CHAUVAUD Louis René Edouard
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières.
Né le 9 juillet 1886 à Ansac, fils de CHAUVAUD François Victor et de DEMARCAY Gabrielle Alexandrine Gabrielle.
Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :
CHAUVAUD Louis, René, Edouard
Il est né le 9 juillet 1886 à la Culette, commune d’Ansac, Charente, fils de François, Victor, fabricant de papier, 44 ans et de Gabrielle, Alexandrine Demarçay, sans profession, 29 ans. Lors de son conseil de révision à Coutras en 1907 il est étudiant en droit à Bordeaux et ses parents habitent Saint Médard de Guizières où son père est industriel. Il mesure 1m 78, il a les cheveux et les sourcils châtain clair, les yeux gris, le front découvert, le nez ordinaire, la bouche moyenne, le menton rond, le visage ovale et un degré d’instruction de 5. Il est incorporé le 1er octobre 1907 au 8ème Régiment de Cuirassiers de Tours. Il est nommé brigadier le 13 février 1908 puis maréchal des logis le 7 octobre 1908 et il envoyé en congé le 25 septembre 1909. Le 17 août 1910 il réside à Moulin-Neuf. Il est rappelé le 2 août 1914 comme maréchal des logis au 8ème Régiment de Cuirassiers. Il quitte Tours le 3 août, par chemin de fer pour Révigny, dans la Meuse. Le 10 août, il essuie les premiers coups de fusils de l’ennemi à Villers-le-Rond. Il gagne le 15 août Stenay puis il se dirige sur la forêt de Neufchâteau, en Belgique. Dès le 21 août il se replie par Rethel et Mourmelon jusqu’au camp de Mailly. Pendant la bataille de la Marne il repousse l’ennemi jusqu’à Suippes. Le 17 septembre il est nommé sous-lieutenant de réserve. Le 19 septembre il est stationné à Ormes d’où il assiste à l’incendie de la cathédrale de Reims. Le 28 septembre, son régiment reçoit la visite du Général Joffre, au fort de Montbré. Par Crépy-en-Valois, Compiègne, Montdidier, Hazebrouck il gagne le 1er novembre Elverdinge, en Belgique. Il participe à des travaux et aux différentes attaques sur le canal à Boezinge. Le 11 décembre à Ligny-sur-Canche, il est sous-lieutenant de l’escadron à pied du régiment et il rejoint Compiègne. Le 28 février 1915, suite à une paralysie générale progressive il entre à la Maison de Santé Castel d’Andorte du Bouscat, en Gironde. D’après les registres de l’état civil du Bouscat il serait décédé le 11 mai 1915, à 4h du soir à son domicile 342, route du Médoc. A.D.G 1R 1381 + E.C du Bouscat et d’Ansac.
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