçu « auparavant les présentes » de Charles DURAND, couralier demeurant à Coutras, absent, mais par les mains d’Etienne MOUGNAUD, aussi couralier, la somme de 18 livres des deniers dudit DURAND
125 et 1916135 à 613723/07/1631Pierre FORGEREAU, marchand couralier au bourg de Coutras, s’adresse à Jean GUIMBERTEAU l’aîné, son oncle, aussi marchand couralier demeurant à Coutras, qui après le décès de feu FORGEREAU son père, fut désigné pour être son tuteur jusqu’à ses 25 ans, pour le sommer de rendre compte de sa tutelle. Fait dans la maison dudit GUIMBERTEAU en présence de François GUIMBERTEAU son fils et de Jean RALLION demeurant à Coutras
126613826/07/1631Berthomé BOISDRON, marchand du bourg de Coutras, reconnait avoir reçu « auparavant ces présentes » de Etienne MOUGNAUD, Charles DURAND et Jean ROUGERIE, marchands couraliers demeurant à Coutras, la somme de 116 livres tournois restant et faisant fin de payement sur celle de 484 livres tournois, par contrat du [un blanc] 1630 reçu par feu Maître André DOC, notaire,
1276139, 614031/07/1631Testament de François BION, « habitant de présent au bourg de Coutras ». Il lègue à Martin BION son oncle, ou à son enfant, deux pièces de terre en vignes dans la paroisse de La Genétouze. Il institue pour héritière universelle Jeanne COURAUD sa tante. Fait au bourg de Coutras dans la maison où réside le testateur appartenant aux hoirs feu Maître Sanxon CHAPERON
128 et 1886141 à 614408/08/1631 (samedi)Testament de Colette BONNIN femme de François FROUIN. Ils sont âgés, et elle déclare “qu'il y a (dé)jà longtemps qu'elle est indisposée de sa personne et qu'elle a toujours été assistée par François HOULLIER et Jacquette FROUIN ses gendre et fille, et sans leur assistance eu péri de faim dans la maison où elle résidait en la compagnie de son mari, lesquels HOULLIER et FROUIN l'ont retirée avec eux et la nourissent, traitent et gouvernent au mieux de leur pouvoir et font beaucoup de frais et despance pour elle”. Elle veut qu’ils en soient remboursés par ses héritiers. Elle nomme pour ses héritiers Jean, Charles, Jacquette et Benoîte FROUIN ses enfants et filles, chacun pour quarte partie, et pour exécuteur testamentaire Charles REGNAULT. Elle révoque son précédent testament « portant advantage en faveur dudit Jean qui du despuis en a uzé à l’endroit d’icelle testatrisse de plusieurs t? d’ingratitude, lesquels elle a declairé taire par discrétion et amitié ».
188v614408/08/1631Jean CATHERINEAU, tessier de toile, reconnait devoir à Jacques SORILLON dit « Besson » 4 livres de vente de vin.
129r614517/08/1631Jean GOIZET, laboureur au village de Bouneau, paroisse de Montagne, juridiction de Puynormand, vend à Méric ROULET une pièce de terre labourable appelée « au Pradeau » dans ledit village (note informe pour préparer l’acte du même jour)
129v614617/08/1631Jean GOIZET, laboureur au village de Bouneau, paroisse de Montagne, juridiction de Puynormand, reconnait devoir à Méric ROULET la somme de 17 livres 16 sols
130, 1866147 à 615017/08/1631Jean GOIZET, laboureur au village de Bouneau, paroisse de Montagne, juridiction de Puynormand, vend à Méric ROULET, maître chirurgien demeurant à Coutras, une pièce de terre labourable appelée « au Pradeau » contenant un journal, dans ledit village de Bounaud, confrontant d’un côté audit ROULET, d’autre côté et d’un bout aux héritiers de Joachim JOYEUX, d’autre bout à Jean CLERMONTET, pour 66 livres tournois.
