DEVIER Jean
Âgé de 51 ans, né à Mussidan, mendiant demeurant à Montagne, il est condamné par la cour d'assises de la Gironde le 20 décembre 1856 aux travaux forcés à perpétuité pour viol sur la personne de sa fille légitime DEVIER Marie âgée de moins de 15 ans. Il se pourvoit en cassation le 22 décembre 1856. (Source : AD 33 2 U 993 et 2 U 869)
Né à Saint-Louis (Dordogne) le 18 mars 1803, fils de feu DEVIER Bernard et de DESCOMBES Jeanne. Il exerce le métier de cultivateur à Montagne. Il est marié avec NOUGUERET Françoise, a 7 enfants et de religion catholique. Il n’a pas de fortune. Déjà condamné par 3 fois par le passé : à Ribérac, le 18 juillet 1832 à 6 mois de prison pour mendicité en feignant le mutisme. De nouveau à Ribérac le 7 juillet 1841 à 1 an et 1 jour de prison pour vol. Enfin, à Libourne, le 23 janvier 1851 à 5 jours de prison pour injures publiques envers un dépositaire de l’autorité publique à l’occasion de ses fonctions. Âgé de 54 ans, il est condamné le 20 décembre 1856 par la cour d’assises de la Gironde aux travaux forcés à perpétuité pour crime de viol sur la personne de sa fille légitime, âgée de moins de 15 ans, commis à Montagne le 18 septembre 1856. Le pourvoi en cassation est rejeté le 15 janvier 1857. Il arrive au bagne de Toulon le 26 avril 1857. Il est décrit comme mesurant 1.76m, les cheveux gris, les sourcils châtains, les yeux châtains roux avec une barbe grise. Il est tatoué d’un aigle couronné sur le bras gauche, d’une femme et d’un tatouage informe sur le bras droit. Il possède un bracelet au poignet gauche et un anneau à l’annulaire gauche. Il est détaché de la chaîne le 12 mars 1859 et embarque le même jour pour la Guyane à bord de la « Seine ». Même voyage que FELLONNEAU Bertrand Il sait bien lire et écrit imparfaitement. Il exerce le métier de fatigant au bagne. Il décède à Cayenne le 25 mai 1861.
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