DELUT Raymond

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières.

Né le 5 juillet 1886 à St Médard-de-Guizières, fils de DELUT Pierre et de CHAUDEURGE Louise

Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :

DELUT Raymond ou Jean

Il est né au bourg de Saint Médard de Guizières le 5 juillet 1886, fils de Pierre, 42 ans, tonnelier et de Louise Chaudeurge, 31 ans. Lors de son conseil de révision à Coutras en 1906, il est dit boucher à Paris. Il a les cheveux et les sourcils blonds, les yeux bruns, le front large, le nez fort, la bouche moyenne, le menton et le visage ovales, un degré d’instruction de 3. Il mesure 1m 57. Il est incorporé le 8 octobre 1907 au 49ème R.I. de Bayonne et, est envoyé en disponibilité le 25 septembre 1909. Il réside successivement le 7 novembre 1909, 45 avenue Outrebon à Villemomble, le 20 septembre 1910, 7 rue Beaurepaire, Paris 10ème et le 7 mars 1914, 13 rue de la Félicité, Paris 17ème. Il est rappelé à l’activité le 4 août 1914, au 34ème R.I. de Mont-de-Marsan avec lequel il quitte cette ville le 8, par chemin de fer pour Vaucouleurs, Meuse, puis à pied il gagne Royaumeix. Le 14 août il reprend le train pour Avesnes-sur-Helpe. Le 22 août, il participe au combat de Thuin, au sud de Charleroi. Pendant le repli il prend part au combat de Sissy, Aisne puis, à marche forcée, il va prendre position derrière le Grand Morin. Pendant la bataille de la Marne, il poursuit l’ennemi jusqu’à Beaurieux. De septembre 1914 à novembre 1915, il occupe les tranchées du Chemin des Dames, secteur de Craonne. Le 18 novembre 1915, il rejoint le 84ème R.I. d’Avesnes-sur-Helpe à Toulon. Il quitte cette ville le 28 octobre, sur le bateau Indiana ou Provence et arrive à Salonique le 2 novembre. Il gagne le camp de Zeitenlik et de là, la vallée du Vardar. En mai 1917, il prend part à la prise du Skra di Legen. Le 17 octobre 1917, il est rapatrié et affecté au 31ème R.I. de Melun, stationné à la-Ville-aux-Bois, Aisne. Fin janvier 1918, il est au repos à Livry-Gargan, Seine-Saint-Denis. Fin mars, il est en réserve à Mareuil-la-Motte, Oise pendant la bataille défensive de la Somme. Le 4 avril il gagne Belfort et va cantonner à Elbach. Le 2 mai 1918, il est versé au 335ème R.I. d’Angers. En août, il rejoint Vierzy, au nord de Longpont pour participer aux combats du Soissonnais, où il est blessé le 25 août, par des éclats d’obus, à l’épaule droite et au dos, à la ferme de Bonnemaison, à 4km de Crécy-au-Mont, dans l’Aisne. Il décède le 29 août 1918, à 4h à l’ambulance 16/22 SP 236/307, stationnée à Villers-Cotterêts. Il est décoré, à titre posthume, de la Croix de Guerre avec palme, avec la citation n°345 à l’Ordre de la 10ème Armée : « Grenadier lanceur très brave et dévoué, toujours volontaire pour les missions périlleuses, s’est particulièrement distingué au cours de nombreuses patrouilles. Blessé grièvement à son poste de combat ; a fait preuve d’un courage et d’une énergique bravoure ». Il aurait aussi reçu la croix du combattant, la médaille de la victoire, l’insigne des blessés le 5 septembre ? Son nom est transcrit sur les registres de l’état civil du 10ème arrondissement de Paris le 24 février 1922. ADG 1R 1 381 + livre de route des régiments

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