DUBOIS Jean Michel Maurice

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Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Médard-de-Guizières.

Né le 27 septembre 1887 à Jugazan, fis de DUBOIS Pierre Arnaud et de GUICHOT Marie. Marié le 25 mars 1913 à St Médard-de-Guizières avec MARIE Armande Marguerite

Extrait du livre “Historique de la guerre 1914/1918 de la commune de Saint Médard de Guizières” :

DUBOIS Jean Michel, Maurice

Il est né le 27 septembre 1887 à Jugazan, fils de Pierre, Arnaud, instituteur, 27 ans et de Marie Guichot, sans profession, 22 ans, ses parents sont domiciliés à Les Lèves-et-Thoumeyragues, canton de Sainte Foy-la-Grande. Lors de son engagement volontaire pour 3 ans, le 16 octobre 1905, à la mairie de Bordeaux pour le 1er régiment de chasseurs d’Afrique, il est dit cultivateur à Saint-Ciers d’Abzac. Il mesure 1m 65, il a les cheveux châtain foncé, les sourcils noirs, les yeux gris, le front ordinaire, le nez et la bouche moyens, le menton rond, le visage ovale et un degré d’instruction de 3. Il arrive au corps le 24 octobre 1905, le 12 février 1906, il est réformé temporairement par la commission spéciale de Blida pour faiblesse générale et il est rayé des contrôles du corps le 14 février 1906. Le 3 janvier 1907, il est versé dans le service auxiliaire pour hypertrophie cardiaque par le général commandant le 18ème Corps d’Armée. Le 7 avril 1911 il vient résider à Saint Médard de Guizières où il se marie le 25 mars 1913 avec Armande, Marguerite Marie , née le 26 octobre 1878 à Bordeaux, institutrice dans cette commune, fille de Jules, Hippolyte et d’Adélaïde Meunier tous les deux décédés. Il semble avoir repris des études car il est alors instituteur public à Saint Antoine-sur-l’Isle. Le 29 octobre 1914, il est classé bon pour le service armé par la commission de réforme de Libourne et il est mobilisé le 30 décembre au 57ème R.I. de cette ville qu’il rejoint à Beaulne, sur le Chemin des Dames. Le 31 janvier 1915, il est affecté au 144ème R.I. de Bordeaux, stationné au ravin de Chivy, toujours sur le Chemin des Dames. Le 7 juin 1915, il est dirigé sur le 170ème R.I. d’Epinal pour prendre part à la 2ème offensive d’Artois où il est blessé le 16 juin pendant l’attaque sur Aix-Noulette. Lors de cette attaque son régiment a eu à déplorer 39 tués, 91 disparus et 201 blessés. En février 1916, il participe à la bataille de Verdun secteur de Thiaumont. Le 27 juillet 1916, il rejoint le 312ème R.I. de Toulon, dans le secteur du Mort-Homme, à Verdun. Il est nommé successivement caporal le 18 novembre 1918 puis sergent le 28 décembre. Lors de la dissolution de ce régiment le 21 janvier 1917, il est affecté à la 22ème compagnie du 339ème R.I. d’Aurillac stationné à Vauquois en Argonne. Le 3 avril 1917 il est cité à l’ordre n° 211 du régiment et reçoit la croix de guerre pour des faits de 1915 : « Sur le front depuis plus de 24 mois dans l’infanterie, courageux, dévoué, blessé le 16 juin 1915 à Aix-Noulette. » Il est grièvement blessé à Vauquois le 4 septembre et il décède le lendemain à 8h 45, à l’ambulance 9/14, stationnée à la ferme de Beauchamps, commune de Clermont-en-Argonne. Il est décoré de la Médaille Militaire et il est cité, à titre posthume (où et quand, je ne sais pas) : « Très bon sous-officier, modèle de courage et de dévouement, a été grièvement blessé, intoxiqué, le 4 septembre 1917 en faisant son devoir avec un réel mépris du danger. » Son nom est transcrit sur les registres de l’état civil de Saint Médard de Guizières le 6 janvier 1918. Le 11 décembre 1918, le tribunal civil de Libourne adopte sa fille Jeanne, Marie, Renée, née le 30 janvier 1914 à Saint Médard de Guizières comme Pupille de la Nation. A.D.G 1R 1387+ E.C. de Jugazan

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