BAUDY Pierre
Mort pour la France en 14-18. Son nom figure sur le monument aux morts de Porchères.
Né le 3 octobre 1890, fils de BAUDY Jean et de CHAMARTIN Françoise
Extrait de la biographie des morts pour la France de Porchères de Gérard RENVERSADE:
Né le 03 octobre 1890, à la Mouthe, commune de Saint-Antoine-sur-l’Isle, fils de Jean Baudy, Cultivateur âgé de 50 ans, et de Françoise Chamartin, cultivatrice âgée de 47 ans.
Classe 1910, agriculteur. Décédé le 23 juillet 1918 à Oulchy le château, Aisne, tué à l’ennemi.
Conseil de révision en 1911 bon service armé, il a les cheveux châtain, les yeux orange verdâtre, le front moyen, le nez moyen, sa taille est de 1 mètre 59, son niveau d’instruction est de 2.
Marié le 9 août 1911 à Porchères avec Villechanoux Theresa. Ils habitent Porchères.
Dirigé le 2 octobre 1911 sur le 8e régiment de chasseurs, 2e classe, il passe au 10e régiment de hussards le 25 février 1913, maintenu sous les drapeaux par application de l’article 33 de la loi du 21 mars 1905, le 2 août.
Il passe au 18e escadron du train des équipages, il ira au 118e régiment d’artillerie lourde le 8 janvier 1915, puis au 51e régiment d’artillerie de campagne le 22 janvier 1916, nommé maître pointeur le 14 juin 1916. Il se trouve dans la Somme, à Telmas et Domartin, le 30 juillet départ pour Chalon-sur-Marne côte 304 où il passe au 45e régiment d’artillerie de campagne le 1e août 1916 ou il effectue des tirs d’obus à gaz quand le vent est favorable.
Le 7 janvier 1917, le 177 régiment d’artillerie de tranchée est formé avec des éléments de différentes batteries des 51 RA et 45 RA sous les ordres du Colonel Audibert, il effectue des tirs de harcèlements sur Douaumont et différents points (ravins de Mavaux, ravin de-Cul-Brulé), en février le thermomètre marque moins 18 degrés l’ordre est donné de ménager les projectiles la moyenne des 24 heures passe de 2000 à 500 tirs, le 20 mars, il se porte sur trois fontaines, Farcy-le-Grand, tirs d’harcèlements d’obus toxiques sur le ravin de vaux et puis sur la carrière de Beauregard, octobre 1917.
Le 21 octobre consommation 10 903 obus. Le lendemain 10 502 obus, le surlendemain 10 337 obus, le 23 l’attaque soutenue par l’artillerie de tous calibres progresse, les chasseurs atteignent tous les objectifs le 24 octobre 16 370 obus, le 25 les boches se retirent, novembre 1917, ordre de faire une brèche en avant de la tranchée du Palissandre.
Mars 1918, le matériel et les canons sont amené par camions au camp de la Pyramide près de Mourmelon, pour de nouvelles instructions.
En juin 1918, le Lieutenant Foulon, détaché du P C général, rapporte l’ordre prescrivant la constitution immédiate d’un détachement mobile d’artillerie de tranchée destiné à agir éventuellement contre les poches de résistances, qui pourraient se révéler lors de l’attaque, un détachement de 200 hommes, dont fait partie le soldat Baudy, avec 8 mortiers de 58 et un ravitaillement de 200 bombes de munitions est constitué.
Le 18 juillet, le détachement s’est rendu à 500 mètres au sud de Dampleux, quelques instants après l’attaque Française se déclenche. La division donne l’ordre d’établir quelques pièces près du château de Moncreux pour y défendre la tête de pont contre une attaque possible à 16 heures. Les pièces sont en place, elles n’ont pas tiré, le 19 et le 20 plusieurs reconnaissances sont faites sur la partie avancée du champ de bataille, plusieurs cannons ennemis de 105 et de 77 sont trouvés avec de nombreuses munitions.
Le 22 juillet le groupe reçoit l’ordre de profiter de la nuit pour se rapprocher d’Oulechy-le-Château Aisne, à bonne distance de tir et prendre part à la préparation d’artillerie à 4 heures du matin, malgré deux tentatives successives ne permettent pas de porter les pièces et les munitions dans le délai voulu, les champs de blés à occuper étant sillonnés de patrouilles ennemies nous perdons 3 tués, Pierre Baudy maître pointeur, et les servants Panicaud et Couhaut, et 2 blessés.
Vu le jugement du 31 décembre 1920, prononcé par le tribunal de Libourne déclare constant le décès de Pierre Baudy à la date du 23 juillet 1918, jour de sa disparition.
Transcrit à Porchères le 4 mars 1921, signé Dejean maire.
Même problème que pour Pierre Goumaud son nom ne figurait pas sur le monument aux morts de Porchères ni sur celui de St Antoine sur l’Isle, oubli réparé en 2013, par la pose d’une plaque indiquant les deux noms.
Ec de St Antoine sur l’Isle et Porchères + livre de route du 177e RI.
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