BRASSEUR Julien

Mort pour la France lors de la guerre de 1914-1918. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras et sur celui de l’église de Coutras.

Né le 11/09/1890 aux Eglisottes, fils de père inconnu et de BRASSEUR Catherine(née le 5.05.1860 à Villers en Belgique, dcd le 22.05.1921 à Coutras), domiciliée à Coutras.

Marié avec LAVILLE Claudine(née le 9.11.1893 au Fouilloux, dcd le 25.08.1979 à Pessac) et père de BRASSEUR Henriette(née le 17.06.1913 à Bordeaux, dcd le 5.02.1997 à Pessac).

Extrait du Livre d'or des 146 coutrillons morts pour la France de Christian REYNAUD :

Julien BRASSEUR était né le 11 septembre 1890, aux Eglisottes (33) de Catherine Brasseur et de père inconnu. En 1910, il travaillait comme employé des Chemins de Fer et résidait à Coutras. Il épousait Claudine Laville. En janvier 1913, il résidait à La Bastide, près de Bordeaux puis le 16 octobre dans la commune voisine de Cenon.

Signalement donné par le conseil de révision de Coutras : classe 1908, matricule recrutement 215 (centre de Libourne), classe 1910 ; cheveux blonds, yeux gris, front ordinaire, nez moyen ; taille 1,69 m ; degré d’instruction 3.

Il s’était engagé volontaire pour 3 ans le 25 octobre 1909 à la mairie de Libourne dans le 15e Régiment de Dragons (matricule 799). Il arrivait au corps le dit-jour comme soldat de 2e classe. Nommé brigadier le 27 septembre 1910, il était cassé de son grade et remis cavalier de 2e classe pour son indiscipline (décision du Général Commandant la 18e Brigade de Cavalerie en date du 16 janvier 1912). Il obtenait tout de même le certificat de bonne conduite et passait dans la réserve le 25 octobre 1912. Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrivait au corps comme soldat de 2e classe le 2 août 1914. Il était nommé brigadier le 7 avril 1915 puis, le 8 janvier 1916, gagnait les rangs du 129e Régiment d’Infanterie le 8 janvier 1916 où il était promu sergent le 5 juin 1916.

Le 23 août 1917, il tomba au combat du secteur de Bezonvaux dans la Meuse (55) à 27 ans. Son acte de décès fut transcrit sur le registre d’état-civil de Coutras le 11 octobre 1918.

Mention « Mort pour la France » dans le Livre d’Or des pensions.

Sources : Registre Matricule Militaire ; Livre d’or des pensions de Coutras.

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