1316151, 615220/08/1631Plainte de Pierre et autre Pierre DASSIEU, père et fils, et Jean JOLLIVET, disant que “Jean AUVILLAR, soy disant médecyn se prévallant de la maladie contagieuse qui est survenue ez le présent bourg de Coutras ou ez environs d'icelluy et mesme ez villages de Sablon et des Berthetz où ilz s'estoient réfugiés et retirés, a fait procédé à quelques taxes de despens à luy adjugés par arrest de la Cour sans que lesdits DASSIEUX et JOLLIVET ayent jamais rien scu de ladite taxe”. Ils déclarent faire appel de la condamnation qu'ils ont reçue. Acte signifié le lendemain « au-devant la maison appartenant à Catherine TRIPOTEAU où à présent ledit AUVILLAR réside »
1326153 à 615627/08/1631François MAZEAU, maître maçon demeurant au village des Hillaires, paroisse d’Abzac, reconnait devoir à Jean SOLIER, marchand du bourg de Coutras, la somme de 67 livres pour compte et composition faite entre les parties descendant de certain obligé en faveur dudit SOLIER contre ledit MAZEAU et Jean VIELLEFON en date du 4 janvier 1625 reçu par Maître François RICHON, notaire royal portant sur 60 livres, plus 5 livres d’intérêts, plus 40 sols pour le commandement de payer fait par NOZAY, sergent royal.
1846157, 615824/08/1631Maurice JULIEN, marchand mercier demeurant au bourg de Coutras, reconnait devoir à Méric ROULET, maître chirurgien demeurant au bourg de Coutras, absent mais représenté par Marie GUIGNER sa femme, la somme de 16 livres tournois prêtée en deux pistoles d’or
1336159, 616025/08/1631Micheau CLEMENCEAU, comme mari d’Antoinette MAIGNEN, d’une part, et Jacques MAIGNEN, d’autre part, et Anne MAIGNEN veuve de feu Jean TERRADE, encore d’autre part, se mettent d’accord pour obvier à procès entre eux pour raison de la succession de feu Robert MAIGNEN et Françoise PILLON, père et mère desdits MAIGNEN, et de François MAIGNEN, leur frère. Ils déclarent renoncer à tout testament qui pourrait avoir été fait en faveur de l’un ou de l’autre d’eux par lesdits feuz.
1346161 à 616325/08/1631Testament de Jacques MAIGNEN, marchand couralier habitant du bourg de Coutras, qui déclare avoir été « jà longtemps » uni en mariage avec Bergitte ARNAUD sa femme, à laquelle il donne l’usufruit de ses biens, à charge pour elle de nourrir et entretenir « au mieux de son pouvoir » Micheau et autre Micheau MAIGNEN leurs enfants, et la désigne comme tutrice. Il nomme pour héritiers par moitié entre eux lesdits Micheau et autre Micheau. Il nomme pour exécuteur testamentaire Micheau CLEMENCEAU son beau-frère.
135, 136, 185, 1846164 à 6169 et 617129/08/1631Testament de “Peyronne MUSSET veuve de feu François JOURDAN, habitante de la ville de Saint-Emilion, laquelle estant sur la fenestre de sa maison, soubçonnée estre infectée du mal contagieux”. Elle est cousine de Maître Jean FELLONNEAU, notaire, qui prend soin d'elle, et lui lègue le tiers de ses biens. Elle est aussi cousine d’autre Jean FELLONNEAU “le Jeune”, charpentier de barriques, frère du précédent, auquel elle a fait un don par le contrat de mariage dudit Jean “le Jeune” reçu par LETARD, notaire royal, et leur donne par moitié entre eux tous ses meubles. Elle est aussi cousine de Denis, Colas, Marie, Denise, Charlotte ( ? ou Héliette ?) et Anne FELLONNEAU, auxquels elle lègue 5 sols chacun. Elle lègue les deux-tiers restant de ses biens paternels à son plus proche parent habile à lui succéder dudit côté paternel. Et pour les autres biens du côté maternel, qui consiste au reste de ce qui est exprimé par le susdit contrat de mariage et tierce partie léguée audit Maître Jean FELLONNEAU par le présent testament, elle nomme pour ses vrais héritiers lesdits Maître Jean, autre Jean et Denis FELLONNEAU, frères, chacun par tierce partie. Son exécuteur testamentaire est Guillem GADET, maître-chirurgien, “son continu ami auquel elle donne tous pouvoirs”. Fait à Saint-Emilion “au devant la maison de ladite MUSSET testatrice, en présence de Pierre ROCHEREAU, maître-chirurgien, et Pierre MICHEAU, habitants d'Abzac”, plus d'autres de Saint-Emilion. Le notaire officie depuis l'extérieur, sans doute pas trop près de la fenêtre depuis laquelle la testatrice dicte son testament !
