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Patrimoine communal Camps : église Saint-Pierre de Caëns

C’est un édifice qui conserve des vestiges du XIIe siècle en particulier sur son chevet. Il dépendait de l’abbaye de Faize toute proche. L’église de Camps était située dans la châtellenie de Puynormand. 

Porchères Silex et matériel lithique Sur le coteau qui domine la vallée de l’Isle , entre Belle-source et le ruisseau de la Mousquetière, le site offre de nombreux matériels lithiques : bifaces, racloirs, nucléus à lames et éclats témoignent de l’occupation paléolithique des lieux.

Motte de Billard Le lieu appelé Château-de-Billard ou Motte Roussignou domine le ruisseau du Combarieu en légère avancée du coteau qui surplombe l’Isle. Le haut de cette colline artificielle était coifée d’une palissade en bois et d’une tour qui abrite un seigneur. Tout autour, un fossé dont l’humidité est observée au XIXe siècle par un dessinateur du patrimoine girondin : Léo Drouyn. Nombreuses légendes autour de cette motte.

Pierres tombales Dans le cimetière dans lequel se trouvait l’ancienne église, on remarque trois pierres tombales qui portent une croix de Malte.

Minoterie Déjà propriétaire de moulins sur l’Isle, vers 1847, Charles Frouin maire, décide de faire construire ce moulin sur la rive droite ainsi que son barrage. Vers 1850, la minoterie est en mesure de traiter le blé de l’arrière-pays. En 1904, alors qu’il péréclite, le moulin est acquis par Louis Barrau lors d’enchères à la bougie pour 50000 francs or. Deux trubines remplacent les rouets. Le téléphone y est installé en 1912 et la modernisation se poursuit avec les successeurs de louis Barrau. En 1945, des moteurs électriques pallient le manque d’eau dû aux sécheresses. Pierre Barrau le petit-fils de Louis le cède en 1997.

Eglise Mi XIXe siècle Sur les terrains donnés par MM Moreau et Frouin en 1853, la nouvelle église est édifiée à partir de 1860par l’architecte bordelais Gustave Alaux. La nouvelle cloche est fondue en 1870 par Vauthier fondeur à Saint-Emilion et le nouveau sanctuaire est construit avec les pierres de l’ancienne église qui se trouvait dans le cimetière actuel.

Ecluse du canal : La forme elliptique de l’écluse permet de la dater du XVIIIe siècle. Sa construction s’inscrit dans un programme de travaux d’aménagements de la rivière pour la rendre navigable jusqu’à Périgueux.

Maison Aubier (Champeville), cité dans le terrier de Coutras au XVIIe siècle, le site semble plus ancien encore. L’habitation domine un méandre de la l’Isle et devient la propriété de la famille Aubier, des producteurs de bovins de nombreuses fois primés à Paris et à Lyon. Ce sont aussi des viticulteurs qui produisent à l’époque 1000 barriques de 225 l au début du XXe siècle. Les serres lui permettent de satisfaire ses goûts de novateur et de chercheur. Il lègue sa collection au musée horticole de Lyon.

Saint-Antoine-sur-l’Isle Pont :

Château : lié à l’ordre hospitalier des Antonins les frères de l’Aumône venus s’installer à Aubeterre en 1099 et à la maison du Pizou citée en 1107 la maison de l’Aumône à Saint-Antoine daterait du XIIe siècle. Demvenue commanderie puis au XVIIe isècle, un prieuré antonin qui est donné aux chevaliers de Malte en 1777, la chapelle et la commanderie sont achetés par M Fayard en 1795. Sius Napoléon III Mr Eymery maire cède la domaine à son neveu Léopold Eymery. Une fois la chapelle détruite, l’édifice devient « château » comme il est appelé localement avec ses dépendances son pigeonnier carré installé sur le porche d’entrée. Une partie du bâtiment est construit en torchis témoin de l’architecture typique de ce territoire à l’ouest de la forêt de la Double .

Eglise : elle remplace la chapelle du château. Construite en 1855 sur un terrain offert par le propriétaire du château Mr Eymery, l’église est dotée d’un clocher en 1962. Une grosse pierre guérisseuse citée par Léo Drouyn sert à un curé hostile aux superstitions s’en sert pour faire un bénitier aujourd’hui disparu.

Tumulus de la Mothe Soudane.

