DEXANT Emmanuel

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières.

Né le 21 août 1885 à Saint-Simon, fils de DEXANT Pierre Jean François Léonce et de BLANCHARD Marie Honorine Alice

Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :

DEXANT Jean, Adolphe, Léonce, Emmanuel,

Il est né le 21 août 1885 à Hautemoure, commune de Saint Simon, Charente, fils de Pierre, Jean, François, Léonce, licencié en droit, juge de paix, 38 ans et de Marie Honorine, Alice Blanchard, sans profession 26 ans, domiciliés à Podensac, Gironde. Lors de son recrutement à Rochefort, il est étudiant en droit à Bordeaux et ses parents résident à Rochefort. Il mesure 1m73, il a les cheveux et les sourcils châtain foncé, les yeux noirs, le front haut, le nez et la bouche moyens, le menton rond, le visage ovale et un degré d’instruction de 5. Il contracte un engagement de 3 ans, le 12 novembre 1904 à la mairie de La Rochelle, au sein du 123ème R.I. stationné en cette ville, sous le numéro de matricule 5 567. Il est nommé caporal le 23 mars 1905 puis il est envoyé en congé avec le grade de sergent le 23 septembre 1905. Fin 1905, il reprend ses études de droit et réside successivement à Bordeaux , 21 rue des 3 Conils, le 15 décembre 1905, 140 rue Judaïque le 4 mars 1907, 84, cours d’Albret en septembre 1907, entrecoupé de périodes où il retourne chez ses parents 42 rue Gambetta à Rochefort. Il effectue deux périodes au sein du 123ème R.I. du 17 juillet au 13 août 1908, du 20 août au 11 septembre 1910, étant à l’étranger il sera dispensé d’une 3ème période en 1913. Il se marie à Saint Médard de Guizières le 11 juillet 1909, où il est domicilié, il est licencié en droit, son père est alors juge au tribunal civil de Rochefort avec Jeanne, Georgette, Marguerite Bouroumeau, née le 13 janvier 1888 à Rochefort, fille de François, 60 ans, professeur au lycée de Rochefort et d’Agnès, Marguerite Moreau, 46 ans, opposition du père levée par le tribunal civil de Libourne le 5 juin 1919, suivie d’un acte respectueux du fils à ses parents, elle est la nièce de Laval Jean, 60 ans et de Marie Joséphine Moreau, parents de Laval Albert. D’après la fiche de matricule il serait parti à l’île de La Réunion, où il est recensé du 4 février 1911 au 26 janvier 1914, date où il est dit en congé pour 6 mois et réside alors 56, rue Lafayette à Rochefort. Il est rappelé au 123ème R.I. où il arrive comme sergent le 26 octobre 1914, avec 199 hommes en 1ère ligne à Beaulne, sur le Chemin des Dames. Il va à l’arrière prendre des douches à Vauxlin et Braisne et se faire vacciner contre la typhoïde. Le 2 janvier 1915, il est versé au 57ème R.I. de Libourne, stationné aussi sur le Chemin des Dames. Le 7 janvier le Général Franchet d’Esperey passe en revue les hommes. Par note n° 7 441 du 25 mars 1915 émanant du Grand Quartier Général le sergent réserviste Dexant est nommé comme sous-lieutenant de réserve à titre temporaire. Le 9 août 1915 il est affecté au 158ème R.I. de Fraize, il le rejoint en Artois pour prendre part à la 3ème offensive. Il est porté disparu le 23 septembre 1915 pendant la relève, sous une pluie d’orage, au ravin de la fosse 10 entre Notre-Dame-de-Lorette et Barlin, Pas-de-Calais. Son nom est transcrit sur les registres de l’état civil de Rochefort le 2 juillet 1920 suite à un jugement rendu par le tribunal civil de cette ville le 15 juin 1920. Il est élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur, à titre posthume, par décret du 20 septembre 1921 et inscrit au J.O le 8 juillet 1922 avec l’attribution de la Croix de Guerre avec étoile d’argent suivie d’une citation à l’Ordre de la Division : « Dexant Jean, Adolphe, Sous-Lieutenant, officier au plus beau courage et d’une bravoure exceptionnelle. » Son nom est transcrit au tableau spécial de la Légion d’Honneur. Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Notre-Dame-de-Lorette, à l’ossuaire Barbot. ADCM 1R 1 268 + livre de route des régiments + E C de Saint Simon

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