CHILLOU Bernard

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts du Fieu.

Nom : CHILLOU Prénoms : Bernard

Grade, unité : Soldat de 2e classe - 236e R.I. Régiment d'Infanterie Matricule 1169 au recrutement de Libourne Matricule au corps: 2963

Naissance le 09/11/1876 à Le Fieu, fils de CHILLOU Pierre(né le 9.04.1848 à Lussac)et de feue BARBARON Catherine (née le 12.09.1857 au Fieu, dcd le 22.09.1880 au Fieu), domiciliés à Gours.

Profession de cultivateur, résidant au Fieu Marié le 6 mars 1902 au Fieu avec POURTEYRON Jeanne (née le 3.07.1885 à Porchères)

Citation: extrait de division de la 6ème armée n°319 du 6 avril 1916, 236e Infanterie ODC n°163: “Excellent soldat qui s'est toujours très bien conduit au feu pendant les 9 mois qu'il a passé au front. Blessé très grièvement par une grenade le 14 mars 1916 en rétablissant pendant un bombardement une tranchée qui avait été bouleversée par le tir ennemi, a subi l'amputation des 2 cuisses et à succombé aux suites de cette opération.”

Décoration: Croix de guerre.

Décès le 16/03/1916 (39 ans) à Compiègne (Oise 60) Lieu, complément : Hôpital temporaire Genre de mort : des suites de blessures de guerre Mention Mort pour la France : Pas d'information

Notes généanet: “Au Conseil de révision de la classe 1896 à Lussac, en Gironde, il figure sous le n° 1169 du recrutement de Libourne. Il est affecté et mobilisé au 139ème RIT le 11 décembre 1914. Le 27 juin 1915, il passe au 236ème RI de Caen ( 105ème BI, 4ème Groupe de Réserve à la 53ème Division de réserve ). Le 14 mars 1916, Bernard Chillou reçoit ses blessures et décède à 39 ans, le 16 mars 1916 à l'Hôpital Temporaire de Compiègne (Oise), distant de 20 km. Le 6 avril suivant, il est cité à l'ordre n° 319 de la 6ème Armée : « Excellent soldat qui s'est toujours très bien conduit au feu pendant les 9 mois qu'il a passé au front. Blessé très grièvement par une grenade le 14 mars 1916 en rétablissant pendant un bombardement une tranchée qui avait été bouleversée par le tir de l'ennemi. A subi l'amputation des deux cuisses et a succombé aux suites de cette opération ». La Croix de Guerre lui a été attribuée. Son décès est inscrit sur le registre d'état-civil de Compiègne le jour-même avec la mention « Mort pour la France ». Sa tombe est située dans le carré B au n° 120 de la Nécropole nationale « Royallieu », à Compiègne dans l'Oise, selon les fichiers publiés par le Ministère de la Défense. Son nom est inscrit sur le monument aux morts du FIEU ainsi que sur le Livre d'or communal, et dans le cimetière voisin figure sur sa tombe une plaque émaillée.”

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