137617030/08/1631Daniel TRICQ, maître selier, cède a sieur Jacques EYMAR sur Antoine PUCHAUD la somme de 11 livres suite à acte de main-levée obtenu devant le juge, « comme étant ledit PUCHAUD redevable à Georges ESCOSSOIS, et ledit ESCOSSOIS audit TRICQ, et laquelle somme ledit TRICQ était redevable audit EYMARD, savoir 8 livres 10 sols par obligé reçu par feu DUBOUSQUET, notaire, et le restant pour les frais des commandements de saisie »
138, 1836172 à 617606/09/1631Maître Jean VACHIER, ancien postulant au duché de Fronsac, demeurant au bourg de Coutras, vend à Maître Romain DROUHAUD, notaire et postulant audit duché, demeurant au village de Sablons, paroisse des Peintures, une pièce de terre en chaumes, dans la tenue du village de Doussain, paroisse des Peintures, appelée « au Champ de Doussain », confrontant d’un côté aux hoirs de feu Jean BONNIN, d’un bout au chemin qui conduit du village de Rolland au bourg du Fieu, d’autre côté à Pierre EYGRETEAU, d’autre but aux consorts du village de Jeanguet, fossé entre deux, contenant trois journaux.
139617707/09/1631Jean RICHON dit « Jeannot », laboureur demeurant au village de Drouillard, paroisse de Coutras, reconnait devoir à Méric ROULET, maitre chirurgien demeurant au bourg de Coutras, la somme de 21 livres pour vente d’un boisseau de blé faite au mois de mai dernier
140r6178, 617908/09/1631Peyronne CHALEBAT, veuve de feu Pierre ALLONS, demeurant au bourg de Saint-Christophe, reconnait devoir à David et Paul MARCON, absents, mais représentés par sieur Sanson CHAPERON, chevaucheur pour le Roi à Coutras, y demeurant, 6 livres 10 ols pour la vente de deux quarts de febvre faite au mois de juin dernier.
140v618008/09/1631Peynin MARTIN, laboureur de la paroisse des Eglisottes, reconnait devoir à Jean DUCLOU dit « Petit Jean » du village de Piquard, la somme de 22 livres 10 sols, pour la vente d’une vache de poil blanchard payable à Noël prochain.
141618109/09/1631Lydie SEGUINEAU, veuve de feu Maître Pierre VIAULT, habitante du bourg de Coutras, reconnait devoir à Monsieur Maître Jacques de MORIN, conseiller du Roi élu en Guyenne, seigneur de Jaure et de Roussillon, bourgeois et habitant de Bordeaux, la somme de 36 livres en raison d’un prêt fait en quatre pistoles d’or et 5 pièces de 16 sols
1426182, 618309/09/1631Maître Jacques NOZAY, sergent royal, praticien et postulant au duché de Fronsac, s'adresse à Maître Jean AUVILLAR (le soi-disant médecin vu ci-dessus à l’acte du 20 août 1631), au sujet d'une information faite contre ledit AUVILLAR à la requête de Monsieur Maître Jacques de MORIN, conseiller du Roy élu en Guyenne. Litige sur la consignation de 12 livres faite entre les mains de Maître Pierre TURLAY.
