BARBARON Bernard

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Porchères.

Né le 14 juin 1887 au Fieu, fils de BARBARON Jacques et de GIRET Catherine.

Extrait de la biographie des morts pour la France de Porchères de Gérard RENVERSADE:

Né le 14 juin 1887, à Le Fieu, fils de Jacques Barbaron et de Catherine Giret, mais demeurant à Porchères agriculteur. Décédé le 9 février 1916 à Frise, près d’Eclusier (Somme) tué à l’ennemi. Conseil de révision en 1907, il a les cheveux et les sourcils châtain, les yeux gris, le front étroit, le nez ordinaire, la bouche moyenne, le menton rond, le visage ovale, la taille de 1 mètre 65, instruction niveau 2. Dirigé le 6 octobre 1908 sur le 123 RI, réformé le 9 mai 1911 par la commission spéciale de la Rochelle pour Ostéo Arthrite du genou gauche. Certificat de bonne conduite accordé, rayé des contrôles le 10 mai 1911. Marié le 3 décembre 1912 avec Marguerite Gautier, un enfant né le 18 septembre 1913. Reconnu apte en 1914, affecté au 3e régiment d’infanterie coloniale à Pau, qu’il rejoint le 23 février 1915, arrivé au corps ledit jour, passé à la troisième compagnie du bataillon de marche du régiment mixte le 26 mars 1915, il rejoint le 22e RI colonial le premier juin 1915. Sous le commandement du colonel Têtard le régiment comporte un effectif de 68 officiers, 2870 hommes de troupe qui se trouvent dans les tranchées à Foncaucourt-Hors-Nesle sur la rive gauche de la Meurthe, où ils relèvent le 99e RI, en juillet ils participent à l’attaque du Chapeau de gendarme dans les tranchées, et investissent le boyau dont son extrémité est aménagée en poste d’écoute. En Septembre, on fait exploser des mines sous les boyaux Allemands. En octobre repos à Echavanne, où on reçoit en renfort un aspirant et 8 sergents venant du 97e RI. En février 1916, il se trouve dans la Somme, il cantonne à Damemarie, le 4 février mouvement sur Ternay, puis le 7 février sur Jarmenil, il trouve la mort le 9 février à Frise près de Eclusier (Somme) soldat de 2e classe au 22e régiment d’infanterie coloniale matricule 1185, acte Dressé par Louis Gubermatin, Lieutenant sur la déclaration de Elie Lapierre, âgé de 27 ans et de Gaston Poncet, âgé de 22 ans tous les deux soldats de 2e classe au 22e régiment témoins qui ont signés avec moi. Transcrit à Porchères le 19 juillet 1916 signé Bouffard maire. Ec du Fieu et Porchères + livre de route du 22e RI.

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