Saint-Seurin-sur-l’Isle. Eglise Cette église romane dépend de l’abbaye de Faize : elle se compose d’une nef terminée par une abside semi circulaire. Le vieux clocher carré situé sur la travée d’avant chœur conserve des élements du XIIe siècle comme l’escalier. En 1830, il est surélevé d’un étage où est installé une horloge. Refaite en 1848, la façade occidentale est percée de trois portes pour la nef et que les bas-côtés ayant agrandi au XIVe siècle. De juin à septembre 1874, l’architecte Léo Courau édifie contre le portail, le clocher néo-gothique béni par le cardinal Donnet. A l’extérieur, l’abside a conservé partie de ses arcatures d’origine avec pilastres et colonnes décorées en corniche de modillons sculptés d’un chrisme.

Maison de la dîme (Laborde) En 1618, le desservant de la paroisse de St-Médard bénéficie de 263 livres, la moitié de la dîme, l’autre partie allant à l’abbaye de Faize. En 1756, la moitié de la dîme lui rapporte 600 livres. La maison de la Dîme était l’édifice où le clergé le collectait. Sa porte datée de 1600 témoigne de l’ancienneté de la construction dt le toit est surbaissé pour éviter les impôts révolutionnaires. Le cadran solaire, orné d’une coquille saint-Jacques est séparé de la porte, refaite à l’identique, par l’inscription en latin « sans notion de négoce ».

Huilerie de la Lapouyade Cité au XIIe siècle comme bien du vicomte de Castillon, le moulin est alors une source de revenus de l’abbaye de Faize. Reconstruit au début du XVIIIe siècle par le marquis de Fournel, il possède quatre paires de meules avec une maillerie en 1767. Le moulin à blé est ensuite acquis par le baron de la Laurencie. Sa famille le garde au XIXe siècle y réalisant de gros travaux : un magasin industriel en 1863 huit rouets animant sept paires de meules avec un tamiseur en 1872, une première turbine est installée en 1873. Un quai d’accostage permet les relations commerciales par bateau avec Bordeaux. En 1900, le moulin est en pleine activité et la famille Vayron le gère en 1917. En 1940, Achille de Stordeur acquiert le site désaffecté depuis dix ans, pour installer une huilerie de pépins de raisin et y fabriquer du savon noir jusqu’en 1982. En 1980 une microcentrale hydroélectrique de 500 kilowattheures fait partie du site où la minoterie diversifie ses activités sous l’impulsion de Raymond de Stordeur puis de son gendre, Olivier Tardieu actuel gérant de la société Gid qui conditionne différents types d’huiles alimentaires.

Fontaine du Guâ (rue Robert Boulin) Elle est aussi appelée la fontaine des pèlerins localement car d’autres signes jacquaires comme les coquilles saint-Jacques dans l’église et la maison de la dîme témoigne du passage des pèlerins en direction de l’Espagne. L’accès à la source se fait par 9 marches entre deux murs. Fontaine du Bois de Bano sur un site qui comprend une ancienne carrière d’argile, un four enfoui mais localisé et une passerelle effondrée lors des crues de 1990 et qui enjambe le Palais. Nombreuses légendes locales.

Four à pain (Laborde) Four à pain et pigeonnier en brique qui le surmonte et protégé par un auvent

Mairie XIXe siècle. Edifié à l’emplacement de l’ancienne halle, démontée et remontée à l’identique en 1898 dans une propriété privée. Cette belle maison bourgeoise appartient à la famille Vayron, propriétaire du moulin de Lapouyade en 1917. L’édifice abrite la mairie depuis mi XXe siècle. Au devant se trouve le blason créé en 1975 par Bertrand des Garets maire avec la devise rien sans rien.

Ecole primaire Chastenet Après la mort de Guillaume Chastenet de Castaing (1858-1933), avocat, député puis sénateur du Libournais sa famille donne des terrains pour édifier l’école publique. Sur la place Guillaume Chastenet proche du fronton dont elle rappelle l’origine basque par les arches de sa galerie et sa couleur rouge et blanche, elle est inaugurée en avril 1938 par Georges Bonnet, ministre des affaires étrangères de l’époque, en présence du maire Jacques Chastene. Journaliste et grand historien, ce dernier est élu le 29 novembre 1959 à l’Académie française, il décède à Paris en 1978. Le 24 avril 1998, l’école est baptisée Jacques Chastenet.

