BERNARD Gaston
Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières.
Né le 24 mai 1887 à Bordeaux, fils de BERNARD Philippe et de LACAZE Catherine. Marié le 8 décembre 1913 avec CAILLEAU Elisabeth(née le 16 mai 1896 à St Médrad-de-Guizières).
Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :
BERNARD Jean Gaston
Il est né le 24 mai 1887 à Bordeaux, fils de Philippe et de Catherine Lacaze. Lors de son recensement en 1907, il est boulanger à Saint Seurin-sur-l’Isle et ses parents résident dans cette commune. Il mesure 1m 55, il a les cheveux et les sourcils châtain foncé, les yeux gris, le front, le nez et la bouche moyen, le menton rond, le visage ovale et un degré d’instruction de 3. Il est incorporé le 8 octobre 1908 au 49ème R.I. de Bayonne, il est nommé caporal le 21 octobre 1909 et il est envoyé en congé le 21 septembre 1910. Le 29 novembre 1910, il vient résider à Saint Médard de Guizières où il se marie le 8 décembre 1913 avec Elisabeth Cailleau, née le 16 mai 1896 dans cette commune, fille de Jean, décédé le 20 octobre 1913 et de Marie Mellet, boulangère, 48 ans. Il y exerce la profession de boulanger et son père est déclaré machiniste à Saint Seurin-sur-l’Isle. Il est rappelé à l’activité le 3 août 1914 au 49ème R.I., il quitte Bayonne, par chemin de fer le 7 août pour Crézilles, au sud de Toul, de là, il gagne à pied Royaumeix mais dès le 19 août il reprend le train à Pagny pour Fourmies. Le 21 août, pendant la bataille de Charleroi, il prend part au combat de Gozée. Lors du repli, il participe le 29 août au combat de Lorival puis, à marches forcées, il gagne Voulton, au nord de Provins. Pendant le bataille de la Marne, il poursuit l’ennemi jusqu’à Craonnelle. De fin septembre à avril 1916, il alterne séjour en 1ère ligne secteur du moulin de Vauclair et repos à Beaurieux. En mai 1916, il prend part à la bataille de Verdun, secteur du ravin de la Caillette. En juillet, il est en Argonne, au bois de la Gruerie, en août en Champagne. De septembre à début décembre, il est en instruction au camp de Mailly puis il gagne Ablaincourt, dans la Somme. En mars 1917, il effectue des travaux à Sacy-le-Grand. Fin avril, il rejoint le Chemin des Dames où le 6 mai, sa 9ème compagnie est mise à la disposition de la 34ème D.I., sur le plateau de Craonne. Le 15 mai 1917, il est nommé sergent et le 29 mai 1917, il reçoit la Croix de Guerre et il est cité à l’ordre n° 216 du régiment : « Le 6 mai 1917 au plus vif de la bataille a remplacé son chef de demi-section blessé et par son exemple, son énergie et sa volonté a maintenu la demi-section à son poste de combat. » En septembre il est au repos à Rougemont-le-Château. D’octobre à mars 1918 il est à Tahure, en Champagne. Il prend part à la bataille défensive de la Somme, à Assainvillers, c’est pour cela que le 15 avril, pendant son repos à Moyenneville, il est cité à l’Ordre n° 420 du Corps d’Armée : « Sous-officier modèle, le 29 mars 1918, partit à l’assaut avec la 1ère vague et contraint de s’arrêter sous le feu nourri de mitrailleuses postées, s’est placé à découvert pour leur riposter et dirigeant le tir de ses fusils mitrailleurs, réussit à les réduire au silence. » En juin, il participe à la bataille du Matz, et c’est pendant le repos en l’honneur de l’indépendance américaine que, le 4 juillet, aux Islettes, il reçoit sa 3ème citation à l’ordre de la brigade : «Chef de demi-section, modèle de sang-froid et de décision, pendant les combats du 9 au 12 juin 1918 a eu une très belle conduite et a fait preuve de l’esprit d’abnégation le plus absolu. » En septembre, il participe aux combats de l’Ailette puis en octobre à ceux de la vallée de la Serre où il est tué le 19 octobre 1918, à 10h, pendant l’attaque du moulin de Verneuil, Aisne, entre Verneuil-sur-Serre et Barenton-sur-Serre. Le 25 juin 1919, le tribunal civil de Libourne adopte son fils Jean, Anatole, né à Saint Médard de Guizières le 10 septembre 1914 comme pupille de la nation Son nom est transcrit sur les registres de l’état civil de Saint Médard de Guizières le 9 octobre 1920. A.D.G 1R 1387
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