COMBROCHE Guillaume

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières.

Né le 17 juillet 1881 à St Médard-de-Guizières, fils de COMBROCHE Guillaume 1 et de BASSON Estelle Marié le 19 août 1905 à Toulouse avec BALAROT Jeanne Pauline

Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :

COMBROCHE Guillaume

Il est né au bourg de Saint Médard de Guizières le 17 juillet 1881, fils de Guillaume, forgeron, 25 ans et d’Estelle Basson, 24 ans. Lors de son engagement, le 25 août 1899 à la mairie de Libourne, il exerce la profession de serrurier. Il mesure 1m 65, il a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, le front découvert, le nez ordinaire, la bouche moyenne, le menton rond, le visage ovale et un degré d’instruction de 3. Le 25 août 1899, il est incorporé au 126ème R.I. de Brive, sous le n° 1 098. Il est nommé au grade de caporal le 11 mai 1900, puis il devient sergent le 16 novembre 1901. Il signera trois engagements successifs : le 21 juillet 1903, le 11 mai 1904 et enfin le 18 août 1906 pour deux ans. Il se marie le 19 août 1905 à Toulouse avec Jeanne, Pauline Balarot, casquetière, née dans cette ville le 31 décembre 1870, veuve de Jean Massat et fille de feu Pierre et de Thérèse Lastre, épicière 1, route de Balma. Le 28 septembre 1908, il vient résider chez sa belle-mère puis à Saint Médard de Guizières le 19 septembre 1914. Il est rappelé le 2 août 1914 au 57ème R.I. de Libourne et il arrive au corps le 3 du même mois. Il quitte cette ville, par chemin de fer pour Barisey, au sud de Toul où il arrive le 11. Le 18, il reprend le train pour Hirson et de là, il franchit la frontière belge pour le 23 prendre part à la bataille de Charleroi, dans le secteur de Lobbes. Dès le 24, il se replie, à marche forcée jusqu’à Rupéreux qu’il atteint le 6 septembre. Puis jusqu’au 14, il poursuit l’ennemi jusqu’à Craonnelle. Le 12 décembre il est affecté, en tant que sous-lieutenant à titre temporaire pour la durée de la guerre au 133ème R.T.I. de Belley, Pierre-Châtel, Fort l’Ecluse et des Rousses qu’il rejoint en Haute Alsace, secteur Aspach-Michelbach. Le 20 mai 1916, il est affecté à la 11ème Compagnie du 146ème R.I. de Toul qui se trouve au repos à Quincampoix. Le 22 mai, ce régiment est passé en revue par le Général Fayolle. Il est tué le 2 juillet 1916, pendant l’attaque du bois Favières, à Maricourt, Somme. Il a été inhumé, dans un premier temps, au cimetière militaire franco-anglais de Maricourt, secteur de la Ferme Gandron, secteur C, Rangée K n° 4, puis son corps sera ré-inhumé à la Nécropole Nationale Albert, Somme, tombe individuelle n° 568. Son décès est transcrit sur les registres de l’état civil de Riom, Puy de Dôme le 26 mars 1917, il y est dit veuf. ADG 1R 1358 + livre de route des régiments + E C de Riom

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