COURDEN Silvain

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Antoine-sur-l’Isle.

Né le 28 novembre 1887 à Tourtoirac, fils de COURDEN Pierre Vergnaud et de FAVARD Zélie.

Extrait du livre “Les morts pour la France de St Antoine-sur-l'Isle de Philippe DEVILLE:

COURDEN Silvain

Né le 28 novembre 1887 à Tourtoirac en Dordogne. Fils de Pierre Vergnaud COURDEN et de Zélie FAVARD, mariés le 19 février 1887 à Tourtoirac. Lors du conseil de révision de la classe 1907 en 1908de Saumur-Sud, il figure sous le n° 1245 du recrutement de Cholet-ex Tours (fiche matricule consultable aux AD du Maine et Loire, classe 1907, registre 787/1258, page 776/817). Il mesure 1m68, possède les cheveux noirs et les yeux “roux”, son degré d'instruction est noté « 4 »; il est étudiant de la promotion 1905 des Arts et Métiers d'Angers.

Il est incorporé au 135ème RI d'Angers le 7 octobre 1908 et y effectue son service obligatoire jusqu'au 25 septembre 1910, avec “certificat de bonne conduite accordé”. Il se marie à Saint Antoine sur l'Isle le 3 juin 1914 avec Lucie, Georgette BLANC, dont les parents sont commerçants à St Antoine. Le conflit va débuter 2 mois plus tard… Il exerce alors la profession de piqueur des Chemins de Fer à La Roche sur Yon en Vendée et se trouve “affecté spécial” aux chemins de fer de campagne à titre de réserviste. Note : Le « piqueur » est un agent technique, assistant un conducteur des travaux des chemins de fer. Il est rappelé le 14 septembre 1914 au 66ème RI placé avec le 125ème RI sous le commandement de la 7ème DI de Cavalerie. Soldat de 2ème classe, il est d'abord porté “mort pour la France entre le 1er et le 15 novembre 1914” par avis du Ministère de la Guerre daté du 13 décembre 1914 selon sa fiche matricule, et décèdé « tué à l'ennemi » à l'âge de 27 ans, le 7 novembre 1914 à Poelcapelle dans les Flandres Occidentales en Belgique (non loin d'Ypres) selon sa fiche individuelle du Ministère (site Mémoire des Hommes). Ce fut la bataille de l'Yser, dans un marécage d'eau, de boue et de vent qui valut aux 66ème et 125ème RI une citation à l'ordre du Corps d'Armée. Sa tombe n° 339 se trouve à la nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt dans la Somme. Son décès est transcrit sur le registre d'état-civil de La Roche sur Yon le 13 septembre 1917 avec la mention « mort pour la France ». Il est cité à l'ordre du régiment « Brave soldat mort pour la France à Poelcapelle (Belgique) ».

Son nom n'est pas inscrit au Livre d'Or des soldats morts pour la France de la commune de St Antoine/Isle mais figure sur le monument aux morts communal, ainsi que sur celui d'Angers.

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