CLUZEAU Jean
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras et sur celui de l’église de Coutras.
Né le 24/12/1874 à Saint-Etienne-de-Puycorbier, fils de CLUZEAU Sicaire et de LAFFARGUE Marie, domiciliés à St Martin-de-Mussidan.
Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD :
Jean CLUZEAU était né à Saint-Etienne-de-Puycorbier dans le canton de Mussidan en Dordogne le 24 décembre 1874 de Sicaire Cluzeau et Marie Laffargue. En 1894, il résidait à Saint-Martin dans le canton de Mussidan (24) et exerçait la profession de cultivateur.
En décembre 1915, il résidait aux « Mougneaux » à Coutras. Il passa le conseil de révision à Mussidan : matricule recrutement 241 (centre de Mussidan), classe 1894 ; cheveux et sourcils châtain clair, yeux châtains, front ordinaire, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale ; taille 1,58 m ; degré d’instruction 3.
Il était ajourné pour un an car aîné d’une fratrie de 7 enfants. Sa fiche militaire indique qu’il était incorporé au 105e Régiment d’infanterie à compter du 14 novembre 1896 comme soldat de 2e classe (matricule au corps 6648). Il était réformé n°2 par la commission spéciale de Riom le 16 mars 1897 pour infirmités ne pouvant être attribuées au service militaire. Il était convoqué par suite d’homonymie par le centre de recrutement de Libourne au 137e Régiment d’Infanterie le 18 mars 1915. Il était classé Service Auxiliaire sur proposition de la commission de réforme de la Rochelle le 10 juillet 1915 pour des problèmes à l’oreille moyenne droite. Renvoyé dans ses foyers le 12 juillet 1915, il était convoqué au 108e Régiment d’Infanterie pour être employé à la poudrerie de Bergerac. Il arriva au corps le 20 décembre 1915 et fut dirigé sur l’établissement.
Mais le 21 décembre 1915, il était déclaré inapte par la commission de réforme de Limoges pour « aliénation mentale ». Il décédait le 8 octobre 1916 à Limoges dans la Haute-Vienne (87). On n’a pas d’acte de décès. Il n’est pas déclaré « Mort pour la France ».
Il est inhumé au cimetière de Limoges, dans la Haute-Vienne, carré militaire n° 36 (sépulture n° 375).
Sources : Registre Matricule Militaire.
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