ARNAUDIN Louis Eugène

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras et sur celui de l’église de Coutras.

Né le 23.12.1886 à Coutras, fils de ARNAUDIN Jean(né le 23.04.1846 à St Médard, cultivateur, dcd le 26.04.1928 à Abzac) et de BEZINEAU Marie(née le 18.07.1841 à Puymangou, cultivatrice), domiciliés à Coutras. Marié avec LARGETEAU Marie

Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD :

Louis Eugène ARNAUDIN : L’acte de naissance déposé en mairie de Coutras en date du 23 décembre 1886 indique qu’il vit le jour dans cette commune le 22 décembre au lieu-dit Lauvirat de Jean Arnaudin, 40 ans, cultivateur et Marie Bézineaux, 45 ans, cultivatrice, domiciliés à Coutras. Il se maria avec Marie Jeanne Largeteau. En 1906, il résidait à Coutras où il était cultivateur.

Signalement donné par le Conseil de Révision de Coutras : matricule recrutement 1022 (centre de Libourne), classe 1906 ; cheveux châtains, yeux bleus, front découvert, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale ; taille 1,66 m ; degré d’instruction 3.

Il était dirigé le 6 octobre 1908 sur le 57e Régiment d’Infanterie (matricule au corps 9157) et rejoignait son corps comme soldat de 2e classe le dit-jour. Il devait passer soldat de 1re classe le 20 novembre 1909. Envoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1910 avec le certificat de bonne conduite, il passait dans la réserve le 12 octobre 1910. Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrivait au corps le 4 août 1914 comme soldat de 1re classe. Il était ensuite affecté au 344e Régiment d’Infanterie (matricule au corps 19963) le 21 juin 1916 puis au 84e RI le 12 avril 1917 (matricule au corps 1048). Le 28 août 1916, il reçut une première blessure à la jambe droite par éclat de grenade en combattant à Souville.

Il mourut à 31 ans le 30 août 1917 en Grèce, au cours des combats de Skra-Di-Legen, tué d’une balle dans la tête. Son acte de décès fut transcrit sur le registre d’état-civil de Coutras le 11 octobre 1918.

Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des pensions.

Il fut cité à l’ordre du régiment le 21 octobre 1917 : a contribué par sa bravoure et sa ténacité au maintien de la position violemment attaquée. Croix de guerre, étoile de bronze.

Sources : Registre Matricule Militaire ; Livre d’or des pensions de Coutras.

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