Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras et sur celui de l’église de Coutras.
2è canonnier 11è R.A.Camp.Mle 02073, 28 ans. Décédé le 18/06/1918 à Ferme d'Hervilliers (S&M),
Né le 09/08/1890 à Mussidan, fils de FRUCHOU André Antoine(né le 1.12.1862 à Mussidan, serrurier, dcd le 25.07.1921 à Mussidan) et de DELAGE Marguerite(née le 16.02.1868 à Villamblard, dcd le 29.01.1946 à Mussidan), domiciliés à Mussidan.
Marié le 2.02.1914 à Coutras avec WIKER Marthe Marie.
Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD :
Roger Gabriel FRUCHOU était né le 9 août 1890 à Mussidan en Dordogne de André Antoine Fruchou et Marguerite Delage. En 1910, il exerçait la profession de boucher et résidait à Coutras. Sa fiche matricule indique qu’il habitait Place du Château à Coutras en octobre 1914.
Il passait le conseil de révision à Mussidan en Dordogne : matricule recrutement 834 (centre de Périgueux), classe 1910 ; Il porte des cheveux noirs et des yeux verdâtres, front moyen, nez petit, menton fuyant ; taille 1,71 m ; degré d’instruction 2.
En se fiant aux dates données par sa fiche militaire, on peut reconstituer son parcours de la façon suivante : incorporé au 50e Régiment d’Infanterie à compter du 10 octobre 1911, il arrivait au corps comme soldat de 2e classe le dit-jour (matricule au corps 3279). Il était maintenu au corps par application de l’article 33 de la loi du 21 mars 1905. Le certificat de bonne conduite accordé, il passait dans la réserve le 8 novembre 1913. Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il était affecté au 34e Régiment d’Artillerie le 2 août 1914 (matricule au corps 085244) et renvoyé dans ses foyers le même jour. Classé service armé par décision de la commission de réforme de Libourne dans sa séance du 29 octobre 1914, il passait à la 14e Section de Commis et Ouvriers Militaires le 1er juillet 1915. Il était déclaré inapte à l’infanterie (mais apte à l’artillerie) le 23 décembre 1916 par la commission de réforme de Bar le Duc pour « pieds plats ». Il passait tout de même au 11e Régiment d’Artillerie le 3 janvier 1917 (matricule au corps 6402).
Il mourut le 18 juin 1918 à 2h du matin, tué par éclat d’obus au combat de la Ferme d’Hervilliers dans la Seine et Marne. Il fut inhumé le jour même au cimetière civil de Vendrest dans la Seine et Marne. Son acte de décès fut transcrit sur l’état-civil de Coutras le 21 avril 1919.
Il est cité à l’ordre du 11e Régiment d’Artillerie de Campagne du 24 juin 1918 : sujet des plus méritants. S’est particulièrement fait remarquer lors des dernières opérations par son entrain, son courage et sa bonne humeur en entraînant par son exemple ses jeunes camarades fatigués. Le 29 mai, a tenu à assister le sous-chef artificier en chargeant les dernières caisses de cartouches. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des pensions.
Sources : Registre Matricule Militaire ; Livre d’or des pensions de Coutras.
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