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AUBIER Henri

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Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Porchères.

Né à Périgueux le 8 novembre 1876, fils de AUBIER Gaston et de VIAUD Marie Philippe.

Extrait de la biographie des morts pour la France de Porchères de Gérard RENVERSADE:

Né le 8 novembre 1876 à Périgueux fils de Gaston Aubier âgé de 23 ans, négociant et meunier (propriétaire d’une grande exploitation agricole et maire de porchères de 1906 à 1912) et de Marie Philippe Viaud âgée de 27 ans, sans profession. S/lieutenant matricule 1726 au 289e RI décédé le 19 avril 1917 à l’ambulance 1/96 secteur postal 7 à Guyancourt (Aisne) des suites de ses blessures. Conseil de révision en 1896 il a les cheveux blonds, les sourcils blonds, les yeux gris, le front découvert, le nez fort, la bouche grande, le menton rond, le visage large. La taille de 1m73. Reconnu bon mais dispensé élève à l’école supérieure de commerce de Bordeaux. Incorporé au 50° RI à Périgueux le 13 novembre 1897 soldat de 2° classe matricule 572, envoyé dans la disponibilité le 17 septembre 1898 en attendant son passage dans la réserve, certificat de bonne conduite accordé. A accompli une première période au 50° RI du 12 mars au 8 avril 1900, passé dans la réserve de l’armée active et nommé caporal le 16 novembre 1900.puis une deuxième période toujours au 50° RI du 26 août au 22 septembre 1903, et une troisième du 20 août au 16 septembre 1906. Est rappelé par décret de mobilisation du 1er août 1914 au 93° RTI (régiment territoriale d’infanterie). Arrivé au corps le 7 août 1914. Ce régiment se compose de trois bataillons sous le commandement du chef de bataillon Du Chatelet. Le régiment quitte Périgueux par train le 11 août à 20 heures, et arrive le 12 à 4 heures 30 à Ivry, se dirige par voie de terre vers Chesnay ou il s’installe. Le caporal Henri Aubier est affecté à la 9° compagnie du 3° bataillon, il stationne à Villepreux pour instructions. Le 4 octobre direction Cherbourg par train pour embarquer sur le bateau « La Savoie » vers Dunkerque, puis direction la Belgique avec mission de défendre le canal de l’Yser. Il participe aux opérations militaires dite de la « course à la mer » entre le 14 et le 31 octobre 1914, les Belges soutenus par les Français résistèrent avec succès à toutes les attaques ennemies, contraint de reculer ils se servirent efficacement de l’inondation de la région pour arrêter les Allemands, Cet épisode marqua la fin de la première bataille des Flandres. Dés lors le front à cet endroit demeura fixé jusqu’en 1918. Le 93° RTI avait subit de nombreuses attaques, et laissait de nombreux morts et blessés dans la période d’octobre 1914 à avril 1915. Le caporal Aubier et nommé sergent chef de section le 6 mars 1915 avec une citation. Le 18 avril 1915 la situation s’étant stabilisée le 93° RTI est dirigé par train vers Brény et Oulchy dans l’Aisne ou il relève dans les tranchées la 55° division de réserve, jusqu’en octobre les bataillons du 93° RTI restent 15 jours en troisième lignes, 15 jours en deuxième lignes et 8 jours en première ligne. Le sergent chef Aubier 9° compagnie sous le commandement du capitaine Peyronny du lieutenant Bès et du sous lieutenant Large se trouve dans les tranchées du secteur de Jury, Mesnil, Monty. En août 1916 ils relèvent le 94° RTC pour occuper le secteur à l’ouest de Soisson. En décembre 1916 le 93° quitte le cantonnement de Saint Ouilly pour aller à Bourg et Commercy dans la Meuse. Passé au 289° RI, affecté à la CM P 158 (compagnie mitrailleuse portée) Nommé sous lieutenant pour la durée de la guerre le 8 février 1917,

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Mort pour la France le 19 Avril 1917 à l’ambulance 1/96 SP 7 des suites de ses blessures reçues le 17 avril 1917 étant à la C M P 158, secteur 223. Avis matricule n°3105 du 6 mai 1917. Citation « commande depuis 7 mois sa pièce avec une énergie remarquable et dans les circonstances périlleuses où il est constamment trouvé, lors notamment de la chute d’un obus dans la tranchée a su maintenir ses hommes en ordre ». Décoration Croix de guerre. Campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 19 avril 1917.

EC de Périgueux + livre de route du 289 RI- régiment d’infanterie, voir la photo ci-dessus avec se parents avant la guerre.

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Intrigué par la découverte de deux fiches au nom de François Henri Aubier, Sur la première même date de naissance, même grade, même régiment, même date de décès, même lieu, sur l’une il est dit mort de suite de ses blessures à l’ambulance 1/96 secteur postal 7 Sur la seconde les mêmes indications, le lieu à Guyancourt Aisne, genre de mort SUICIDE Etait- il gravement blessé pour attenter à ses jours ?

Les journaux de marche du 289 RI sont publiés du 2 août 1914 au 9 mars 1916, à partir de cette date un trou jusqu’au 24 janvier 1918, donc je n’ai pu élucider les conditions de ses blessures ni celle de son décès, puisqu’il est survenu le 19 avril 1917.

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