Saint-Seurin sur l’Isle Moulin de Logerie Edifié en 1547, le moulin qui ne couvre pas totalement la rivière à l’époque est acquis en 1577 par François Arnaudeau Frères, avec ses dépendances, par un acte de vente signé avec Alain Dedieuzayde, sieur de Montbadon, et sa mère Jeanne Delur Saluces. En 1579, le sieur de St-Julien, abbé commandataire de Faize, Jean de la Bermondie, s’octroie le moulin. Les torupes catholiques le fortifient et rançonnent les environs. Passé en 1589 à la famille Duclion, c’est le gendre de Bouard qui en devient ensuite propriétaire, et c’est toujours la même famille qui en est propriétaire en 1840. En 1895, Georges Hervieux minotier restaure et agrandit le moulin, lui donnant son aspect actuel. Le moulin cesse de moudre du blé en 1960. Pigeonnier de Logerie : il dépend du moulin.

Maison (La Cabane) Faisant partie du domaine cette ancienne construction jouxte le « château ». Autrefois demeure des fermiers, elle se signale par un toit périgourdin.

Moulin de St Seurin : Au moment de sa construction, le moulin appartient à Phillippe de Lageard, baron de Montbadon,,seigneur de Saint-Seurin. En 1829, par ordonnace royale la famille de Lageard est autorisée à reconstruire l’édifice. Sans rien y faire il le vend en 1835 à Durand-Montbrun. L’usine possède alors six meules tournantes mais elle doit être reconstruite lorsqu’est aménagé le barrage déversoir, qui est achevé en 1839. En 1850, W Jackson l’achète à Pierre Durand père pour y créer une aciérie.

Granges à pans de bois (Rue Barbusse, Charbonnière)

Mairie architecte Lenoir envisagé par la municipalité dès 1883 et l’adjudication des travaux étant accordée le 7 juin 1897 à Justin Roy, un bâtiment est construit à usage de mairie et école. Il est construit sur un terrain communal à partir des plans de l’architecte de Libourne Lenoir. Le fronton est doté d’une horloge en 1925 fournie par M Guignan horloger mécanicien de Bordeaux. A la même époque, un poids public est installé devant la mairie avec une bascule à bétail de 1 t et un pont à bascule de 15 t ainsi qu’un abri pour les fléaux et le peseur.

Caserne Jackson C’est un bâtiment construit pour loger les ouvriers de la fonderie d’acier. Le rez-de-chaussée groupe des magasins à ressorts, où sont entreposés les ressorts fabriqués, liées à l’activité de l’acierie J W Jackson installée sur le site en 1854, ainsi que des bureau, un économat, une cantine. Juchée sur le toit, au centre, un petit campanile abrite une petite cloche. Raymond Bonnot fait don de la cloche à l’église. Elle est fondue en 1982 pour la réalisation d’une deuxième cloche plus importante.

Gare : En 1855, autour de Jean Duclion maire de longs débats avec la Compagnie du chemin de fer du Grand Central de France animent la municipalité. La halte réclamée fait concurrence à celle de Moulin-Neuf à Soubie et à celle de Saint-Médard de Guizières. Elle est accordée en 1893 par la Compagnie d’Orléans, concessionnaire à l’époque de la section Coutras-Périgueux sur la ligne Bordeaux Lyon. Une maisonnette pour el garde barrière est aussi construite ainsi qu’une annexe qui se révèle rapidement insuffisante pour les voyageurs. En 1906 le bâtiment est agrandi tout comme en 1907 la halle aux marchandises créée en 1903 pour le service de la petite vitesse. La gare devient propriété de la SNCF en 1938.

Monument aux morts : Dès le 8 décembre 1918, sur proposition du maire Adolphe Soustre, le conseil décide d’ériger un monument pour « l’honneur de ses enfants morts au champ d’honneur ». En février 1920, une commission est chargée des fonds recueillis par souscription et le 7 novembre, la maison Jacomet est missionnée pour fournir une statue représentant un poilu. Le personnage de 1.60 m en fonte de fer ciselée, bronzée et patinée repose sur un important piedestal en pierre, cerné par une grille en fer forgé. En 1922, quatre obus de 270 mm sont gratuitement cédés par le dépôt militaire de Châteaudun, pour ponctuer la grille.

Puynormand Eglise Saint-Hilaire Placée sous le vocable d’un évêque de Poitiers qui a vécu au Ive siècle. L’édifice roman est en partie démoli par les protestants pendant les guerres de religion , elle ne conserve de l’époque romane que le mur ouest et l’abside. La nef et les bas-côtés ont été refaits au XVIe siècle.

Quai de déchargement (Charles) Ce quai de déchargement situé au sommé d’un talus est l’un des rares de la région a avoir conservé la grue qui sert à soulever les douils.

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  • Dernière modification : il y a 14 mois