BOUNY Pierre Etienne
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de France et sur celui de l’église de France.
Né le 11/01/1887 au Fieu, fils de BOUNY Jean et de NAUD Marie, domiciliés au Fieu.
Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD:
Pierre BOUNY était né au Fieu, petite commune de Gironde (33) le 11 janvier 1887 de Jean Bouny et Marie Naud.
Dans son village natal, il exerçait la profession de cultivateur. A l’âge de 20 ans, il se présentait devant le conseil de révision à Coutras qui donnait le signalement suivant : Pierre Bouny ; cheveux bruns ; yeux gris ; front découvert ; nez fort ; visage ovale ; taille 1,62m ; degré d’instruction 2 (savait lire et écrire). Soldat de la classe 1907, il dépendait du centre de recrutement de Libourne avec le matricule 1136.
Si ces quatre premiers soldats n’avaient pas été incorporés trop loin de leurs domiciles, Pierre Bouny, lui, allait devoir quitter la Gironde pour le Doubs pour être incorporé le 7 octobre 1908 comme soldat de 2e classe au 60e Régiment d’Infanterie en garnison à Besançon (matricule au corps 13582). Deux ans plus tard, le 25 septembre 1910, il était envoyé dans la disponibilité avec un certificat de bonne conduite et passait dans la réserve de l’armée active le 1er octobre 1910. Alors qu’il résidait à Coutras (lieu-dit Picard) depuis 1911, il était rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et arrivait au 7e Régiment d’Infanterie Coloniale basé à Bordeaux comme soldat de 2e classe le 4 août 1914 (matricule au corps 08540). Il était porté « disparu » en août 1914 ans au cours des combats de Saint-Vincent en Belgique. Il avait 27 ans.
La date de son décès fut fixée au 22 août 1914 par jugement déclaratif du tribunal de Libourne en date du 10 décembre 1920. L’acte de décès fut transcrit sur le registre d’état civil de Coutras le 3 mars 1921. Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des pensions. Il a reçu la médaille commémorative.
Sources : registre matricule militaire ; livre d’or des pensions de Coutras.
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