ARGIVIER Louis

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Antoine-sur-l’Isle.

Né le 10 novembre 1875 au Pizou, fils de ARGIVIER Jean et de CHASSAGNE Marie.

Marié le 29 août 1901 aux buttes Chaumont à Paris avec CHAURE Octavie

Extrait du livre “Les morts pour la France de St Antoine-sur-l'Isle de Philippe DEVILLE:

ARGIVIER Louis

Né le 10 novembre 1875 au Pizou en Dordogne. Fils de Jean ARGIVIER et Marie CHASSAGNE mariés le 5 septembre 1857 à Beaupouyet en Dordogne. En 1896 lors du conseil de révision de la classe 1895 à Coutras, en Gironde, il figure sous le n° 1179 du recrutement de Libourne. Il mesure 1m54, possède les cheveux et les yeux noirs avec un degré d'instruction noté « 3 ».Il est « exercé » du point de vue militaire. Il est incorporé le 14 novembre 1896 au 34ème RI, passe 1ère classe le 18 septembre 1899 et se trouve aussitôt en disponibilité puis classé dans la réserve dès le 1er novembre de la même année. On l'affecte alors au 57ème RI de Libourne où il fera 2 périodes de réserve en 1902 et 1906. Puis il passe dans l'armée territoriale en 1909. Entre temps, depuis 1900 il réside en région parisienne où il se marie à Paris-Buttes Chaumont le 29 août 1901 avec Octavie CHAURE. En avril 1911 il effectue une période de réserve au 139ème RIT. Il est rappelé et mobilisé le 3 août 1914 au 139ème RTI et repasse bientôt au 57ème RI durement éprouvé dans les premiers mois de la guerre. En décembre 1914 le 57ème RI se trouve dans le secteur de Beaulne-Verneuil très rapproché des tranchées allemandes qui dominent par endroits. A partir du 13 décembre est entamée une vaccination générale antityphoïdique en plusieurs injections dont un premier résultat est de rendre impossible une relève de bataillon car 200 hommes sont malades ! Soldat de 2ème classe il décède à 39 ans, « tué à l'ennemi » le 24 décembre 1914 à Beaulne (actuellement Vendresse-Beaulne) dans l'Aisne. Son décès est transcrit sur le registre d'état-civil de Saint Antoine sur l'Isle le 23 mai 1915 avec la mention « mort pour la France ». Sa sépulture n'est pas documentée dans les fichiers publiés par le Ministère de la Défense. Son nom est inscrit au Livre d'Or des soldats morts pour la France de la commune de St Antoine/Isle, et figure sur le monument aux morts communal.

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