CAILLIER Henri

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras et sur celui de l’église de Coutras.

Né le 05/02/1886 à Coutras, fils de CAILLIER Simon(né le 14.02.1855 à Coutras) et de CAZEAU Marie(née le 23.03.1860 à Coutras, cultivatrice), domiciliés à Coutras.

Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD:

Henri CAILLIER : Son acte de naissance déposé en mairie de Coutras nous apprend qu’il vit le jour le 15 février 1886 dans cette commune au lieu-dit « Couprie » de Simon Caillier, tonnelier, et Marie Cazeau, cultivatrice.

C’est un jeune homme de 1,68m au visage ovale, aux yeux marron, au front découvert, aux cheveux châtains et au nez moyen qui se présenta devant le conseil de révision de Coutras avec les conscrits de la classe 1906. Il savait lire, écrire et compter. On lui attribua le numéro matricule 928 pour le centre de recrutement de Libourne.

Il était incorporé au 2e Régiment de Zouaves le 10 octobre 1907. Il regagnait ses rangs 3 jours plus tard. Il était nommé caporal le 11 novembre 1908 puis incorporé au 7e RIC à compter du 9 août 1909 comme soldat de 1re classe. Il se rengageait pour 3 ans à Oran le 9 août 1909 à compter du 1er octobre 1909. Il arrivait au corps comme soldat de 1re classe le 26 août 1909 puis passait au 4e Bataillon de Marche au Maroc le 2 mai 1911 puis au 7e RIC le 24 septembre 1911.

Nommé caporal le 1er juillet 1912, il se rengageait pour 5 ans le 23 septembre 1912 à compter du 1er octobre. Il était promu sergent le 1er février 1913.

A 28 ans, il disparaissait entre le 28 août 1914 et le 20 septembre 1914. Dans la période supposée de son décès, le 7e RIC s’illustrait à la bataille de Ville-sur-Tourbe dans la Marne. Il occupait au nord de cette localité une ligne sur laquelle le front se stabiliserait durant de longs mois. Ce fut probablement là que notre soldat trouva la mort.

La date du décès fut fixée au 20 septembre 1914 par jugement déclaratif du tribunal de Libourne du 10 décembre 1920. L’acte de décès fut transcrit sur le registre d’état-civil de Coutras le 4 avril 1921.

Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des pensions.

Sources : registre matricule militaire ; livre d’or des pensions de Coutras.

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