====== JULIEN René ====== {{les_hommes:j:julien:jullien-rene:jullien-rene.jpg?200}} Mort pour la France lors de la guerre de 1939-1945. Son nom figure sur le monument aux morts de Coutras et sur le mémorial du camp de Souge à Martignas-sur-Jalles. Né le 26 octobre 1920. demeurant à Coutras. Secrétaire interrégional des Jeunesses communistes, militant des auberges de jeunesses. Arrêté le 27 mai 1940, libéré le 7 août 1940. diffuse des tracts des jeunesses communistes à Coutras le 25 septembre 1940. fusillé comme otage le 24 octobre 1941 (AD 33 1 M 544) Source : Bulletin de l’institut aquitain d’études sociales n° 40/41 p. 55. JULLIEN René (écrit parfois JULIEN) Né le 26 octobre 1920 à Brion (Vienne), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp de Souge (commune de Martignas-sur-Jalle, Gironde) ; ouvrier du bâtiment ; militant communiste de Gironde. René Jullien était le fils de Louis, Alexandre, employé des chemins de fer, militant syndicaliste et communiste. Sa mère était chez ses parents à Brion lorsqu’elle lui donna naissance. La famille s’installa par la suite à Coutras (Gironde) où René adhéra aux Jeunesses communistes en 1936 et créa en 1937 un groupe. Il fréquentait aussi les Auberges de la jeunesse. En 1938, il était un des responsables des Auberges de la Jeunesse du département et pratiquait le sport. Il participa à la reconstitution clandestine du PCF et des JC dès la fin de 1939. À la suite d’une perquisition à son domicile en mai 1940 qui permit de mettre la main sur du matériel de propagande, il fut arrêté une première fois et condamné à six mois de prison. Il fit appel et pendant la débâcle fut relaxé et libéré le 7 août 1940. Il devint alors responsable régional des JC, et s’installa à Bordeaux où il travailla comme plâtrier. Un rapport du commissaire Poinsot le présentait comme « un individu extrêmement dangereux ». Il fut assigné à résidence surveillée le 17 février 1941 mais il était entré dans la clandestinité et avait pris le pseudonyme de Roger Jantet avant de prendre, quand il devint interrégional des JC pour la Gironde, les Landes, la Charente et la Charente-Inférieure (Charente-Maritime), celui de Marc Fleury. Il fut arrêté place Saint-Projet à Bordeaux le 23 juillet 1941. Condamné le 12 septembre 1941 par la Section spéciale à quinze ans de travaux forcés, vingt ans d’interdiction de séjour puis interné au fort du Hâ, il fut livré aux Allemands. René Jullien fut au nombre des cinquante otages fusillés le 24 octobre 1941 au camp de Souge près de Bordeaux, en représailles à l’exécution d’un officier allemand. Une rue de Coutras porte son nom. Le conseil municipal prit cette décision dès le 31 août 1944. POUR CITER CET ARTICLE : https://maitron.fr/spip.php?article89293, notice JULLIEN René (écrit parfois JULIEN) par Jean-Pierre Besse, version mise en ligne le 24 septembre 2010, dernière modification le 12 mars 2020. Nom : JULLIEN Prénoms : René Informations militaires et Résistance Conflit : 1939-1945 Grade, unité : [Résistance] - Résistance Membres de la Résistance Autres informations militaires : Arrêté le 23/07/1941, incarcéré au Fort du Hâ Né le 26/10/1920 à Coutras Adresses : Rue du camp de César à Coutras (33) Décès le 24/10/1941 (20 ans) à Martignas-sur-Jalle Lieu, complément : Camp militaire de Souge Genre de mort : Fusillé(e) / Exécuté(e) Mention Mort pour la France : Oui Inhumation Département : 33 - Gironde Commune : Coutras Lieu : Cimetière communal Carré, rang, tombe : Cimetière La Garenne Secteur C Carré I Emplacement 56 Autres informations Une plaque existe au cimetière Source: memorialgenweb. Extrait de "Les 50 otages un assassinat politique" de Christophe DABITCH: René JULIEN. Né le 26 octobre 1920 à Coutras, arrêté le 23 juillet 1941. Fusillé à l'âge de 21 ans. De famille communiste, il est d'abord responsable des Jeunesses communistes de Coutras. Après la dissolution, il diffuse le journal //L'avant-garde//. En mai 1940, après une perquisition, il est inculpé, mais en pleine débâcle, il bénéficie d'une relaxe. Alors responsable régional des Jeunesses communistes, il passe dans la clandestinité après qu'on l'a assigné à résidence en février 1941. Il parcourt la région pour les Jeunesses mais il est aussi en contact avec le réseau gaulliste (Vichy parlera ainsi de "communo-gaullistes") du Pr Auriac. Il prépare une action d'éclat pour le 14 juillet quand il est arrêté. Torturé, il ne révèle rien comme le reconnaîtra dans ses rapports le commissaire Poinsot. Il est condamné à 15 ans de prison au Fort du Hâ. //De toute évidence, et sans que le moindre doute puisse exister, Julien est un responsable dont la seule existence constitue une menace grave dans les conjectures actuelles.// Retour vers [[JULIEN]], [[Les hommes J]], [[Morts pour la France de Coutras]], [[mort pour la France]], [[monument aux morts de Coutras]], [[Accueil]]