1436184, 618512/09/1631Reconnaissance de dettes par Françoise ARDOUIN et Jean MOUGNAUD son gendre, demeurant à la Meydonnerie, à Coutras, envers Françoise de SAUVANELLE, veuve de Jean MEYDON, pour 135 livres
1446186 à 618814/09/1631Maître François RICHON, notaire royal, Georges et Etienne ROY, et Jehanne PLEU, habitant au bourg de Coutras, reconnaissent devoir à Monsieur Maître Jacques de MORIN, conseiller du Roi élu en Guyenne, seigneur de Jaure et de Roussillon, bourgeois et habitant de Bordeaux, la somme de 300 livres tournois en raison d’un prêt fait en trente-six pistoles d’or et autre bonne monnaye, remboursables dans trois mois.
145618925/09/1631Maître Simon RICHON, arpenteur demeurant au village de Barraud, paroisse d’Abzac, reconnait devoir à Pierre JOLIVET, marchand du bourg de Coutras, la somme de 20 livres, en raison de la vente de six fûts de barriques neuves et marchandes.
150, 1716190, 6191, 619430/09/1631Testament de Jehanne BOISSEAU femme de Pierre PIQUET, habitant au bourg de Saint-Christophe. Elle veut être enterrée dans le cimetière de l’église de Saint-Christophe, « en timbre et en monument des prédécesseurs dudit PIQUET son mari». Elle déclare être mariée depuis environ 5 ans, lègue à son mari la tierce partie de ses biens paternels et maternels, et elle institue pour héritier universel Thomas BOISSEAU son frère, et pour exécuteur testamentaire Léonard PIQUET, frère de son mari.
1516192, 619309/10/1631Arnaud ROY, laboureur demeurant au village des Grands Rois, paroisse de Coutras, déclare avoir été « exécuté en un certain nombre de bléd par MESTIVIER, sergent royal, à la requête de Suzanne MICHENEAU, pour 34 livres qu’il lui devait selon obligé reçu par DASSIEU, notaire royal, laquelle il a toujours été prêt à payer ». Ladite MICHENEAU ne veut pas faire canceller l’obligé, empêchant en cela la vente de son blé par ROY. Il consigne les 34 livres entre les mains de Maître Jean TRIPOTEAU, greffier, et consent que ladite MICHENEAU la retire des mains de TRIPOTEAU à condition qu’elle fasse canceller l’obligé et qu’elle ne fasse pas d’autres poursuite et référé.
152, 1696195 à 619816/10/1631François BODET, laboureur, fils de feu Denis BODET, demeurant à présent au village de Drouillard, paroisse de Coutras, vend à Maître Izaac BARRAUD, notaire royal demeurant au bourg dudit Coutras, une pièce de terre labourable ensemencée en blé seigle, la moitié comprise, l’autre moitié étant pour le métayer, sise au village de Couperie, paroisse de Saint-Méard, dans le champ appelé des Esfrenestres, autrement de Mocquet, contenant un journal et cinq brasses au cordeau de Puynormand, que le vendeur sera tenu faire mesurer et piqueter au premier jour, confrontant d’un côté à Jean VACHIER dit « de François », d’autre côté aux héritiers de feu JAUBERT, d’un bout à un chemin d’aisines du village de Couperie, et d’autre bout à un autre chemin d’aisines du même village, pour le prix de 90 livres 12 sols 6 deniers, dont 45 livres payées immédiatement par l’acquéreur « en une double pistolle d’Istallye, et un escu au souleilh, le tout d’or, trente-et-une pièces de 16 sols et autre bonne monnoye » et le solde dans deux mois. Avenant du 23 décembre 1631 concernant le mesurage de la pièce par Maître Michel PICQUARD, « notaire et harpenteur en Puinormand »
153, 1686199 à 620225/10/1631Sieur Jérosme SARZANO, fondé de pouvoir du sieur CHARLOT, seigneur de la présente juridiction, afferme à “Maître Pierre MARTIN, notaire et postulant au duché de Fronsac, habitant le village de Martin, paroisse et baronnie de Chapmadel, le greffe tant civil que criminel de la baronnie de Chapmadel, ensemble les guets, agrières et prévosté d'icelle”. Acte passé à Coutras dans la maison de Maître Jean FOURNIER, procureur d'office. Suivi d'un avenant du 13 février 1633 par lequel Maître Pierre MARTIN s'associe avec Maître Pierre GELLINARD. Suivi d’un second avenant du 18 avril 1639, par lequel Maître Jean FOUNIER qui reconnait qu’en conséquences d’un acte passé devant LAFON, notaire à Libourne, le 6 ? 1637 et d’un autre acte passé devant moy (DUBOYS) 10 janvier 1638, il a reçu de Maître Etienne MARTIN la somme de 50 livres.
154r620303/11/1631Guillem BELIARD, qui déclare que « bien qu’il n’y ait pas un an qu’il est habitant en la présente paroisse de Coutras, et par ainsy ne pouvoit estre comprins ez rolle des tailles de ladite paroisse, néanmoins Estienne DURETESTE et Jacques PASCAL, et autres leurs consorts, l’ont compris et fait exécuter en ses meubles ». Il fait appel de la cotisation comme de la saisie de ses meubles.
154v620406/11/1631Benoîte FOURNIER, veuve de feu Maître Jacques BLANCHET, demeurant d eprésent au village du Laquay, paroisse de Lagorce, reconnait devoir à Méric ROULET, maître chirurgien, demeurant au bourg de Coutras, la somme de 15 livres pour vente de deux boisseaux de blé, l’un de froment, l’autre de seigle
155620508/11/1631Pierre BOSSUET et Etienne VACHIER dit « Grollat », laboureurs demeurant au village de Vachier, paroisse d’Abzac, reconnaissent devoir à Maître Jacques FAURE, procureur habitant dudit Coutras, la somme de 80 livres pour loyal prêt
156, 157, 162, 163, 164, 1656206 à 621710/11/1631Dès le 12 mai 1624, feu Pierre DROILLARD et Cl*** FRANCHET ayant été conjoints par mariage, l’épouse a apporté plusieurs biens meubles et immeubles, vendus dans le cours du mariage. Litige sur ce que le survivant aurait du gagner en vertu du contrat de mariage. Biens situés au village de Franchet. Nombreux noms cités, mais acte assez mal écrit.
1586218, 621909/12/1631Jean DROUILLARD, maître rouyer, demeurant au bourg de Coutras, d’une part, et Jean COLAIR, demeurant au village de Drouillard, paroisse de Coutras, d’autre part, conviennent que Jean COLAIR « promet de bêcher, biner et d’épamprer en bon temps et saison de l’année prochaine 1632 toutes les vignes appartenant audit DROUILLARD situées en la paroisse de Coutras et Lagorce et ez villages de Drouillard et Laquay, sauf et réservé la piesse de Lacroix que ledit DROUILLARD fera faire comme bon luy semblera ». Payement 17 livres, dont « 8 livres payées au commencement de la besogne et le reste à mesme que COLAIR travaillera ».
1596220, 622112/12/1631Maître Jacques FERCHAT, avocat en la cour de Parlement de Bordeaux, lieutenant de la juridiction de Coutras, demeurant au bourg de Coutras, cède à Pierre JOLLIVET, marchand demeurant au bourg de Coutras une créance de 160 livres tournois, « en laquelle somme Jean DUGUA est tenu et redebvable audit sieur FERCHAT par obligé du 26 mars 1630 retenu par RALLION, notaire royal ». Il cède également à Pierre JOLLIVET 12 livres 5 sols d’intérêts échus sur cette somme. Laissant à JOLLIVET la tâche de « se pourvoyr contre ledit DUGUA ainsin qu’il verra estre à faire en conséquance du susdit obligé ».
160622212/12/1631Pierre JOLIVET, marchand, demeurant au bourg de Coutras, reconnait devoir à Maître Jacques FERCHAT, avocat en la cour de Parlement de Bordeaux, lieutenant de la juridiction de Coutras, demeurant au bourg de Coutras, la somme de 130 livres tournois pour prêt d’argent, remboursables dans un an.

Fin du registre 3 E 53922

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